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A l’initiative du président de l’association France-Maghreb, M. Pierre-Henri Pappalardou, et de son représentant en Algérie, M. Djamel Bouchefa (vice-président), et dans un cadre de partenariat humanitaire et médical, une mission visant à faire opérer, en Algérie, des nourrissons souffrant de malformation cardiaque interviendra début février de l’année prochaine.
«Ceci facilitera considérablement la vie des familles algériennes touchées par ce type courant de malformations cardiaques que les moyens techniques nécessaires, mais inexistants en Algérie, ne permettent pas de déceler chez la femme enceinte», nous a-t-on expliqué.
M. Bouchefa notera qu’en plus de l’impossibilité d’opérer ce type de malformation cardiaque en Algérie, le transfert de ces malades en France est souvent périlleux pour deux raisons principales. «Primo, dira-t-il, il y a l’impossibilité pour de nombreuses familles de réunir les moyens financiers nécessaires à ce transfert et, secundo, dans le cas où ce problème ne se poserait pas, les procédures administratives inhérentes à la demande de visa sont tellement longues que les nourrissons malades meurent avant leur transfert en France», a-t-il ajouté. A cet effet, dans le cadre de la mission de cette aide médicale, un accord a été engagé entre le service de cardiologie infantile de la ville de Timone à Marseille dans le but «d’opérer des nourrissons et de former en Algérie des chirurgiens destinés à la maîtrise des opérations et techniques chirurgicales inexistantes sur place», nous a-t-on encore confié. Cette action sera menée avec le concours des professeurs Metras, patron du service de chirurgie cardiaque du CHU de la Timone à Marseille, Kreitmann, chef du service de cardiologie infantile du même CHU, en collaboration avec les docteurs Abderrahmane Ziad de la clinique Chehrazade, de Mustapha Ghalmi et Nefissa Scander, présidente de l’association Périnat à Alger. Ce 10 décembre, une convention sera signée à Alger entre la CNAS et le professeur Metras qui sera reçu par les plus hautes autorités médicales algériennes. L’association France-Maghreb, créée en 2003 sous l’impulsion du président de la République, ayant pour but de rapprocher les peuples des deux rives de la Méditerranée, a eu à son actif plusieurs missions telles que le retour en terre natale des rapatriés d’Algérie (plus de 60 000 anciens pieds-noirs ont effectué ce pèlerinage en deux ans), la réhabilitation des cimetières français en Algérie, l’organisation de rencontres culturelles et sportives… «Cette ruée d’anciens Français d’Algérie a favorisé la visite, il y a quelques mois de cela, de centaines de Latino-Américains, transportés dans des bateaux de croisière, des villes côtières de Béjaïa et de Jijel», nous apprend M. Bouchefa qui se réjouit du balbutiement de ce soudain tourisme étranger.
- La Tribune
«Ceci facilitera considérablement la vie des familles algériennes touchées par ce type courant de malformations cardiaques que les moyens techniques nécessaires, mais inexistants en Algérie, ne permettent pas de déceler chez la femme enceinte», nous a-t-on expliqué.
M. Bouchefa notera qu’en plus de l’impossibilité d’opérer ce type de malformation cardiaque en Algérie, le transfert de ces malades en France est souvent périlleux pour deux raisons principales. «Primo, dira-t-il, il y a l’impossibilité pour de nombreuses familles de réunir les moyens financiers nécessaires à ce transfert et, secundo, dans le cas où ce problème ne se poserait pas, les procédures administratives inhérentes à la demande de visa sont tellement longues que les nourrissons malades meurent avant leur transfert en France», a-t-il ajouté. A cet effet, dans le cadre de la mission de cette aide médicale, un accord a été engagé entre le service de cardiologie infantile de la ville de Timone à Marseille dans le but «d’opérer des nourrissons et de former en Algérie des chirurgiens destinés à la maîtrise des opérations et techniques chirurgicales inexistantes sur place», nous a-t-on encore confié. Cette action sera menée avec le concours des professeurs Metras, patron du service de chirurgie cardiaque du CHU de la Timone à Marseille, Kreitmann, chef du service de cardiologie infantile du même CHU, en collaboration avec les docteurs Abderrahmane Ziad de la clinique Chehrazade, de Mustapha Ghalmi et Nefissa Scander, présidente de l’association Périnat à Alger. Ce 10 décembre, une convention sera signée à Alger entre la CNAS et le professeur Metras qui sera reçu par les plus hautes autorités médicales algériennes. L’association France-Maghreb, créée en 2003 sous l’impulsion du président de la République, ayant pour but de rapprocher les peuples des deux rives de la Méditerranée, a eu à son actif plusieurs missions telles que le retour en terre natale des rapatriés d’Algérie (plus de 60 000 anciens pieds-noirs ont effectué ce pèlerinage en deux ans), la réhabilitation des cimetières français en Algérie, l’organisation de rencontres culturelles et sportives… «Cette ruée d’anciens Français d’Algérie a favorisé la visite, il y a quelques mois de cela, de centaines de Latino-Américains, transportés dans des bateaux de croisière, des villes côtières de Béjaïa et de Jijel», nous apprend M. Bouchefa qui se réjouit du balbutiement de ce soudain tourisme étranger.
- La Tribune
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