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20 AVRIL 2015 14:27
Bientôt 25 nouvelles stations de traitement d’eaux usées lancées
Inscrite au chapitre des priorités du nouveau quinquennat 2015-2019, l’extension des périmètres irrigués est en passe de révolutionner le secteur de l’agriculture, notamment dans les régions à fortes potentialités de production céréalières, maraichères et arboricoles.
Outre le renforcement du réseau de drainage et de raccordement depuis les barrages et les nappes souterraines, le développement des périmètres irrigués s’appuie parallèlement sur l’utilisation des eaux usées après leur recyclage. Un domaine dans lequel l’ONA, (office national d’assainissement) affilié au ministère des ressources en eau, est sur le point de gagner la bataille et réaliser des exploits.
Selon une feuille de route que vient de révéler l’ONA, à présent, le cap est mis sur la mise en services dans les prochains mois de pas moins de 25 nouvelles stations de traitement d’eaux usées dans les wilayas de Mila, Tiaret, Boumerdès, Ouargla et Saïda entre autres. La mise en service de ces dernières permettra d’assurer l’irrigation de pas moins de 70 000 hectares supplémentaires dédiés aux cultures connues pour leur forte demande en eau, comme les céréales et le maraichage.
A présent, le bilan établi par l’ONA fait ressortir une augmentation remarquable des capacités d’irrigation à partir des eaux usées traitées en l’espace de deux années grâce à la mise en service des stations réalisées depuis 2010. L’aboutissement de ces projets porte ainsi les volumes des eaux recyclées utilisés dans l’agriculture à 325 millions de m3 (mètres cubes) à la fin 2014, alors qu’en 2012, ces capacités de recyclage ne dépassaient pas les 45 millions m3.
Selon la responsable des stations de traitement auprès de l’ONA, Mme Nassima Bouamama, un plan d’action commun est en préparation en collaboration avec l’ONID (office national d’irrigation et de drainage) visant l’exploration de nouvelles sources d’irrigations autres que l’utilisation des eaux de barrage ou des nappes souterraines. L’objectif du quinquennat 2015-2019, faut-il le rappeler, est d’atteindre les deux millions d’hectares de surfaces irriguées à l’horizon 2020 afin de permettre à l’agriculture algérienne de réduire sa dépendance de la pluviométrie et aléas climatiques.
MaghrebEmergent
Bientôt 25 nouvelles stations de traitement d’eaux usées lancées
Inscrite au chapitre des priorités du nouveau quinquennat 2015-2019, l’extension des périmètres irrigués est en passe de révolutionner le secteur de l’agriculture, notamment dans les régions à fortes potentialités de production céréalières, maraichères et arboricoles.
Outre le renforcement du réseau de drainage et de raccordement depuis les barrages et les nappes souterraines, le développement des périmètres irrigués s’appuie parallèlement sur l’utilisation des eaux usées après leur recyclage. Un domaine dans lequel l’ONA, (office national d’assainissement) affilié au ministère des ressources en eau, est sur le point de gagner la bataille et réaliser des exploits.
Selon une feuille de route que vient de révéler l’ONA, à présent, le cap est mis sur la mise en services dans les prochains mois de pas moins de 25 nouvelles stations de traitement d’eaux usées dans les wilayas de Mila, Tiaret, Boumerdès, Ouargla et Saïda entre autres. La mise en service de ces dernières permettra d’assurer l’irrigation de pas moins de 70 000 hectares supplémentaires dédiés aux cultures connues pour leur forte demande en eau, comme les céréales et le maraichage.
A présent, le bilan établi par l’ONA fait ressortir une augmentation remarquable des capacités d’irrigation à partir des eaux usées traitées en l’espace de deux années grâce à la mise en service des stations réalisées depuis 2010. L’aboutissement de ces projets porte ainsi les volumes des eaux recyclées utilisés dans l’agriculture à 325 millions de m3 (mètres cubes) à la fin 2014, alors qu’en 2012, ces capacités de recyclage ne dépassaient pas les 45 millions m3.
Selon la responsable des stations de traitement auprès de l’ONA, Mme Nassima Bouamama, un plan d’action commun est en préparation en collaboration avec l’ONID (office national d’irrigation et de drainage) visant l’exploration de nouvelles sources d’irrigations autres que l’utilisation des eaux de barrage ou des nappes souterraines. L’objectif du quinquennat 2015-2019, faut-il le rappeler, est d’atteindre les deux millions d’hectares de surfaces irriguées à l’horizon 2020 afin de permettre à l’agriculture algérienne de réduire sa dépendance de la pluviométrie et aléas climatiques.
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