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Au Pieds De La Porte

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  • Au Pieds De La Porte

    C'est un jeudi comme tous les autres, je viens de terminer mon repas ordinaire, je me sens un peu fatigué. Avant de me diriger vers mon coin je jette un regard à travers la baie vitrée de la cuisine et j'aperçois la pluie tomber, j'aime la voir tomber du ciel vers la terre, surtout lorsqu'il n'y a pas de vent et que le ciel est gris.

    Tous les ingrédients sont là pour faire une bonne sieste. J'ajuste mon coussin ni trop haut ni trop bas juste à la bonne hauteur. Je m'allonge doucement pour me blottir dans le creux du fauteuil, je me sens serein et paisible, hummm ! Que je suis bien, quelle douceur ! Quelle béatitude !

    Au bout d'un instant, la lumière disparaît progressivement et l'obscurité s'installe. Soudain je me frotte les bras, j'ai froid, j'ai beau me couvrir j'ai toujours froid. Quelques instants plus tard une petite lueur apparaît petit à petit au loin derrière un drôle de forme. Cette forme ne m'est pas étrangère, on dirait une porte, tiens d'où vient-elle ? Je suis irrésistiblement attiré vers elle, mais le chemin qui nous sépare me semble long. Enfin j'arrive près de la porte, elle est immense, je n'arrive pas à voir la poignée, puis elle s'ouvre comme par magie. Quelle couleur étrange, je n'ai jamais vu une matière comme celle-ci, à la fois si légère, si douce, si lourde et si dure. A peine ai-je franchi le porche qu'elle se referme aussitôt derrière moi dans un bruit sourd.

    Je me retrouve face à un paysage inconnu, quelle beauté, les ruisseaux ont une eau couleur miel si limpide, ils coulent dans des plaines verdoyantes parsemées de fleurs aux multiples couleurs arc-en-ciel, des plantes exceptionnelles et d'une senteur qui embaume les narines. Quelle agréable odeur, il me semble reconnaître ce doux parfum, cette odeur enivrante, plus agréable que celle du musc. Les collines sont recouvertes de forêts magnifiques dont les feuillages s'étendent comme des parasols sur la végétation. La température est agréable, comme celle d'une journée de fin de printemps début de l'été, mi-fraîche mi-chaude, juste ce qu'il faut, à l'image de la brise lorsqu'elle caresse la cime des arbres pour les rafraîchir. Quel est ce son si doux qui parvient à mes oreilles…, on dirait le chant d'un oiseau…., mais quel est cet animal ?

    Rapidement une voix m'appelle au loin, quelle est cette voix ? J’ai du mal à l'identifier, je distingue à peine les formes, on dirait comme un mirage au loin dans le désert, la voix se rapproche, je n'arrive toujours pas à voir qui est son propriétaire.

    D'un coup tout disparais et je sens une sueur froide couler le long de ma colonne vertébrale, je suis trempé, mes entrailles se nouent, impossible d'avaler ma salive, je n'ose pas comprendre, quel effroi, quelle affreuse sensation, j'ai honte, j'ai peur, je suis glacé, je suis figé, incapable de bouger. Si le petit tas est celui de mes bonnes actions, alors le grand est celui de mes mauvaises actions. Irrésistiblement je ramasse un bout de papier, celui-ci raconte ce que j'ai volé, un autre comment j'ai menti à mon frère, un autre défini dans le détail les paroles obscènes que j'ai dites à ma sœur, un autre comment j'ai espionné mon voisin, un autre les promesses non tenues, un autre comment j'ai été orgueilleux... etc.

    Un des papiers attire mon attention : <<pri>>, je m'étonne que celui-ci se trouve dans cette pile. Enfin un espoir s'ouvre à moi, peut-être y aurait-il eu une erreur dans le trie ?

    Mais l'espoir est de courte durée, lorsque je retourne le parchemin il est inscrit : <<faites>>.

    Je suis angoissé, je n'arrive pas à arrêter mes larmes, j'ai beau pleurer, implorer, supplier, rien ni fait je suis obligé de les lire tous un par un, le temps me semble long, il semble s'être arrêté, toute ma vie est reprise sur ces quelques morceaux de parchemin, tout est noté avec minutie, le jour exact, l'heure à la seconde près, l'année, rien ni manque toutes mes actions y sont répertoriées.

    Je commence à réaliser tout le temps perdu à me pavaner, tout le mal que j'ai fait autour de moi, tous ces bienfaits perdus pour avoir négligé mon entourage et pour avoir prie ma religion à la légère.

    Instantanément, mes yeux se brouillent je ni vois plus, mes oreilles bourdonnent je n'entends plus, ma bouche impossible de l'ouvrir, ma langue d'habitude si éloquente est collée à mon palais, je ne sens plus le sol sous mes pieds, on dirait que je flotte dans les airs, ma gorge se rétrécit, elle me fait mal, quelque chose me serre autour du cou, j'ai du mal à respirer, que m'arrive-t-il ? Je ne sens plus cette odeur si agréable, au contraire qu'elle est cette puanteur nauséabonde qui me fait vomir ? Cette chaleur d'où vient-elle ?

    Elle est de plus en plus ardente, elle me saisit de toute part, pourtant je ne vois aucune lumière, aucune flamme, impossible de fuir, tout mon corps est paralysé, il prend feu, il se consume lentement comme si quelqu'un s'amusait à verser de l'eau au compte-gouttes sur les flammes pour ralentir la progression du feu sans pour cela l'éteindre. J'ai mal, j'ai l'impression de sentir ma peau partir en lambeaux, maintenant c'est au tour de ma chaire de se disloquer, ce n'est pas possible, j'ai mal, je souffre, j'ai beau me retourner dans tous les sens, rien ni fait, aucune position ne peut me soulager.

    Je comprends que ma situation est désespérée et j'essais à nouveau d'implorer une seconde chance pour pouvoir corriger mes nombreuses erreurs, rendre tout ce que j'ai volé, demander pardon à tous ceux que j'ai offensé par mes gestes, par mes paroles, je sens le repentir me saisir au fond de moi, mais rien ni fait personne ne me répond, je suis dans l'abîme.

    Au bout d'un moment une voix terrifiante par sa tonalité qui semble venir du fin fond des ténèbres, me dit sans aucun égard : <<puisque>>. Ce sont les seuls mots que j'ai entendus depuis une éternité, à part mes propres cris de douleur et de souffrance.

    Est-ce la réalité ou un rêve ?

    Si c'est la réalité : pourquoi personne ne m'a dit que j'étais dans l'erreur ? Pourquoi étais-je si aveugle ? Pourquoi étais-je si sourd ? Si c'est un rêve : quant est-ce que je vais me réveiller ?
    Dernière modification par SERAPHIN, 29 novembre 2006, 07h20.
    les anges ne meurent pas!

  • #2
    Merci d'avoir partagé avec nous ce beau texte!
    Tu connaitras le bonheur si ton existence s'inscrit dans les limites de la volonté de Dieu.

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    • #3
      Wouuu quelle entrée par un si beau texte … C’est bloumnesque (bloum c’est un mélange de Victor Hugo, Zola, Kafka, … de Fa). Etonnant ta facilité à raconter, à sublimer le détail, à romancer … Quel talent … Ecrits tu des bouquins ? Tu nous montres un grand potentiel …

      Bravo …



      Dernière modification par Adhrhar, 28 novembre 2006, 16h47.
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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      • #4
        merci SERAPHIN

        Quelle réflexion
        Quelle description
        Quelle remise en question de soi
        On s'y croirait, cela sent tellement le vrai, le vécu
        Et pourtant personne ne la vue
        On n'est pas le maître de son coeur...
        "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" A.L.
        les 3 singes de la sagesse : "je n'ai rien vu - je n'ai rien entendu - je n'ai rien dit"

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        • #5
          Je Deviens Grenat Par Vos Compléments

          Oups les mots m'échappe comme ils ont toujours su le faire, je dirais que nous vivant tous notre second monde qui nous appartiens a nous seul, où nous nous permettons qu'au proche d'accéder, rien qu'as nos moitiés
          Dernière modification par SERAPHIN, 29 novembre 2006, 07h15.
          les anges ne meurent pas!

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          • #6
            humm

            Salut SERAPHIN

            Je joins ma voix à celle des autres, votre texte, pour ne pas dire LE texte, est magnifique. Une histoire qui donne froid au dos.
            Par contre, ce qui m'a interpellé le plus c'est votre réponse aux compliments des forumeurs, elle est truffée de fautes d'orthographe.
            Je suis certain que vous avez oublié de donner la référence du texte
            Dernière modification par Diadème, 28 novembre 2006, 19h02.
            Nostalgie quand tu me tiens ..

            Commentaire


            • #7
              D'accord avec Diadème, même quand on compare ce texte avec for you my life. Impossible qu'il s'agisse du même auteur.

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              • #8
                laar1 = un auteur peut ecrire plusieurs choses completement differentes et peut alterner plusieurs styles d'écriture...

                Si vous êtes sur que le texte n'est pas de lui donnez en la preuve sinon abstenez vous !

                Commentaire


                • #9
                  euh vous aviez raison ( en fait il a juste oublié de dire que c'était une histoire une hakma quoi )

                  j'ai trouvé ceci sur un trés beau blog
                  http://airislam.**************/article-644044.html

                  ceci est une histoire, lisez et vous verrez ce que vous ressentirez après...

                  C'est un dimanche comme les autres, nous venons de terminer notre repas. Un repas tout à fait ordinaire sans excès, je me sens un peu fatigué, je vais me reposer un instant sur le fauteuil. Avant de me diriger vers celui-ci je jette un regard à travers la baie vitrée de la cuisine et j'aperçois la neige tomber à gros flocons, j'aime la voir flotter entre le ciel et la terre, surtout lorsqu'il n'y a pas de vent et que le ciel est clair. Je regarde le thermomètre extérieur qui affiche moins 3 degrés. Je me dirige maintenant vers la cheminée, j'attise le feu et je rajoute une grosse bûche pour le maintenir plus longtemps.

                  Tous les ingrédients sont là pour faire une bonne sieste. J'ajuste mon coussin ni trop haut ni trop bas juste à la bonne hauteur. Ma femme et ma fille sont dans la cuisine occupées à faire la vaisselle, l'une la lave et l'autre l'essuie, mon fils lui est déjà parti rejoindre ses amis pour jouer dans la neige. Je m'allonge doucement pour me blottir dans le creux du fauteuil, le bois crépite dans la cheminée, je me sens serein et paisible, hummm ! Que je suis bien, quelle douceur ! quelle béatitude !

                  Au bout d'un instant, la lumière disparaît progressivement et l'obscurité s'installe. Soudain je me frotte les bras, j'ai froid, j'ai beau me couvrir j'ai toujours froid. Quelques instants plus tard une petite lueur apparaît petit à petit au loin derrière une drôle de forme. Cette forme ne m'est pas étrangère, on dirait une porte, tiens d'où vient-elle ? Je suis irrésistiblement attiré vers elle, mais le chemin qui nous sépare me semble long. Enfin j'arrive près de la porte, elle est immense, je n'arrive pas à voir la poignée, puis elle s'ouvre comme par magie. Quelle couleur étrange, je n'ai jamais vu une matière comme celle-ci, à la fois si légère, si douce, si lourde et si dure. A peine ai-je franchi le porche qu'elle se referme aussitôt derrière moi dans un bruit sourd.

                  Je me retrouve face à un paysage inconnu, quelle beauté, les ruisseaux ont une eau couleur miel si limpide, ils coulent dans des plaines verdoyantes parsemées de fleurs aux multiples couleurs arc-en-ciel, des plantes exceptionnelles et d'une senteur qui embaume les narines. Quelle agréable odeur, il me semble reconnaître ce doux parfum, cette odeur enivrante, plus agréable que celle du musc. Les collines sont recouvertes de forêts magnifiques dont les feuillages s'étendent comme des parasols sur la végétation. La température est agréable, comme celle d'une journée de fin de printemps début de l'été, mi-fraîche mi-chaude, juste ce qu'il faut, à l'image de la brise lorsqu'elle caresse la cime des arbres pour les rafraîchir. Quel est ce son si doux qui parvient à mes oreilles…, on dirait le chant d'un oiseau…., mais quel est cet animal ?

                  Rapidement une voix m'appelle au loin, quelle est cette voix ? j'ai du mal à l'identifier, je distingue à peine les formes, on dirait comme un mirage au loin dans le désert, la voix se rapproche, je n'arrive toujours pas à voir qui est son propriétaire. Finalement elle arrive près de moi, elle me salut, d'un salut noble comme seul les cœurs purs peuvent le faire, dans un ton si doux, si serein et si délicat. Elle me questionne sur ma famille, sur mes amis, sur mes voisins, sur des personnes dont j'ai oublié les noms. Petit à petit il me semble reconnaître, ce visage, ses traits, cette voix, cette expression, c'est impossible! Serais-tu ma mère ? c'est incroyable toi tu es jeune, belle d'une beauté sans égale et tu es en bonne santé, tandis que ma pauvre mère lorsque je l'ai quitté, elle était âgée et malade, on pouvait voir le signe de la souffrance sur tout son corps.

                  La surprise passée, je m'approche d'elle le cœur plein de bonheur et de joie pour la prendre dans mes bras, la serrer contre moi, l'embrasser, lui dire tant de choses, lui dire tout simplement : <<je t'aime maman>>. Mais au moment fatidique ou mes doigts allaient toucher les siens, alors que nous étions si proche que je pouvais entendre son cœur battre, à peine l'ai-je frôlé que soudain une force me tire violemment vers l'arrière. j'ai beau crier : <<laissez moi l'embrasser, la toucher, la sentir, non je ne veux pas la perdre de nouveau, pitié rendez-moi ma mère>>. Mais hélas impuissant je me retrouve dans un lieu mystérieux face à deux collines, l'une est gigantesque je n'arrive pas à voir le sommet on dirait une montagne, peut-être aussi haute que le Mont Blanc. L'autre ressemble plus à un petit tas de sable à peine un mètre de hauteur, semblable à une petite dune sur la plage. C'est étrange elles ne paraissent pas être composées de terre, de cailloux ou de rochers mais plutôt de petits bouts de papier chiffonné, un peu comme du parchemin.

                  Je m'approche de plus petit tas, je ramasse un petit morceau de papier, quelle drôle d'écriture ? mais je la reconnais, c'est la mienne ! en plus c'est écrit en arabe, alors que je ne maîtrise pas cette langue. Cette encre on dirait, mais non se n'est pas possible ! horreur ! mais si…c'est…c'est du sang, je dirais même c'est le mien.
                  Des inscrptions sont reprises sur une seule face, je n'ose pas lire mais une force invisible m'oblige à le faire. Il est inscrit : <<branche d'arbre retiré de la voie publique>>. J'ai le sentiment qu'il faut que je lise la totalité de ces bouts de parchemin. Sur un autre il est noté : <<personnes que j'ai aidées>> et ainsi de suite … j'ai vite pris connaissance des informations reprisent sur les parchemins. Il n'y a pas grand chose d'important d'inscrit, vraiment pas quoi fouetter un chat.
                  Je suis attiré vers le plus grand tas, je ramasse un petit morceau de parchemin, bizarre sur ceux-ci les inscrptions sont reprises sur chacune des deux faces. Il y est inscrit : <<grossièretés que j'ai dites à ma mère tel jour à tel heure>>. D'un geste brusque je rejette violemment cette note. Je sens une sueur froide couler le long de ma colonne vertébrale, je suis trempé, mes entrailles se nouent, impossible d'avaler ma salive, je n'ose pas comprendre, quel effroi, quelle affreuse sensation, j'ai honte, j'ai peur, je suis glacé, je suis figé, incapable de bouger. Si le petit tas est celui de mes bonnes actions, alors le grand est celui de mes mauvaises actions. Irrésistiblement je ramasse un autre bout de papier, celui-ci raconte comment j'ai élevé la voix contre mon père, un autre ce que j'ai volé, un autre comment j'ai menti à mon frère, un autre défini dans le détail les paroles obscènes que j'ai dites à ma sœur, un autre comment j'ai espionné ma voisine, un autre ce que j'ai dit pour mettre la discorde dans ma famille, un autre les promesses non tenues, un autre comment j'ai été orgueilleux... etc.
                  Un des papiers attire mon attention : <<prières surérogatoires>>, je m'étonne que celui-ci se trouve dans cette pile. Enfin un espoir s'ouvre à moi, peut-être y aurait-il eu une erreur dans le trie ? mais l'espoir est de courte durée, lorsque je retourne le parchemin il est inscrit : <<faites par ostentation>>.

                  Je suis angoissé, je n'arrive pas à arrêter mes larmes, j'ai beau pleurer, implorer, supplier, rien ni fait je suis obligé de les lire tous un par un, le temps me semble long, il semble s'être arrêté, toute ma vie est reprise sur ces quelques morceaux de parchemin, tout est noté avec minutie, le jour exact, l'heure à la seconde près, l'année, rien ni manque toutes mes actions y sont répertoriées.

                  Je commence à réaliser tout le temps perdu à me pavaner, tout le mal que j'ai fait autour de moi, tous ces bienfaits perdus pour avoir négligé ma famille, mes frères, mes sœurs, mon entourage et pour avoir prie ma religion à la légère.
                  Instantanément, mes yeux se brouillent je ni vois plus, mes oreilles bourdonnent je n'entends plus, ma bouche impossible de l'ouvrir, ma langue d'habitude si éloquente est collée à mon palais, je ne sens plus le sol sous mes pieds, on dirait que je flotte dans les airs, ma gorge se rétrécit, elle me fait mal, quelque chose me serre autour du cou, j'ai du mal à respirer, que m'arrive-t-il ? Je ne sens plus cette odeur si agréable, au contraire qu'elle est cette puanteur nauséabonde qui me fait vomir ? cette chaleur d'où vient-elle ? elle est de plus en plus ardente, elle me saisit de toute part, pourtant je ne vois aucune lumière, aucune flamme, impossible de fuir, tout mon corps est paralysé, il prend feu, il se consume lentement comme si quelqu'un s'amusait à verser de l'eau au compte-gouttes sur les flammes pour ralentir la progression du feu sans pour cela l'éteindre. J'ai mal, j'ai l'impression de sentir ma peau partir en lambeaux, maintenant c'est au tour de ma chaire de se disloquer, ce n'est pas possible, j'ai mal, je souffre, j'ai beau me retourner dans tous les sens, rien ni fait, aucune position ne peut me soulager.

                  Je comprends que ma situation est désespérée et j'essais à nouveau d'implorer une seconde chance pour pouvoir corriger mes nombreuses erreurs, rendre tout ce que j'ai volé, demander pardon à tous ceux que j'ai offensé par mes gestes, par mes paroles, je sens le repentir me saisir au fond de moi, mais rien ni fait personne ne me répond, je suis dans l'abîme.
                  Au bout d'un moment une voix terrifiante par sa tonalité qui semble venir du fin fond des ténèbres, me dit sans aucun égard : <<puisque tu étais aveugle à nos signes, sourd à nos appels sur terre, alors maintenant nous nous allons respecter nos engagements et te faire jouir du châtiment prévu pour les renégats>>. Ce sont les seuls mots que j'ai entendu depuis une éternité, à part mes propres cris de douleur et de souffrance.

                  Est-ce la réalité ou un rêve ?
                  Si c'est la réalité : pourquoi personne ne m'a dit que j'étais dans l'erreur ? Pourquoi étais-je si aveugle ? Pourquoi étais-je si sourd ? Si c'est un rêve : quant est-ce que je vais me réveiller ?
                  Dernière modification par Absente, 28 novembre 2006, 23h59.

                  Commentaire


                  • #10
                    que dire

                    rien ! rien du tout !!!!
                    il vaut mieux !!!
                    d'ailleurs !


                    lily
                    la diablesse !
                    Dernière modification par lily, 29 novembre 2006, 00h28.
                    griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

                    lily
                    la diablesse!

                    Commentaire


                    • #11
                      à maysarah

                      laar1 = un auteur peut ecrire plusieurs choses completement differentes et peut alterner plusieurs styles d'écriture...

                      Quelqu'un qui maîtrise bien une langue peut à la rigueur commettre une ou deux fautes d'inattention, mais là, c'était flagrant.
                      En plus, Séraphin, lui, il a vu la pluie tomber à gros flocons!

                      Bravo pour la mise au point.
                      Dernière modification par Laari1, 29 novembre 2006, 00h57.

                      Commentaire


                      • #12
                        laari

                        oui j'ai lu cela !!!
                        mais j'ai lu ces interventions
                        que dire que dire !!!

                        rien a dire
                        il vaut mieux encore une fois !!!

                        seraphin :
                        la modestie est un habit que peu de gens aiment se vêtir !
                        elle est pourtant si belle et si discrete que meme la pudeur
                        lui fait honneur !


                        lily
                        la diablesse !
                        griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

                        lily
                        la diablesse!

                        Commentaire


                        • #13
                          Salut tous le monde
                          Les gars j’ai pas dis que c’est le mien, ni que je suis l’auteur de cette écris, ne me faite pas dire ce que j’ai pas dis !!!

                          Et si vous avais bien remarquer que saryta à bien dis merci d’avoir partager ce texte avec nous !!!
                          Dernière modification par SERAPHIN, 29 novembre 2006, 07h22.
                          les anges ne meurent pas!

                          Commentaire


                          • #14
                            Et si vous avais bien remarquer que saryta à bien dis merci d’avoir partager ce texte avec nous !!!

                            Moi, j'ai rermarqué ce que vous avez dit : Je Deviens Grenat Par Vos Compléments

                            Une façon bien fine et subtile de s'octroyer le texte, n'est-ce pas SARAPHIN ?
                            En ce temps de sécheresse l'ivraie abonde, une pluie salvatrice serait vraiment la bienvenue.
                            Nostalgie quand tu me tiens ..

                            Commentaire


                            • #15
                              Séraphin

                              Désolé, il ne fallait pas faire tomber la pluie en gros flocons du ciel vers la terre.
                              Dans le texte authentique, l'auteur regarde, entre le ciel et la terre, la neige tomber à gros flocons.
                              Et puis, les modifications que tu as apportées au texte original, surtout vers la fin, le rendent incompréhensible et plus ordinaire.

                              Bon, mais... disons que c'est un malentendu.

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