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Le taux de mortalité infantile a baissé en Algérie

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  • Le taux de mortalité infantile a baissé en Algérie

    Le taux de mortalité infantile en Algérie a beaucoup baissé. C’est Amar Tou, le ministre de la Santé et de la Recherche hospitalière qui le dit ….

    Amar Tou précise que "le taux de décès actuel des femmes enceintes est de 96 sur cent mille avant et après l’accouchement, alors qu’il avait atteint en 1989, environ 280 décès sur cent mille, le taux de décès des nouveaux-nés est passé de 42 sur cent mille en 1986 à 29,7 décès sur cent mille actuellement".

    Une rencontre internationale a été consacrée hier à la méthode "mère kangourou" à l’hôtel Hilton d’Alger. Une rencontre permettant à l’Algérie de partager les expériences des pays européens tels que la France, la Colombie, la Suède ou bien encore Madagascar, qui jouissent d’une grande expérience dans ce domaine. Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme national de périnatalité et fait l’objet d’une instruction diffusée à l’ensemble des gestionnaires de la santé. Cette rencontre caractérisée par la présence du docteur Nathalie Charpak, pédiatre de renom et présidente de la fondation "Kangourou mother care".

    En marge du séminaire, le ministre de la Santé et de la Recherche hospitalière, Amar Tou précise que "96 sur cent mille est le taux de décès actuel des femmes enceintes avant et après l’accouchement, alors qu’il avait atteint en 1989, environ 280 décès sur cent mille, et le taux de décès des nouveaux-nés est passé de 42 décès sur cent mille en 1986 à 29,7 décès sur cent mille actuellement". Le même responsable estime que le taux des décès a remarquablement diminué, mais il reste toujours trop élevé par rapport aux pays développés. L’Algérie envisagerait de prendre selon l’orateur des dispositifs d’ordre organisationnel et législatif pour la prise en charge de ce domaine sensible, "la prise en charge de la maman et du nouveau-né font partie de la politique publique" ajoute le ministre. De plus il ne manque pas d’informer que cette action n’est pas une action sélective des hôpitaux du nord du pays, "tous les hôpitaux généraux d’Algerie auront leurs services de périnatalité et de néonatalité, et le service" mère kangourou "fait partie de cette action". En outre, Le professeur Djamil Lebane, coordinateur de la commission ministérielle périnatalité en Algérie renchérit à son tour sur le fait que les prématurés représentent le plus grand nombre de la mortalité infantile, ce qui nécessite de réviser la compétence des pédiatres, et de leur donner une formation correcte en néonatalogie, "dans le cas contraire on ne peut rien espérer de cette formation spécifique à la méthode mère kangourou".

    Quant à Raymond Janssens, représentant l’Unicef, il explique que l’Unicef a présenté son concours pour faciliter le partage de ses expériences positives pour la méthode "mère kangourou" qui est la technique utilisée dans plusieurs pays pour la prise en charge des prématurés, "nous espérons que le ministère va encourager cette technique simple afin de diminuer le taux de mortalité enfantile, l’Algérie a toutes les capacités et toutes les infrastructures pour incorporer cette approche" annonce le représentant de l’Unicef. Il ajoute que cette méthode est très simple, "elle consiste en ce que la mère mette son bébé prématuré sur sa poitrine, parce que le contacte avec la peau et la chaleur de la maman lui permettent de bien s’alimenter, afin de pouvoir gagner du poids le plus vite possible, finalement il suffit d’une action toute simple pour que l’enfant se sente en sécurité, et qu’il soit bien portant physiquement et mentalement".

    - Depêche de Kabylie
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