Saïd Sadi a animé, ce dimanche 19 avril, une conférence débat conjointement avec Ali Yahia Abdenour à l’occasion de la célébration du printemps berbère. L’ancien leader du RCD a qualifié de « provocation » la manifestation « Constantine capitale de la culture arabe », inaugurée en fin de semaine. « Ils veulent se persuader eux-mêmes que leur fantasme peut devenir une réalité », a-t-il dit. Il a appelé à poursuivre le combat pour l’amazighité et les libertés démocratiques et à œuvrer pour que le 20 avril ne soit pas l’objet de manipulation comme cela a été fait avec la révolution algérienne.
Saïd Sadi a également répondu à l’historien Daho Djerbal, sans le nommer. L’historien a affirmé que les Messalistes étaient les premiers à mener des actions à Alger le 1er novembre 54. Ceci relève, a répondu l’ex président du RCD, « d’une malhonnêteté intellectuelle » et « d’une escroquerie historique ». « Ce n’est pas d’ailleurs un procès qui m’inquiète, au contraire, celui-ci permettra de dire des vérités. Mais c’est la corruption des élites qui me préoccupe », a-t-il ajouté. « Si être responsable de la mort de 15 à 20 000 Algériens n’est pas de la trahison, je me demande ce que ça peut être », a-t-il dit concernant Messali Hadj.
À une question sur la situation du pays, Saïd Sadi a soutenu qu’ « il faut préparer rapidement une alternative au régime qui est finissant ». Pour le conférencier, « les trois piliers sur lesquels reposent le pouvoir, à savoir l’argent, la fraude et la peur, ne tiennent plus ». Un avis partagé par Ali Yahia Abdenour qui a soutenu, lui aussi, que « le régime va partir », tout en appelant à ne pas tomber dans le piège de la violence.
Évoquant le modèle de gestion à suivre, Saïd Sadi a réaffirmé que la solution est dans la régionalisation. Mais que le régime, « avec son complexe du colonisé, s’entête à suivre le modèle français », croyant que seul un pays qui ressemble à la France est un grand pays. Or il ignore que le modèle français n’est pas une règle mais plutôt une exception.
TSA
Saïd Sadi a également répondu à l’historien Daho Djerbal, sans le nommer. L’historien a affirmé que les Messalistes étaient les premiers à mener des actions à Alger le 1er novembre 54. Ceci relève, a répondu l’ex président du RCD, « d’une malhonnêteté intellectuelle » et « d’une escroquerie historique ». « Ce n’est pas d’ailleurs un procès qui m’inquiète, au contraire, celui-ci permettra de dire des vérités. Mais c’est la corruption des élites qui me préoccupe », a-t-il ajouté. « Si être responsable de la mort de 15 à 20 000 Algériens n’est pas de la trahison, je me demande ce que ça peut être », a-t-il dit concernant Messali Hadj.
À une question sur la situation du pays, Saïd Sadi a soutenu qu’ « il faut préparer rapidement une alternative au régime qui est finissant ». Pour le conférencier, « les trois piliers sur lesquels reposent le pouvoir, à savoir l’argent, la fraude et la peur, ne tiennent plus ». Un avis partagé par Ali Yahia Abdenour qui a soutenu, lui aussi, que « le régime va partir », tout en appelant à ne pas tomber dans le piège de la violence.
Évoquant le modèle de gestion à suivre, Saïd Sadi a réaffirmé que la solution est dans la régionalisation. Mais que le régime, « avec son complexe du colonisé, s’entête à suivre le modèle français », croyant que seul un pays qui ressemble à la France est un grand pays. Or il ignore que le modèle français n’est pas une règle mais plutôt une exception.
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