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Le moudjahid Chawki Mostefaï traite Messali Hadj de traître objectif et parle du drapeau

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  • Le moudjahid Chawki Mostefaï traite Messali Hadj de traître objectif et parle du drapeau

    “Le drapeau de Mme Messali n’a rien à voir avec celui de 1945”

    Il y a quelques jours, l’ancien membre de la direction du PPA, Chawki Mostefaï, nous a reçus en fin de journée chez lui, à Alger, dans une villa alliant style mauresque, sobriété et commodités des temps modernes. Une fois la porte ouverte, nous avons emprunté deux ou trois marches, faisant face à un vieux piano, puis traversé un long corridor éclairé par une porte-fenêtre, dressée sur le côté gauche du mur, avant d’accéder au bureau de celui qui, depuis au moins dix ans, revendique la paternité du drapeau algérien. Yeux bleus pétillants et sourire en coin, le médecin et militant de la cause nationale, qui ne fait pas ses 95 ans, s’est prêté à nos questions, avec simplicité et affabilité. Entretien.

    Liberté : Dr Mostefaï, vous prétendez que le drapeau algérien est votre œuvre, pourtant plusieurs sources révèlent qu’il a fait son apparition bien avant 1945. Sur quelles preuves vous basez-vous ?
    Chawki Mostefaï : En 1945, j’étais membre de la direction du Parti du peuple algérien. C’était la fin de la Seconde Guerre mondiale et, avec la signature de la Charte de l’Atlantique, il fallait absolument créer l’événement et montrer que les Algériens n’étaient pas contents de la colonisation. À l’époque, on se disait que les Français allaient organiser des défilés, avec leur drapeau, pour célébrer la victoire contre le nazisme. Il nous fallait donc un autre drapeau, notre drapeau. La direction du parti a chargé Hocine Asselah de trouver un exemplaire du drapeau, conçu par l’épouse de Messali Hadj, avec lequel ce dernier avait défilé en 1937. Pour nous, c’était le drapeau du parti et on voulait défiler avec. Une semaine après, Hocine nous informe qu’il n’y a pas trace de ce drapeau. Il nous dit aussi avoir rencontré un vieux militant qui se rappelait seulement des trois couleurs de ce drapeau, vert, blanc et rouge. Puisqu’il n’y avait pas trace du drapeau de 1937, on devait en confectionner un autre ! La direction a désigné Hocine Asselah, Chadli Mekki et moi, pour concevoir un ou plusieurs modèles de drapeau. On s’est réuni tous les trois et on m’a chargé de travailler dessus et de leur soumettre les modèles. C’est ce que j’ai fait. J’ai acheté du papier et le soir, à la maison, j’y ai consacré une nuit, jusqu’à deux heures du matin. J’ai fait plusieurs essais, 10 ou 15 modèles de drapeau.
    Parmi tous ces essais, j’ai gardé deux modèles de drapeau, l’un avec une grande étoile et un croissant et l’autre, plus classique, avec trois bandes : deux bandes vertes et une bande blanche. Il y a eu une discussion sur les positions de l'étoile et du croissant, sur les couleurs, la signification et les symboles des motifs envisagés.
    La direction a porté son choix sur le modèle actuel, à savoir le croissant à cheval sur le vert et le blanc et l'étoile dans le blanc à l'intérieur des deux pointes du croissant.
    Si je revendique la paternité du drapeau, c’est parce qu’il est le fruit de mon imagination. Je n’avais jamais vu auparavant le drapeau de 1937, je me suis fié seulement à mon jugement, pour sa conception.

    La fille de Messali Hadj affirme, elle aussi, que le drapeau actuel est celui de 1934, conçu et confectionné par sa mère, Emilie Busquant… ?
    Est-ce qu’elle a vu une seule fois le drapeau réalisé en 1934 ? Il est possible qu’elle l’ait vu plus tard… elle est peut-être de bonne foi. Si on demandait à dix Algériens de confectionner un drapeau de la nation algérien, avec le blanc, le vert et le rouge, y aurait-il deux ou trois modèles qui ressembleraient au drapeau de 1934 ? Il n’y a pas mille façons de le concevoir !

    Niez-vous le rôle joué par Emilie Busquant ? Est-ce parce qu’elle était l’épouse de Messali Hadj ou parce qu’elle était Française ?
    C’est un faux problème. Mme Messali a confectionné un drapeau, mais il ne ressemble pas du tout au drapeau de 1934 ni à celui brandi lors du défilé de 1945.
    Le drapeau de Mme Messali est vert avec, dans le coin gauche, un carré blanc dans lequel il y a un croissant et une étoile. Djenina Messali a-t-elle bien vu le drapeau de 1934 ? A-t-elle vu le drapeau de 1937 ? Je n’en sais rien.
    En revanche, je sais que c’est moi qui ai dessiné, en 1945, le drapeau qui deviendra l’emblème national. Si à l’époque, on avait retrouvé le drapeau de Mme Messali, il aurait été arboré le 1er mai 1945 dans le défilé et reçu la fusillade de la rue d’Isly (rue Larbi Ben M’hidi, ndlr). Son drapeau aurait été brandi également, le 8 mai, par Bouzid, le jeune Sétifien. Mais, le drapeau de Mme Messali n’existait pas physiquement. D’après la sœur de Guenanèche, il existait un seul exemplaire, mais il avait été scellé dans le mur de la maison de la sœur de Messali, à Tlemcen.

    Ne pensez-vous pas que l’emblème national est le résultat d’un long processus qui a impliqué la contribution de plusieurs personnes dans sa conception et sa confection ?
    Oui, on peut le concevoir sous cet angle. En 1945, on avait repris les couleurs qui avaient eu le privilège d’accompagner le cortège du stade du Ruisseau, où avait eu lieu la manifestation de 1937…
    J’allais répondre à l’article de Djenina Messali, mais Sid-Ahmed Ghozali (ex-chef du gouvernement, ndlr) m’a déconseillé de le faire. J’aurais rendu service à Djenina, car elle a besoin de maintenir le mythe de Messali, de faire durer la discussion sur le drapeau et sur Messali…

    Avec le recul, comment qualifieriez-vous Messali Hadj ? Partagez-vous l’avis de ceux qui l’accusent de trahison ?
    Messali était un traître objectif. Objectivement, il avait joué le rôle de traître, mais il n’avait pas l’intention d’être un traître. Il était loin de la doctrine de Lamine Debaghine qui, lui, croyait à la notion d’unité de la lutte révolutionnaire comme un objectif fondamental.

    Pourquoi aviez-vous démissionné en 1951 du PPA, avec 3 autres militants ?
    On reprochait à Messali son injustice, car il considérait que les membres de la direction du parti ne faisaient rien. En 1945, quand il est sorti de prison, il a trouvé le parti engagé dans la préparation de la lutte armée. Evidemment, il n’a pas dit non, il a été pour. Mais, Messali ne croyait pas à la lutte armée, parce qu’il était l’élève du parti communiste, de l’agit-prop, c’est-à-dire l’agitation-propagande. Selon lui, c’est par l’agitation-propagande, par les meetings et les manifestations, que l’on arrive à créer le pouvoir. Il n’avait pas compris qu’en 1951, l’étape d’agitation était dépassée…
    Que montrent les résultats des élections de l’Assemblée algérienne de 1948 ? Sur 60 sièges, les nationalistes avaient récolté 59, dont 57 sièges pour le PPA et 2 sièges pour l’UDMA. L’objectif stratégique que nous avions établi avait été atteint. La majorité du peuple algérien était pour l’indépendance totale et immédiate de l’Algérie, elle était pour une politique radicale. Il y a eu ensuite l’affaire berbériste, qui avait éclaté au sein du parti. En 1949, la crise berbériste était très grave pour la nation. Comment voulez-vous qu’on déclare la lutte armée avec la moitié de la population en conflit avec le PPA ? Sur instruction de la direction, je suis allé en France où j’ai passé deux ans, pour ramener les Kabyles, qui étaient les plus nombreux à la Fédération de France, à la notion de l’Algérie arabe. Il est clair qu’en Algérie, les Arabes sont venus avec l’Islam… J’ai expliqué que ce n’est pas le moment de discuter sur le plan ethnique ou racial, car l’objectif est d’abord l’indépendance. On ne pouvait pas affronter la lutte armée si on se bagarrait entre Kabyles et Arabes. J’ai dit que c’est un problème qui se règlera plus tard, dans le cadre de l’indépendance. Ce discours est passé et nous avons réglé le problème. Les militants entrés en dissidence sont revenus au parti.

    Et, que s’est-il passé alors en 1951, au Comité central du PPA ?
    En 1951, je suis rentré à Alger, pour la réunion du Comité central. La veille, j’ai pris contact avec Abderrezak Chentouf et Saïd Amrani, qui m’ont informé que Messali faisait n’importe quoi et paralysait l’activité du parti. Ils m’ont aussi dit que les négociations pour l’union avec les autres partis, l’UDMA, l’Association des Ulémas et le Parti communiste algérien, ont été interrompues, car l’UDMA et les Ulémas n’ont pas voulu que le PPA, entré dans la clandestinité, fasse partie de l’union, et parce que ces partis voulaient dénoncer toute action violente. Les nôtres n’avaient pas accepté. J’ai dit à Chentouf et à Amrani que c’était une erreur et je leur ai parlé de l’unité d’action. Le rassemblement de tous les partis était nécessaire pour préparer l’insurrection armée, qui serait non pas celle du parti mais du groupement des partis. L’action légale se fera à travers le MTLD (comme interface du PPA, ndlr), qui marchera avec les autres partis, sans dénoncer le PPA qui, lui, se chargera de l’action clandestine insurrectionnelle.
    Le lendemain, j’ai reparlé de tout cela, lors de la réunion du Comité central. J’ai terminé en disant que, de cette façon, le PPA sera indépendant et que le président du PPA, c’est-à-dire Messali, va se consacrer à la lutte armée, en devenant le chef de la lutte armée.

  • #2
    suite et fin

    Comment a réagi Messali Hadj à ce discours ?
    Messali a pris la parole pendant une heure, comme à son habitude et, à un moment donné, il a commencé à s’échauffer et a fini par dire : “Le parti, c’est nous, l’Algérie, c’est nous”. En entendant cela, c’est comme si on m’avait donné un coup sur la tête. Je me disais que cet homme devenait dangereux.
    Dans ma lettre de démission, j’ai écrit qu’il avait signé son acte d’incapacité de diriger le mouvement national. Je ne voyais pas ce que je faisais dans le parti, puisqu’il appartenait à une personne, aussi respectable fut-elle, et puisque l’Algérie avait besoin d’un seul homme pour lui redonner vie et la faire vivre. Lors de la réunion, j’ai déclaré : “Messieurs, je démissionne et je vais m’occuper de mes enfants”. Chentouf et Saïd Amrani se sont également levés et ont démissionné. Hadj Cherchali, lui, avait démissionné la veille. Voilà comment on a démissionné tous les quatre du parti…

    Bio express
    Chawki Mostefaï, ancien membre de la direction du Parti de peuple algérien, dirigé par Messali Hadj, est issu d’une grande famille de Bordj Bou-Arréridj. Il est né le 5 novembre 1919 à M’Sila où son père était cadi. En 1941, encore étudiant âgé d’à peine 21 a s, il accède à la direction du PPA sur proposition de Lamine Debaghine. Suite à des divergences avec Messali Hadj, il démissionne en 1951, lors de la réunion du Comité central du parti. Pendant la guerre de Libération nationale, Chawki Mostefaï est conseiller politique au département de la lutte armée (CCE/FLN) et ambassadeur du GPRA en Tunisie, puis au Maroc. Plus tard, il est désigné membre de l'Exécutif provisoire, chargé de préparer le référendum d’autodétermination et l’élection de la première Assemblée nationale constituante de l’État algérien. En sa qualité de coordinateur du groupe FLN, il est mandaté pour négocier avec l’OAS l'arrêt des violences, en particulier le projet de dynamitage du réseau d'égouts de la Casbah et de Belcourt, ainsi que l'adhésion de l’OAS aux accords d’Evian du 19 mars 1962.

    H. A.

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    • #3
      On demande à des historiques de nous éclairer sur des faits historiques, non de déclarer des jugements de valeurs, sans élément d'analyse qui permet de comprendre ces opinions, autrement que les conflits sous jacents et les rancunes qui y sont nés...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Aujourd'hui j'ai vu le drapeau Algérien de l'Emir Abdelkader la souche du drapeau actuel ... alors les arrivistes névrosés qui passent leur temps à traiter des hommes et des femmes qui ont donné le mieux et tout ce qu'ils pouvaient à ce pays

        sont de vrais lâches et des idiots et des sans culture en plus !

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        • #5

          Aujourd'hui j'ai vu le drapeau Algérien de l'Emir Abdelkader la souche du drapeau actuel ... alors les arrivistes névrosés qui passent leur temps à traiter des hommes et des femmes qui ont donné le mieux et tout ce qu'ils pouvaient à ce pays

          sont de vrais lâches et des idiots et des sans culture en plus !

          peu clair ton post

          le drapeau de l'émir , deux bandes vertes horizontales qui encadrent une bande blanche médiane, n'a rien à voir avec celuis qui a été dessiné par le Docteur MOSTEFAI , un révolutionnaire exemplaire selon le témoignage de ceux qui l'ont connu .

          celui qui a renoncé à une carrière politique qui aurait pu être plus brillante et rentable ne peut que nous apporter des témoignages précieux

          merci Docteur MOSTEFAI , vous êtes digne des médecins révolutionnaires qui ont sacrifié leur vie et leur carrière professionnelle pour l'Algérie.

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          • #6


            On demande à des historiques de nous éclairer sur des faits historiques, non de déclarer des jugements de valeurs, sans élément d'analyse qui permet de comprendre ces opinions, autrement que les conflits sous jacents et les rancunes qui y sont nés...
            encore faut-il que le Ott comprenne ce que le toubib cultivé,instruit à la vieille école coloniale, possédant bien son français, dit.

            MESSALI pour lui est un traitre OBJECTIF. Le toubib, invité à dire ce qu'il pense du révolutonnaire de tlemssani, précise que sans jugement personnel , il ne s'en tient qu'au consatat. MESSALI est un traitre. L'histoire le prouvera. Il sera celui qui à la tête du MNA collaborera avec le colon pour faire la chasse au FLN.

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            • #7
              ya3tik essa7a ya Khore !!!
              Dès fois, tes interventions, comme celle que tu viens de commettre sont d'une telle clarté et tellement lumineuses que je suis tenté de revoir mon opinion à ton sujet ... mais parfois, .... enfin, je ne sais plus où te classer !

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              • #8
                MESSALI pour lui est un traitre OBJECTIF. Le toubib, invité à dire ce qu'il pense du révolutonnaire de tlemssani, précise que sans jugement personnel , il ne s'en tient qu'au consatat. MESSALI est un traitre. L'histoire le prouvera. Il sera celui qui à la tête du MNA collaborera avec le colon pour faire la chasse au FLN.
                On voit bien les amitiés et ressorts tribaux. Messali est le père du nationalisme algérien, il a fait face à une fronde des centralistes, qui ne souhaitaient pas de la révolution armée, qui les effrayait, et avant de berberistes, dont est issu ton médecin. La scission du MTLD a généré 2 mouvements, le FLN et le MNA, qui ont lutté chacun à sa manière pour s'imposer, d'abord en terme de date de déclenchement de la révolution, ensuite pour la lutte contre le colonialisme. Plusieurs tentatives d'unification des rangs ont échoués, pour plusieurs raisons internes au mouvement national et externe, et à la suite de la dernière conciliation de Filali au Caire, que Benbella a voulu acheter avec un poste, qu'il a été décidé en Autriche de liquider des mai 1955 de liquider physiquement le MNA, qui a cette époque n'avait aucun lien avec les français. L'elimination en France et en Algérie des membres du MNA fut particulièrement sanglante. Les reproches de liens avec le colonialisme est principalement du a Bellounis, effrayé par le massacre de Melouza, en 1957, s'est ralie à la France. Il a été désavoué par Messali.

                Il n'y a rien d'etonnant de te voir, que Brassens a très bien décrit, abander dans des insultes, sans apporter aucun élément d'appréciation, que des jugements de valeurs. Je ne serais pas de ceux qui cracheront sur des figures nationales respectables, pour faire une carrière politique, contrairement à de vieux séniles qui crachent sur toute l'Algerie, son passé et son présent pour exprimer son aigreur de vieux shnok, adepte des oulema, qui au crépuscule de sa vie n'a pas encore la sagesse que l'age devrait produire. La encore Brassens a bien raison...
                Dernière modification par ott, 22 avril 2015, 12h48.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Comment peut on être un traître en passant une bonne partie de sa vie en taule,voir même lui refuser le droit d'enterrer sa femme,vivre en exile?
                  Accepter certaines propositions de De Gaule,dont le FLN avait réfuté,ne fait pas de lui un traître.
                  Dernière modification par guediri, 22 avril 2015, 23h32.
                  My will is strong,it's my won't that is weak.

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                  • #10
                    Aloha
                    alors les arrivistes névrosés qui passent leur temps à traiter des hommes et des femmes qui ont donné le mieux et tout ce qu'ils pouvaient à ce pays

                    sont de vrais lâches et des idiots et des sans culture en plus !
                    Exactement Aloha !

                    Un homme qui a passé sa vie entière à lutter pour l'indépendance de l'algérie, pour élever la voix des algériens à l'ONU, et qui a passé le 3/4 de sa vie en prison à cause de çà, est devenu un traitre pour ceux qui veulent régler leur comptes ou justifer leur passé douteux, ou ceux qui se délectent de cette indépendance depuis leurs fauteuils, et s"accoquinent sans aucune honte avec les ennemis de leur peuple !

                    Honteux de laisser des minables casser les vrais patriotes algériens !

                    Il n'y a que les vrais historiens qui sont à même d'évaluer les apports des uns et des autres pour notre indépendance, tout en écartant toutes les mesquineries qu'on pu faire nos mohdhahidines les uns aux autres. Et Dieu sait qu'il y en avait.
                    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                    • #11
                      Honteux de laisser des minables casser les vrais patriotes algériens !
                      Le Docteur MOSTEFAI n'est pas un minable mais un patriote intelligent et lucide.
                      Fais un tour dur le net pour voir la vidéo où iil s'adresse aux Français pour leur demander de ne pas suivre les extrémistes et de rester chez eux aux côtés des Algériens dans un pays qui a tellement besoin d'eux...Son discours s'inscrit dans la mission que lui avait confié le GPRA pour discuter avec l'OAS pour mettre fin à la politique de terre brûlée et rassurer les pieds noirs sur leur devenu dans l'Algérie indépendante .
                      BENKHEDDA , ABBAS ET BIEN d'autres intellectuels de premier ordre algériens étaient derrière MOSTEFAI . Sans la traitrise du vieux général gaouri , l'Algérie aurait été de nos jours le pays le plus avancé d'Afrique. Un équivalent du pays de MANDELA , en beaucoup mieux et plus costaud.

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                      • #12
                        oui khore c'est de ce drapeau que je parlais ...
                        il y avait du vert et des bandes
                        il n'a peut être rien avoir en tant que tel oui ... mais vois tu je suis de ces personnes qui savent ce que veut dire contexte et c'est pour ça que j'ai dit souche ... je ne sais absolument pas, si celui qui a inventé le drapeau actuel a ou non considéré le drapeau de l'Emir AEK

                        le plus émouvant est qu'il y avait un tableau de la tête du soldat dont la tête est en France exposée ... je ne sais où

                        j'étais dans sa maison ! vraiment émouvant cet après midi là !

                        je suis tout à fait d'accord sur la gestion ... on aurait pu mieux faire ... un peu comme Mandela ... mais tout le monde n'est pas Mandela ! qui par ailleurs, aimait l'Algérie rend hommage à ses hommes et à ses femmes
                        Cependant, Je ne suis absolument pas d'accord avec toi tu sembles être content du titre du topic !
                        Dernière modification par Aloha, 23 avril 2015, 08h23.

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                        • #13
                          Merci Pomaria ... merci pour ta capacité d'exprimer ,comme elle mérite, l’âme de ce pays.
                          Tu es vraiment important pour remettre les choses dans le contexte et œuvrer à ce qu'il fasse bon vivre dans ce pays pour toutes et tous ...
                          Je partage et tous les algériens partagent l(importance de ta pensée je suis fier de ton existence ...

                          Commentaire


                          • #14
                            Sans la traitrise du vieux général gaouri , l'Algérie aurait été de nos jours le pays le plus avancé d'Afrique. Un équivalent du pays de MANDELA , en beaucoup mieux et plus costaud.
                            J'allucine ou il est vraiment fou. Charles de Gaule est le général gaouri qui est qualifié de traître ou il parle de Salan...

                            C'est pas possible qu'il soit capable de dire ça le bougre...
                            Dernière modification par ott, 23 avril 2015, 16h33.
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Messali était un traître objectif. Objectivement, il avait joué le rôle de traître, mais il n’avait pas l’intention d’être un traître.
                              Mostefai ne dit que Messali est traitre, il nuance.
                              Le FLN a toujours rangé Messali parmi les traitres jusqu'à dernièrement. Comment se fait-il qu'il ait changé d'avis. Pour moi, c'est la question la plus importante.

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