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C'est l'amazighité qui nous distingue du reste du monde

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  • C'est l'amazighité qui nous distingue du reste du monde

    MUSTAPHA BENKHEMOU, LINGUISTE, À L'EXPRESSION

    "C'est l'amazighité qui nous distingue du reste du monde"

    Mustapha Benkhemou, militant de la cause amazighe, ancien compagnon de Mouloud Mammeri, est l'un des rares, sinon le seul Algérien à avoir une maîtrise parfaite des différentes variantes de tamazight (kabyle, chaoui, chenoui, targui, mozabite). Il dresse dans cet entretien un bilan du combat identitaire qu'il juge «positif», mais, tout comme bien d'autres inconditionnels de l'amazighité de l'Algérie, il considère qu' «il est temps de passer de la revendication à la construction».

    L'Expression: 35 ans après le premier cri ayant revendiqué tamazight, quel bilan faites-vous du combat identitaire amazigh?
    Mustapha Benkhemou: Même si la concrétisation du combat amazigh s'est faite en 1980, celui-ci a commencé bien avant, en 1949, avec ceux que l'on a appelé les berbéro-matérialistes. Ceux-ci ont fait quelque chose d'extraordinaire, car poser le problème identitaire à une époque où l'Algérie était sous l'influence extrême de l'Orient qui confinait l'identité algérienne dans les deux seules dimensions arabe et musulmane n'était pas une mince affaire. Ils ont payé cher cette position.
    Même le congrès de la Soummam qui était pourtant rassembleur, s'est laissé glissé dans une logique jacobine qui, indirectement, a entraîné la mise à mort de Benai Ouali, Mbarek Ait Menguellet, Amar Ould Hamouda, etc. Avril 1980, c'était le prolongement du combat initié par ceux-ci. A cette époque, dès que quelqu'un parlait dans la rue en tamazight, n'importe quel quidam lui intimait l'ordre de changer de langue. Aujourd'hui, la situation a complétement changé.
    Il existe des comportements hostiles, tamazight par-ci par-là, mais ce sont des cas isolés. Le combat a fait que, aujourd'hui, que l'on soit pour ou contre politiquement, la question amazighe n'est plus rejetée viscéralement comme avant.

    Certains disent que la société algérienne est complètement décomplexée par rapport à la question amazighe ce qui ne justifie plus l'engagement militant en sa faveur dans son expression classique. Est-ce vrai?
    Cela reste relatif. Tout ce qui peut améliorer l'estime de soi doit continuer à être fait. Mais, à côté, revendiquer sans nulle perspective concrète, cela ne sert à rien.
    Dans les sorties que nous faisons sur le terrain dans le cadre de la mise en place des conditions nécessaires pour l'élaboration d'un dictionnaire des parlers amazighs d'Afrique du Nord, nous constatons que la question amazighe a réalisé de grandes avancées. Dans les régions où il existe une masse critique de locuteurs berbérophones, il n'y a nul problème.
    Dans les autres régions par contre, les gens vivent la question berbère difficilement. Mais le travail de terrain que nous faisons, est suivi généralement d'émissions radiophoniques et télévisées sous l'égide du Haut Commissariat à l'amazighité.
    Dans chacune des régions que nous avons visitées, l'estime de soi des populations que nous avons rencontrées s'est multipliée par 10 à notre retour. Même si ils ne parlent pas tamazight, les Algériens ont une conscience profonde de leur amazighité et demandent que leurs enfants étudient cette langue à l'école. Ce qu'il convient de faire aujourd'hui, c'est de continuer à décomplexer davantage les gens, à améliorer leur estime de soi.
    Il y a un projet entre le HCA et le ministère de l'Education nationale qui travaillent à la généralisation de l'enseignement de tamazight. Pour que cette démarche aboutisse, il faut que les bacheliers de toutes les régions du pays se forment en tamazight pour qu'ils puissent prendre en charge son enseignement dans leur région, ce qui facilitera la tâche du ministère de l'Education nationale.

    Ne pensez-vous pas que l'amazighisation de l'environnement est une étape importante dans le développement de tamazight?
    Nous sommes dans la phase intermédiaire entre la revendication et la construction. Permettre à tamazight d'être sur les frontons des immeubles et dans les rues, c'est important. Il y en a qui l'ont fait d'une façon volontariste et il y en a qui veulent le faire certainement mais qui ont peur des représailles, notamment de l'administration fiscale. Mais, à présent, cela fait partie des projets du HCA. Car, effectivement, l'intégration de la dimension amazighe de l'Algérie est plus facile pour un enfant qui évolue dans un environnement où tout est écrit en tamazight que dans un autre contexte. Mais tant que tamazight traîne l'étiquette de la revendication, son intégration dans notre environnement social sera difficile.
    L'élaboration des labels commerciaux en tamazight est un acte engagé que les industriels ne peuvent pas toujours assumer de peur, légitimement d'ailleurs, de susciter des réactions qui peuvent leur être fort préjudiciables. C'est pourquoi je dis qu'il est temps de passer à la phase construction.

    N'est-il pas temps qu'une volonté politique vienne décomplexer une fois pour toutes les Algériens par rapport à cette question à travers l'officialisation de tamazight?
    J'espère que cela viendra bientôt. Mais même si elle tarde, elle viendra de toute façon un jour, tôt ou tard, car, fondamentalement, ce qui distingue l'aire géographique à laquelle on appartient, à savoir l'Afrique du Nord, des autres régions du monde, ce n'est ni l'islam ni l'arabe puisqu'il existe des millions de musulmans et d'Arabes partout ailleurs, c'est bien tamazight. Donc, il est anormal que tamazight qui constitue l'essence de l'identité de toute l'Afrique du Nord soit occulté. C'est stratégiquement fondamental.

    Pour ce qui est de la production, qu'en pensez-vous?
    J'ai rencontré plusieurs personnes qui ont écrit de belles choses, mais qui les stockent chez eux. Toutefois, le HCA s'attelle à prendre cet aspect en charge à travers la mise en place d'un mécanisme approprié.

    Par endroit, on essaie de nous faire croire que tamazight n'est pas une et qu'elle est subdivisée en plusieurs catégories (kabyle, chaoui, chenoui, mozabite, touareg, etc.). A l'aune de ceci, pensez-vous qu'une standardisation est possible?
    M'étant spécialisé très jeune dans l'intercompréhension des différentes variantes de tamazight, je prends n'importe quel locuteur de ces différentes variantes, je lui donne quelques clés et vingt minutes après, il parlera et comprendra très bien toutes les autres variantes. Cela paraît invraisemblable mais possible. Les différences entre les variantes sont essentiellement d'ordre phonétique, la syntaxe étant absolument la même, hormis pour ce qui est, dans une certaine mesure, du targui qui constitue pour les autres variantes un peu ce qu'est le latin pour les langues latines. Etant en effet à l'écart, les Touareg n'ont pas été impactés par les différentes langues qui ont traversé le nord de l'Algérie.
    Il est vrai par contre que le manque de contact entre les différentes variantes qui évoluent séparément a créé des fossés d'incompréhension qui grandissent de plus en plus, mais cette dialectisation dont souffre tamazight est facilement surmontable.
    C'est déjà en cours. La standardisation se fait sur le terrain grâce aux contacts et aux interpénétrations des différentes variantes. Les médias jouent aussi un rôle important. Ceux qui disent que cela n'est pas possible sont dans l'idéologie et veulent exploiter cette question pour des buts autres que ceux proclamés, à savoir la promotion et le développement de tamazight.

    Un cadre académique est tout de même nécessaire, non?
    En effet, un cadre académique est nécessaire. La question est en maturation. Rien n'est encore décidé. Mais l'existence d'un cadre est vraiment indispensable. Tout au minimum un groupe de travail mandaté pour mener scientifiquement l'entreprise de standardisation. Sinon, on risque de tomber dans des aberrations comme celles qui ont été commises auparavant. «Tachekouft n oumezgun», ce néologisme a été créé par l'Académie berbère.
    Cette association avait fait bien de belles choses mais n'avait pas les compétences scientifiques requises pour toucher à la langue. Ce néologisme est un calque parfait de l'expression française «pièce de théâtre» alors que le mot amazigh le plus approprié pour désigner ce signifiant est «tamezgount». L'Académie berbère a proposé aussi pour «chimie» le mot «ahechkoul», vous imaginez? Donc, la standardisation doit être menée par des scientifiques et non par des militants.

    Vous dirigez avec deux autres cadres du mouvement amazigh, Djamel Nehalli et Arezki Graine en l'occurrence, une équipe de jeunes chercheurs qui travaillent pour l'élaboration d'un dictionnaire de tous les parlers berbères d'Afrique du Nord, où en êtes-vous?
    Dans un premier temps, l'objectif est de mettre en place un réseau national pour impliquer toutes les régions du pays, y compris celles qui d'apparence semblent non amazighophones car, contrairement à ce qu'on pense, c'est dans ces régions que l'on trouve les mots les plus anciens.
    Mettre, en deuxième temps, les conditions d'un bon déroulement de ce travail. Il s'agit donc de recueillir du vocabulaire mais aussi de recréer l'estime de soi au sein des populations du pays. Mais, en plus de cela, tout ce qui a été fait jusque-là sera intégré à notre travail. Combien de temps prendra ce travail pour arriver à sa fin? Eh bien, on ne finit jamais un dictionnaire. C'est un travail permanent.

    Par Amar INGRACHEN
    l'èxpression dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    le sieur mustapha benkhemou:" A cette époque, dès que quelqu'un parlait dans la rue en tamazight, n'importe quel quidam lui intimait l'ordre de changer de langue."
    C'est invraisemblable, c'est surréaliste, c'est un affreux mensonge, c'est de la victimisation grotesque, c'est malhonnête. Ce genre de chose n'a jamais existé.

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    • #3
      C'est invraisemblable, c'est surréaliste, c'est un affreux mensonge, c'est de la victimisation grotesque, c'est malhonnête. Ce genre de chose n'a jamais existé.
      leftissi ...(khali el bire baghtah ) ou tu cherche un faux témoignage dans les histoires des prisonier de Serkadj ou Berouaguia oeilfermé
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        C'est invraisemblable, c'est surréaliste, c'est un affreux mensonge, c'est de la victimisation grotesque, c'est malhonnête. Ce genre de chose n'a jamais existé.
        ça te choque hein, pourtant c'est tout ce qu'il y'a de plus vrai.
        "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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        • #5
          @ djigo

          message reformulé......
          Dernière modification par leftissi, 22 avril 2015, 23h02.

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          • #6
            @ djigo

            ça te choque hein, pourtant c'est tout ce qu'il y'a de plus vrai.
            votre version est invraisemblable. la vérité c'est qu'au lendemain de l’indépendance, il y a eu un formidable exode rural vers les grandes villes du nord du pays. alger a reçu un flot (le double de sa population initiale) de nouveaux arrivants des montagnes de kabylie, et constantine et batna (entre autres) ont reçu aussi des flots venus des zones montagneuses des aurès. ces nouveaux-venus berberophones ne parlaient pas l'arabe (isolés qu'ils étaient dans leurs douars). dans leur nouvelle situation de nouveaux citadins, ils s'exprimaient maladroitement en arabe et quand ils s'exprimaient dans leurs dialectes, ils, particulièrement les enfants et adolescents, se faisaient railler et recevaient de leurs camarades ou dans la rue, par méchanceté (c'est regrettable), de méchants quolibets (jbeylias, cavia, berriya, bouheyouf et autres méchancetés) et remarques désobligeantes. alors ces malheureux citadins évitaient de parler dans leurs patois dans la rue.voilà tout. et cette situation ubuesque a été même caricaturé par fellag dans un de ses sketchs (ironie du sort, à Alger, ces malheureuses victimes recevaient ce cruel traitement de la part d’algérois d'origine montagnarde .....kabyle). ce genre d'acharnement n'a pas duré au delà des années 60s. dans les années 70s, je visitais alger et les gens parlaient normalement, voire même il était plus fréquent d'entendre parler kabyle. dans mon patelin, même dans les années 60s, les commerçants mozabites parlaient normalement et naturellement entre eux en public dans leur parler.

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            • #7
              Envoyé par leftissi
              la vérité c'est qu'au lendemain de l’indépendance, il y a eu un formidable exode rural vers les grandes villes du nord du pays
              Désolé jeune homme, mais je ne sais pas d'ou vous sortez cette affirmation.
              Je faisais la liaison entre les Aurès, la Willaya III et Alger avant l'indépendance... et croyez moi, à Alger la majorité des gens parlaient kabyle ou autre dialecte.
              Et je peux affiemer ceci:
              Après le désir d'arabiser l'Algérie
              J'ai eu affaire `L'INPED ou on a donné l'ordre de ne pas parler autre que l'arabe ou le français
              J'ai eu affaire à la poste ou on a refusé de me servir en Kabyle
              J'ai été aggressé aux gallerie algériennes ou on m'a dit kallem lougha taana et quand j'ai protesté, on a appelé la police qui m'a embarqué.... et ces policiers étaient choqués d'apprendre qui j'étais....

              Le seul qui a été poli avec moi, c'était un général kabyle à qui j'ai parlé (en public) qui m'a dit ceci:
              Je crois qu'on doit éviter de parler kabyle, car on choque des gens.... et je lui ai répondu moi ça ne me choque pas d'entendre mes compatriotes parler arabe!

              POURTANT AU MAQUIS IL Y AVAIT DES ARABOPHONES dans la willaya III et le problème de langue ne s'était jamais posé!!!!!

              UN FAUX PROBLÈME.

              PS: je me suis même retrouvé chez mes amis chaouia (Ighzer Amokrane) ou certains ne parlaient pas choui......!!!!!!!!!
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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              • #8
                Excusez moi, mais j'aimerai faire une mise au point:

                Quand j'étaits petit nous avions contact avec des rifains et mon père parlait thachelhit car il a passé une quinzaine d'années au Maroc (Agadir, Marrakech, Fez)

                Et nous trouvions naturel de parler notre langue.... MAIS le problème berbére en Algérie ne vient pas de nos compatriotes arabophones loin de là:

                Ce sont nos propres frères de langue qui s'attaquent à nous: Je n'oublierai jamais la première fois quand je suis allé à Alger (en 1946) quand ma cousine m'a dit Anta qabayli m'ghendef!!!!!!
                Hélas elle ignorait que je parlais le daridja !!!

                Ce n'est qu'après l'indépendance, hélas, que j'ai eu affaire à des kabyles arabophones (dont mes neuveux) qui prenaient plaisir à insulter les kabylophones.

                Alors, pour notre langue et notre culture, il faut chercher les vrais problèmes et arrêter de mettre tout le blâme sur les voisins!

                Et enfin qui a voulu l'arabisation de l'Algérie... sinon nos frères berbères... boumédiène, benkherroba...
                Dernière modification par Avucic, 23 avril 2015, 13h24.
                L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                • #9
                  J'ai eu affaire `L'INPED ou on a donné l'ordre de ne pas parler autre que l'arabe ou le français
                  en quelle année sous quelle direction ? boujemline ou kerkoub ? j'ai fait un stage (dpge) à l'inped en 80 et je peux t'assurer que 90% du personnel enseignant (à part barouk et kerkoub) était kabyles, et que 90% du personnel d'administration ou de service était des localités environnantes à l'est de boumerdes, sur les 55 stagiaires de la promotion 35 étaient kabyles, cadres superieurs de societés nationales à l'époque et on les reconnaissait à leur parler entre eux et en notre présence. comment pouvait-ils accepter sans broncher une telle ignominie? hammouche mohamed(?) cadre fondateur du rcd et chroniqueur à liberté était aussi enseignant à l'époque et il n'a jamais évoqué (dans ses chroniques, il l'aurait fait assurément) une telle infamie.
                  Dernière modification par leftissi, 23 avril 2015, 14h29.

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                  • #10
                    qui disais ici même il y a deux ou trois ans que ton neveu algérois (fils de ton frère)
                    Vous faites de la lecture sélective: Lisez le poste avant celui-là et vous verrez que je n'ai rien oublié à mon âge avancé:
                    Ce n'est qu'après l'indépendance, hélas, que j'ai eu affaire à des kabyles arabophones (dont mes neuveux) qui prenaient plaisir à insulter les kabylophones.
                    Pour l'INPED c'était les années 70 quand on a lancé l'arabisation.
                    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                    • #11
                      @ avucic

                      J'ai eu affaire à la poste ou on a refusé de me servir en Kabyle
                      moi aussi je peux vous répliquer que dans les années 70s on refusait de me louer une chambre à l’hôtel, dans le centre d’Alger car je ne parlais pas kabyle (et que ces situations étaient fréquentes et récurrentes). vous voyez, il y a des stupides et des c*** partout. par contre dans la rue les gens parlait librement leur parler. mais prendre des cas d’excès de zèle de la direction de l'inped, bien que je doute que dans le cadre de l'arabisation (qui soit dit en passant durant mon passage à l'institut n'était même pas appliquée dans les enseignes de frontons), on interdise OFFICIELLEMENT le kabyle et autorise le français, prendre le cas de cette situation aberrante et ubuesque pour la généraliser et en faire une pratique institutionnalisée, j'avoue que çà m'a froissé et m'a fait sursauter.

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                      • #12
                        e seul qui a été poli avec moi, c'était un général kabyle à qui j'ai parlé (en public) qui m'a dit ceci:
                        un général algérien dans les années 70s ??!! ou même début des 80s

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                        • #13
                          Ouais les pires berberophobes ne sont pas parmi les arabes , ce sont surtout des berberophones refoulés ... genre les arrivistes qui vers l'indépendance sont descendus de la montagne , ne parlaient que l'arabe plus jamais le berbere , ont rejoins les administrations (wali etc .. ) et ont commencé leur politique anti-montagnard. Ca a fonctionné comme ça à barika d'où ma mère est originaire , d'ailleurs mes oncles qui sont les aînés de la famille parlent encore le chaouia mais ça n'est pas le cas des femmes nées bien après et surtout loin du domaine tribal puisqu'ayant migrés au nord à sétif.

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                          • #14
                            Ouais les pires berberophobes ne sont pas parmi les arabes , ce sont surtout des berberophones refoulés
                            oui, comme les algérois d'origine kabyle (dans les années 60s) qui s'en prenaient le plus (méchamment) aux kabyles nouveaux venus (à Alger) car ils leur renvoyaient l'image (insupportables pour ces algérois) de leurs origines montagnardes, eux qui se prenaient pour la crème de l’Algérie (wlidat dzaier,ya kho ).

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                            • #15
                              Il est admis dans le Rif que notre langue le Tarrifit et plus proche du kabyle que du Chel7, du coup j'ai pas compris ce passage :

                              Envoyé par avucic
                              Quand j'étaits petit nous avions contact avec des rifains et mon père parlait thachelhit car il a passé une quinzaine d'années au Maroc (Agadir, Marrakech, Fez)
                              Sinon nous au Maroc, le problème est plutôt minoritaire car il est inverse : si tu vas dans les montagnes du Rif, et que tu parles que la darija marocaine (expérience vécue), ils vont te le faire sentir. En ville, si tu parles darija à Nador, ou si tu parles rifain à Rabat, t'as des chances d'être incompris, mais pas d'être agressé.

                              Mes impressions au Maroc sont que les rifains, Chelh7 et les autres parlent Darija en générale. Y a une harmonie et un équilibre qui se dégage, avec des moments ou ça parle tamazight et d'autres ou on parle darija, en fonction du délire et de l'endroit ou l'on se trouve. Je n'ai jamais vu le début d'un embrouille, par contre qu'est-ce que ça chambre, qu'est-ce ça taille. Faut écouter parler un Khribgui (khouribga) pour comprendre.

                              En fait, y a pas vraiment de groupe ethnique qui se dégage du Maroc, chacun pouvant revendiquer des origines Sanhadja, Masmouda et Zenata et d'un lien avec des tribus arabes ( buissness des chorfas). Après, biensur y a une impression de groupe ethnique avec les Ryafas, les Sahrawas, les Gharbaouis, les Soussis, les Jbalas, etc ... Mais c'est une vue de l'esprit, en vérité, ces groupes sont constitués des mêmes éléments ethniques, mais avec des proportions complétement différentes de l'un à l'autre.

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