lundi 20 avril 2015 | Par Tewfik Abdelbari (TSA)
Selon les données du FMI reprises, dimanche 19 avril, par l’agence américaine Bloomberg, les réserves de change de l’Algérie ont baissé de 11,6 milliards de dollars en janvier 2015, soit la plus forte baisse mensuelle depuis plus 30 ans. A ce rythme, les avoirs du pays en devises étrangères seront consommés en 15 mois, analyse Bloomberg.
Plus forte baisse mensuelle en 30 ans
S’exprimant à l’occasion des « rencontres de printemps » du Fonds monétaire international (FMI), le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci a estimé que « la chute des prix du pétrole a érodé les réserves de change algériennes et la position budgétaire du pays », rapporte la même source.
En effet, avec des réserves évaluées à 179 milliards de dollars à la fin 2014, un tel rythme de dépenses, s’il est maintenu, conduirait à un épuisement des réserves de change en un peu plus d’un an.
Prix du pétrole : un plafond de 70 dollars
Interrogé sur son estimation du niveau des prix du pétrole d’ici un an, Laksaci a refusé de s’avancer. En revanche, le ministre des Finances nigérian, Ngozi Okonjo-Iwela évalue le prix du baril à une fourchette entre 60 et 70 dollars, toujours selon Bloomberg.
Le ministre nigérian a déclaré que « nous devrions envisager la situation (sur le marché, ndlr) comme un choc permanent », rapporte l’agence américaine. Ainsi, à en croire l’officiel du plus grand producteur pétrolier du continent, les prix du pétrole n’évolueront plus au-delà des 70dollars.
Une analyse partagée par le numéro 2 du FMI, David Lipton : « il vaut mieux considérer que ce sera durable, car cela vient du côté de l’offre » et d’ajouter que « cela ne va pas disparaitre simplement grâce à la reprise économique », toujours selon Bloomberg.
Par ailleurs, l’Algérie et le Nigéria souffrent beaucoup plus de la chute des prix du pétrole que des pays comme l’Arabie Saoudite et d’autres pétromonarchies du Golfe, en raison notamment « de leurs réserves de change plus petites », estime Bloomberg.
Selon les données du FMI reprises, dimanche 19 avril, par l’agence américaine Bloomberg, les réserves de change de l’Algérie ont baissé de 11,6 milliards de dollars en janvier 2015, soit la plus forte baisse mensuelle depuis plus 30 ans. A ce rythme, les avoirs du pays en devises étrangères seront consommés en 15 mois, analyse Bloomberg.
Plus forte baisse mensuelle en 30 ans
S’exprimant à l’occasion des « rencontres de printemps » du Fonds monétaire international (FMI), le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci a estimé que « la chute des prix du pétrole a érodé les réserves de change algériennes et la position budgétaire du pays », rapporte la même source.
En effet, avec des réserves évaluées à 179 milliards de dollars à la fin 2014, un tel rythme de dépenses, s’il est maintenu, conduirait à un épuisement des réserves de change en un peu plus d’un an.
Prix du pétrole : un plafond de 70 dollars
Interrogé sur son estimation du niveau des prix du pétrole d’ici un an, Laksaci a refusé de s’avancer. En revanche, le ministre des Finances nigérian, Ngozi Okonjo-Iwela évalue le prix du baril à une fourchette entre 60 et 70 dollars, toujours selon Bloomberg.
Le ministre nigérian a déclaré que « nous devrions envisager la situation (sur le marché, ndlr) comme un choc permanent », rapporte l’agence américaine. Ainsi, à en croire l’officiel du plus grand producteur pétrolier du continent, les prix du pétrole n’évolueront plus au-delà des 70dollars.
Une analyse partagée par le numéro 2 du FMI, David Lipton : « il vaut mieux considérer que ce sera durable, car cela vient du côté de l’offre » et d’ajouter que « cela ne va pas disparaitre simplement grâce à la reprise économique », toujours selon Bloomberg.
Par ailleurs, l’Algérie et le Nigéria souffrent beaucoup plus de la chute des prix du pétrole que des pays comme l’Arabie Saoudite et d’autres pétromonarchies du Golfe, en raison notamment « de leurs réserves de change plus petites », estime Bloomberg.
Commentaire