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Au coeur de plusieurs scandales de corruption, Chakib Khelil réfugié en Iran...!

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  • Au coeur de plusieurs scandales de corruption, Chakib Khelil réfugié en Iran...!

    De source sûre, nous apprenons que l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, s’est installé, depuis quelque temps, en Iran. Est-ce pour «asile politique»? Hier mardi, nous avons pris attache avec l’ambassade de la République islamique d’Iran à Alger . Après avoir noté notre question, l’on nous a signifié d’attendre une «réponse après vérification» auprès de qui de droit. Une «réponse» que nous attendons toujours…

    Toujours est-il, cette nouvelle destination de celui qui, après Abdelmoumène Khalifa, est, incontestablement, l’homme que n’importe quel juge algérien aurait souhaité avoir en face de lui, suscite bien des interrogations. Chakib Khelil a-t-il choisi de son propre chef de se réfugier au pays des mollahs ou alors l’a-t-on conseillé de le faire ? Cette deuxième hypothèse est d’autant plus plausible que, depuis surtout «la Révolution» iranienne en 1979 et mis à part la parenthèse de 1992 due à l’ex-FIS, l’Algérie est pratiquement l’un des rares pays à avoir constamment gardé de bonnes relations avec Téhéran.

    Plusieurs fois, Alger a eu à jouer les intermédiaires entre les Iraniens et les autres : les Américains à propos des otages au Liban, les Irakiens et bien d’autres affaires encore, qu’elles soient publiques ou secrètes. Sous Bouteflika, les relations bilatérales frôlent quasiment l’excellence avec un intense échange de visites officielles à tous les niveaux et une parfaite coordination au niveau de l’Opep, notamment. Ceci d’un côté. D’un autre côté, celui qui, avec Abdelhamid Temmar, Mourad Medelci et Abdelatif Benachenhou faisait la pluie et le beau temps dans toute la sphère économique du pays pendant une décennie, a toujours été un pilier du cercle présidentiel. A peine arrivé au pouvoir en 1999, Abdelaziz Bouteflika rappelle Khelil à ses côtés. D’abord comme conseiller à la présidence en novembre avant d’être nommé dans son premier gouvernement, le 26 décembre 1999, comme tout-puissant ministre de l’Energie et des Mines.

    Ami d’enfance de Bouteflika, Chakib Khelil arrive à la tête de ce secteur stratégique quasiment en même temps que l’embellie providentielle et sans précédent qui frappera durablement les marchés pétroliers mondiaux.

    Durant plus d’une décennie durant laquelle Chakib Khelil régnera sur le secteur, le prix du baril a constamment atteint des pics vertigineux au point d’atteindre les 140 dollars. Les dollars pleuvaient, et la Sonatrach connaîtra un boom extraordinaire qui, naturellement, en appelait, en même temps, à des investissements colossaux. Essentiellement étrangers.

    La Sonelgaz aussi offrira un autre eldorado pour les investisseurs étrangers, sans compter le gigantesque programme des douze stations de dessalement d’eau de mer dont Chakib Khelil avait également la charge. Dans l’absolu, rien d’anormal à tout cela. Or, outre sa proximité avec Bouteflika, Chakib Khelil en avait une autre beaucoup moins «innocente» : celle d’avec les compagnies pétrolières américaines. Et cela avait failli être déjà fatal à l’Algérie dès 2003.

    A la surprise générale, le duo Bouteflika-Khelil imposait une suicidaire nouvelle loi sur les hydrocarbures qui allait lever la souveraineté nationale y compris sur les réserves nationales. Une loi qui, heureusement, aura fini par être annulée par une nouvelle, votée en 2004. Par contre, la corruption qui gangrènera le secteur s’avérera si immense que l’on assistera à une série de scandales sans précédent dans toute l’histoire du pays.

    D’abord l’affaire BRC en 2008, puis les affaires Sonatrach 1 et Sonatrach 2 pour ne citer que les plus colossales. Un beau matin de décembre 2009, les Algériens apprendront avec stupéfaction que les principaux dirigeants du géant Sonatrach, son P-dg en tête, avaient été arrêtés durant la nuit. Le service anti-corruption des services de sécurité avait mené une enquêté minutieuse qui avait abouti à démanteler ce véritable «réseau». Pour des considérations de procédure, seul le ministre en exercice, Chakib Khelil donc, ne sera pas inquiété ce jour-là. Pour cela, il fallait bien sûr l’accord et le feu vert de Bouteflika. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce dernier… s’éclipsera. Des semaines durant, l’homme avait tout simplement «disparu» : aucune activité, aucune image, absolument rien ! Il ne refera «surface» que sous la forme d’une vraie mise en scène à laquelle Zinedine Zidane et sa famille participent à leur insu. Et encore, Bouteflika n’est apparu ce jour-là que pour démentir une folle rumeur le concernant. Il aura fallu attendre la fin mai 2010 pour que Bouteflika reprenne réellement lorsqu’il procédera à un vaste remaniement du gouvernement.

    Contraint, il limogera Chakib Khelil du gouvernement. Pour autant, il ne le lâchera jamais ! Même un mandat d’arrêt international prononcé en août 2013 par le procureur général près la cour d’Alger contre l’ancien ministre de l’Energie sera vite «enfoui» dans une jungle de procédures dont seule la justice a le secret…
    source: ouvalalgerie

  • #2
    du n'importe quoi

    les Iraniens ne donneraient pas asile à un ripoux Américano- Algérien , qui a mangé aux rateliers des services américains et algériens en tirant la couverture à lui...

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    • #3
      Les ricains ne sont pas cons, après avoir saboter l'Algerie ils lui ont assigné une nouvelle mission

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      • #4
        La source première de cet article est le quotidien Le Soir d'Algérie, qui en fait sa une aujourd'hui, d'ailleurs.

        Même si, perso, je subodore une énième escarmouche dans le cadre de la traditionnelle guéguerre interclanique, par presse interposée, je serais tout de même enclin à penser qu'il n'y a pas de fumée sans feu...
        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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        • #5
          Le régime iranien est en train de se libéraliser (en tout cas à première vue...!) et Chakib Khelil y va pour y tenter sa chance pour y faire des affaires (vu "son expérience" et son CV qu'il espère que les compagnies iraniennes du Pétrole lui reconnaissent...!) ! TIME IS MONEY ! Il n'a pas assez de tout ce qu'il a pris à l'Algérie!!! Enfin je pense que les Iraniens ne sont pas assez idiots pour comprendre pour qui roule Chakib Khelil : pour Halliburton et les milieux sionistes qui commencent à envoyer en Iran des "hommes d'affaires arabes" en couverture car ils savent parfaitement qu'en envoyant sans masque un des leurs : il sera rapidement démasqué ! Chakib Khelil nous a apporté la preuve de toute cette corruption à grande échelle en Algérie par son scandale et la preuve que les milieux sionistes y sont implantés !
          Dernière modification par choucha, 24 avril 2015, 05h22.

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          • #6
            Toute la question est: "Est-ce qu'il y trouvera assez de whisky pour étancher sa soif légendaire?"oeilfermé
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              à un ripoux Américano- Algérien
              Je suis porté à croire que Khelil n'a pas la citoyenneté américaine.

              Quand un américain prend une autre citoyenneté, il perd l'américaine et la réciproque est vrai c'est `dire si quelqu'un prend la citoyenneté américaine, il doit renoncer à celle d'origine.

              J'ai eu des collègues américains qui ont perdu leur citoyenneté américaine car ils ont pris la citoyenneté canadienne ... et je connais 3 algériens qui étaient obligés de renoncer à leur citoyenneté algérienne en prenant la citoyenneté américaine.....

              Qu'en est-il du cas de Khelil?
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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              • #8
                Qu'en est-il du cas de Khelil?
                Dans un entretien accordé à un journal arabophone (El-Bilad), l'été dernier, il a nié avoir la citoyenneté américaine...
                كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                • #9


                  Chakib Khelil dans le viseur du juge fédéral US chargé du dossier SONATRACH/KBR/BRC

                  L'administration US nomme un juge fédéral pour enquêter sur le dossier des affaires de corruption liée aux sociétés SONATRACH/KBR/BRC/HALLIBURTON.

                  Dans le viseur de la justice américaine, Chakib Khelil le tout puissant manitou du secteur de l'énergie en Algérie pendant plus d'une décennie, mais également des sommités politiques encore plus importantes très proches de Bouteflika. ----------------------------------------¬------------------------------
                  Contrats Sonatrach et biens illicites
                  Chakib Khelil pisté par les Américains


                  le 17.03.13
                  Le gouvernement américain a nommé un juge fédéral pour enquêter sur des contrats passés entre Sonatrach et des sociétés américaines impliquées dans le secteur de l'énergie et des hydrocarbures. Selon nos sources, il semblerait que la justice américaine va étendre également ses investigations sur la légalité des biens acquis par l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, sur le territoire américain.


                  La tentaculaire et scabreuse affaire dans laquelle s'enferrent des ex-dirigeants de la toute-puissante Sonatrach n'en finit pas de livrer ses secrets. Les ramifications du scandale s'étendent outre-Atlantique.
                  Un juge fédéral a été nommé pour enquêter sur les marchés décrochés par les firmes pétrolières américaines en Algérie, selon des sources sûres. Les différents contrats passés entre des sociétés pétrolières américaines et la compagnie algérienne, Sonatrach, seraient sous la loupe de la justice américaine. Ainsi, après les justices italienne et canadienne, c'est au tour des juges américains de «fouiner» dans les obscurs contrats dans lesquels des dirigeants du secteur de l'énergie algériens ont plongé Sonatrach.


                  Réévaluations et pots-de-vin
                  Les gros contrats «remportés» en Algérie particulièrement par la compagnie pétrolière US Anadarko et la texane Kellogg Brown & Root (KBR), anciennement filiale de Halliburton (spécialisée dans l'engineering, la construction et la transformation des ressources en hydrocarbures), ont éveillé des soupçons aux Etats-Unis.
                  Selon nos sources, les contrats signés durant les années 2000 ont «avantagé» les compagnies américaines par rapport aux compagnies concurrentes, moyennant des commissions occultes.


                  Des pots-de-vin qui seraient autrement plus élevés que ceux versés par la société italienne, Saipem, aux dirigeants de Sonatrach. Trop de contrats soulèvent des soupçons ! La compagnie KBR a, à elle seule, «remporté dans des conditions douteuses» quatre gros marchés. Celui d'In Amenas portant sur la collecte du gaz fluide hydrocarboné.
                  Un second contrat à Hassi Berkine portant sur la fourniture de services EPC pour une grande expansion d'une installation de traitement ; un troisième marché de grande envergure à In Salah portant sur la réinjection du CO2 dans des puits pour réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Mais le plus gros marché reste le projet de GNL de Skikda signé le 9 juillet 2007 entre Sonatrach et KBR, qui était d'une valeur approximative de 2,8 milliards de dollars. «KBR est chargée en vertu de ce contrat de la réalisation d'un train de gaz naturel liquéfié (GNL) à Skikda.  (...)», selon la firme américaine.

                  Le ministre de l'Energie de l'époque, Chakib Khelil, était à la manœuvre. Il serait intervenu pour «favoriser» KBR, alors que la société japonaise JGC, en compétition pour décrocher le juteux marché, avait fait une offre moins-disante.
                  Elle avait proposé la réalisation du projet à seulement 2,5 milliards de dollars avec une durée de réalisation de 36 mois, soit une année de moins que la proposition de la compagnie américaine.

                  Le juge fédéral nommé aux USA, chargé également d'enquêter sur d'autres marchés décrochés par les sociétés américaines dans le monde, se serait intéressé à de supposées malversations qui ont émaillé la signature des contrats entre les compagnies américaines et la société nationale avec comme meneur des «opérations» celui qui a tenu les rênes de Sonatrach pendant dix ans. Homme du «clan présidentiel», comme il aime à se présenter, Chakib Khelil serait donc au centre d'une enquête aux USA. Il serait ainsi «sous surveillance du FBI pour des avoirs d'un montant considérable outre-Atlantique», à en croire le magazine Jeune Afrique dans sa dernière livraison. Le magazine assure que «deux équipes d'enquêteurs ont discrètement séjourné à Alger, fin 2012 et début 2013, afin de compléter les informations déjà recueillies aux Etats-Unis».
                  El WATAN

                  Chakib Khelil et les contrats gré à gré :



                  La mission de Chakib Khelil était de vendre l'Algérie aux Américains :



                  Hocine Malti sur Chakib KHELIL et les stratégies de spoliation :

                  Dernière modification par choucha, 24 avril 2015, 05h24.

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                  • #10
                    Les corrompus mangent le feu dans leurs ventre, eux et leurs enfants, leurs chair poussent par le haram
                    Il n y'a aucune justice ici bas, pour ça on attend l'au dela, pour voir le procés des rachis et mourtachis et autres

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                    • #11

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                      • #12
                        COMMENT BOUTEFLIKA A PILLÉ L’ALGERIE

                        Lorsque Bouteflika fait appel à Chekib Khellil pour diriger l’Energie, il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.

                        Il n’apportera donc stricto-senso aucune valeur ajoutée à l’Algérie.
                        Mais si Bouteflika fait appel à lui et le maintient 10ans durant au même poste, ce n’est sûrement pas pour ses compétences. Ce critère n`est pas – loin s`en faut – sa préoccupation, comme le montrent les CV de sa `dream team`: Khellil, Temmar, Benachenhou, Medelci, Terbeche, Djoudi, etc`. Le Ministère de l’Energie n`a-t-il pas toujours été ‘une planque dorée’: le moins exposé aux résultats car poussé par les deux moteurs que sont Sonatrach et Sonelgaz?


                        Mais, au-delà de sa loi sur les hydrocarbures, Chekib Khellil apporte avec lui – tout de même – une expertise dont la Banque Mondiale en est le creuset : l’art de la corruption légale. Car faut-il le préciser, selon son précédent Président Paul Wolfowitz : « Le temple planétaire de la corruption légale a pour quartiers généraux : la Banque Mondiale ». Chekib Khellil va donc mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika. Portée par des travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques , en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient l’eldorado pour tous les experts de la surfacturation.

                        Quand des journalistes l’interrogent sur l’extrême abus constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, Chekib Khellil répondit – rapporté par le Soir d’Algérie - à la marge : ‘le Ministère de la Défense l’utilise tous les jours !’. Hors sujet ? Non, il y a un message subliminal dans cette réponse : ‘si vous sous-entendez que la clause d’urgence est un moyen de détournement de sommes colossales pour le clan de Bouteflika, sachez que les militaires s’en donnent à cœur joie aussi’! La réponse est une menace directe proférée à toute personne ou entité mal intentionnée !! Elle est d`ailleurs dans le même esprit que l’histoire du pot de miel de Bouteflika et dévoile le piège dans lequel il a voulu enfermer tous ses adversaires.

                        Grâce à la clause d’urgence, Bouteflika trouve le moyen de ‘démocratiser’ le pillage de l’Algérie en prenant soin de ‘mouiller’ tout le monde, chacun à son niveau : ministres, généraux, cadres, fonctionnaires, ouvriers, etc. Toute personne évoluant à côté d’un pot de miel est ‘invitée’ tacitement à y tremper les doigts et pour les plus futés : les mains ! C’est à peine s’il ne théorise pas son approche envers les décideurs traditionnels : ‘pour que le peuple ne vous répète plus ‘min ayna jak hada’ en vogue dans les années 70/80/90, facilitez-lui ‘l’accès au vol’ avec pour chacun sa quote-part en fonction de ses responsabilités et de ses capacités. Vous, moi et mon clan prélèverons nos 5 à 10% sur les contrats mirifiques à plusieurs milliards dollars que nous nous chargerons de lancer vite, massivement et continuellement, sous le prétexte que l’Algérie a un retard à rattraper ‘en tout’.

                        Et les gueux qui constituent ce petit peuple le feront aussi à leurs niveaux, sans retenue et sans merci, ne vous inquiétez pas ! Et personne ne sera puni ou très peu. De temps en temps nous mettrons en prison quelque PDG – comme ceux de la BADR ou d`Algérie Telecom – pour montrer qu`on a le sens de l`Etat mais que nous nous empresserons d`acquitter. Le procès Khalifa n’a-t-il pas révélé que de ‘hardis entrepreneurs’ s’associent avec des Israéliens pour gagner douteusement des contrats en Algérie et transférer ensuite leurs revenus en France ? A-t-on cherché à enquêter? Que non ! Amar Saïdani, ancien Président de l’APN – monument de la démocratie populaire (!) - architecte d’un détournement de plusieurs dizaines de milliards a-t-il été inquiété ? Absolument pas. C’est normal. Dans la logique de Bouteflika, s`attaquer aux malversations des ‘grosses pointures’ du système c’est se tirer une balle dans chacun de ses pieds. Leurs méfaits ne sont-ils pas le résultat logique de ses calculs ?
                        Ainsi le prix du pétrole aidant, Bouteflika se prend à considérer qu’il peut tout acheter : les projets, les consciences nationales et internationales, de furtifs et futiles rendez-vous (Eva Joly, Steve Balmer (???), Jean Pierre Elkabach, etc..) et même, croit-il, les performances des athlètes. Ne leur promet-il pas des récompenses mirobolantes s’ils décrochaient des médailles aux JO de Pékin? Exactement ce que fait Omar Bongo depuis 25 ans : une fortune à vie pour toute médaille rapportée.

                        Dans ce pays corrompu jusqu’à l’os, l’heureux gagnant n’a pas encore pointé à l’horizon et le peuple gabonais n’a pas fini d’attendre que son drapeau se hisse dans une enceinte olympique. Quant aux athlètes algériens, ils ont réussi – sans l’argent de Bouteflika – à devenir champions olympiques et champions du monde (à l’image de Boulmerka et de Morcelli) en pleine décennie noire, sans avoir d’autre idéal que celui de leur pays.
                        Ce qu'ignore Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés – à l’image de ces collégiens qui passent de classe en classe grâce au copiage et au piston, donnant l’illusion qu’ils sont de bons élèves, jusqu’au jour où le baccalauréat les bloque à jamais - la performance est le résultat d’un travail sérieux, de l’abnégation et de la lucidité. En sport comme en politique.
                        Comment s’étonner alors que face à cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?
                        Dernière modification par choucha, 25 avril 2015, 02h47.

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                        • #13
                          « La malédiction pétrolière »

                          Par : Y.Mérabet

                          Un peuple castré et ses richesses volées


                          L’Algérie un beau pays, fée du bassin méditerranéen, de son vaste désert jailli cet or noir au pouvoir magique. Un pays veillant, et fière et enthousiasmé de sa jeunesse. L’enthousiasme de notre jeunesse, son énergie et l’élan formidable insufflés par la fin de cent trente-deux années cauchemardesques, offre aux Algériens autant d’atouts pour vivre dans la joie et le bonheur. Les revenus de la manne pétrolière, judicieusement utilisés, devaient lui permettre d’affronter les affres de la misère et du sous-développement et de prendre à bras-le-corps les problèmes de la reconstruction du pays. Le destin des Algériens est lié à l’histoire de son pétrole, cette richesse divine, devait servir à son bonheur et non à son péril. Et on ne fait que constater, plus d’un demi-siècle plus tard, que le bonheur de ce peuple lui a été volé par ses dirigeants et que le pays est devenu un enfer, tandis que le sort de millions d’Algériens n’est que mal vie et souffrances, voire sang et larmes. Pourquoi ce don du ciel qui casse joie et bonheur est-il devenu source de malheurs? Rien à faire devant cette « malédiction pétrolière » venue du ciel, sinon d’essuyer ses larmes, de panser ses blessures et d’attendre le tarissement de tous les gisements pétroliers pour que cette malédiction disparaisse. L’Algérie est malade de ses dirigeants, pas de son pétrole, ni encore de l’usurpation des terres à ses authentiques propriétaires devenu un tribut de guerre (ghanima). Ces dirigeants despotiques se sont emparés du pouvoir par la force des armes devant très tôt au lendemain de l’indépendance, un pouvoir familial illégitime de successeurs corrompus qu’ils ne veulent pas encore pas remettre le pouvoir à son propriétaire légitime, le peuple ? Un pouvoir en péril qui sombre dans le cycle infernal et perpétuel et qui fait de nos hydrocarbures et de nos terres son bien personnel. C’est pourquoi l’Algérie n’est aujourd’hui ni une république démocratique ni populaire, ni même une république à ce que proclame son nom officiel. La malédiction n’est pas dans son pétrole, mais dans le système de gouvernance, qui attribue tout le pouvoir à un homme éventail dirigé par un clan d’hommes invisibles. Cette malédiction s’incarne dans le mode de transmission de ce pouvoir scindé en deux clans, celui de l’entourage du président élu plus ou moins démocratiquement par le peuple et de l’autre partie qui se proclame être l’authentique « famille révolutionnaire », c’est elle qui gouverne le pays de long en large. Cette phalange de hors-la-loi, est une mafia politico-économique des affaires native d’une région du pays bien déterminée, qui détient le pouvoir, depuis la nuit des temps. Elle gomme et dégomme, place et déplace les walis, les ministres et les Chefs d’État, peut créer ou éteindre les feux des conflits et se sert de l’argent du peuple, ils règnent en maître. Les affaires de corruption dénoncées à la justice aboutissent, se terminent souvent par un non-lieu ou se font traîner sur des interminables ‘moudayala’ qui s’étalent sur des décennies (le temps qu’ils soient archivées après 10 ans), pour deux mandats maximum d’un pouvoir présidentiel. Cette remarquable conspiration a pour but de protéger le pillage de nos richesses nationales par ses dirigeants. L’évolution des choses a fait qu’en Algérie, les différents dirigeants qui se sont succédés, se sont de plus en plus accaparé des ressources en hydrocarbures du pays en les utilisant comme leur bien personnel que pour le bien-être de la population. Ces dirigeants amassent de fantastiques fortunes qu’ils placent dans des investissements un peu partout dans le monde.
                          Pour ce qui est de la corruption à Sonatrach, cela apparaissait beaucoup plus clair après la disparition du Président Boumediene et de la continuité du régime dictatorial du Président Chadli Bendjedid, alors le pouvoir pétrolier commença à se transmettre de main en main entre des gens malhonnêtes. En 1979, Chadli Bendjedid ouvrit les portes de la corruption généralisée à la portée de tout le monde, une façon de faire baigner toutes les affaires de corruption dans le chaos qui permettra de brouiller les pistes à l’investigation judiciaire...
                          Ancrées dans la mémoire des Algériens, les lourdes affaires de corruption de Sonatrach, reviennent à chaque fois nous rappeler que la courroie de confiance collective est rompue. L’incertitude est un manque de confiance, mais aussi un frein à son épanouissement de la société civile, puisqu’elle affecte, use inexorablement la capacité de récupérer, une nation en péril après que nous soyons rassurés d’un quatrième mandat et la réconciliation des deux clans ! Les Etats-Unis, l’Italie et la Suisse sont très actifs dans l’affaire de corruption entre Sonatrach et le groupe italien ENI-Saipem, scandale qui n’a pas encore tout révélé. Ces pays, les Etats-Unis plus particulièrement, ont entre les mains un redoutable moyen de pression sur le pouvoir algérien, pouvoir concerné, impliqué au premier chef et mis à nu !

                          Rente pétrolière et corruption

                          Plus de cinquante ans après l’indépendance, rien n’a était fait pour prévoir l’après-pétrole, le peuple algérien dépend toujours pour sa survie à 98 % de la rente pétrolière. Au point que, depuis les années 1980, la vie politique du pays est largement déterminée par les fluctuations de leurs prix sur le marché international, sans tenir compte du suivi du ‘Peack-oil’, c’est-à-dire le renouvellement de nos réserves pétro-gazières. Quand ces prix augmentèrent en 1980, le régime stoppa net tout investissement sur l’exploration des hydrocarbures et la diversification de notre économie. Les dirigeants algériens de l’époque se mirent à importer tout et n’importe quoi, y compris le superflu, aux seules fins d’asseoir sa popularité, le peu d’industries hors-hydrocarbures ont été la plus part fermés, les plus lucratives c’est la mafia qui s’en est accaparé. En 1988, la chute des prix a débouché sur des émeutes et des révoltes populaires, brisées au prix de la mort et de grands dégâts matériels. Plus tard, durant les années 2006-2007 les prix du pétrole atteignirent des sommets à 140 dollars, le régime se mit à rêver de mettre en chantier les projets sociaux-culturels, 1 million de logements, une autoroute Est-Ouest et une gigantesque mosquée pour s’attirer des grâces. Le pétrole algérien a permis aux dirigeants algériens de peser longtemps sur la scène politique internationale. L’image que devons retenir de pays révolutionnaire et de leader du tiers monde des années 60, s’est ternie en se transformant en un paravent hypocrite de puissants renégats pétroliers. Ils ont utilisé en sous-main les milliards de dollars des hydrocarbures afin d’acheter le silence des grandes puissances mondiales sous la dérive de la justice et de la démocratie. Derrière tous ces discours grandiloquents de lutte contre la corruption, des pots-de-vin exorbitants puisés dans la manne pétrolière, de transfert de fonds blanchis par le biais d’El-Khalifa, sont allés progressivement garnir les comptes bancaires des hommes du régime à l’étranger. Selon les premières investigations ces transferts de fonds et ces pots-de-vin ont été versés sur des comptes détenus à la Habib Bank, domiciliée à Zurich, en Suisse, à la filiale d’Habib Bank basée à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis ainsi que sur des comptes domiciliés à la Barclays Bank, toujours à Dubaï.
                          Si on revient un peu en arrière, c’est Houari Boumediene qui a présidé la destinée du pays et sa descente en enfer, il a inoculé, juste après son coup d’État du 19 juin 1965, le virus du despotisme et de la tyrannie ainsi que la personnalisation du pouvoir. La terreur qu’exerça Boumediene et son clan sur une population fatiguée par suite d’une longue et périlleuse lutte de libération, au prix de 1 500 000 morts.
                          Au-delà des clans du pouvoir, plusieurs couches de la société ont été contaminées, afin que ce métastase se propage pour entraîner un changement de comportement humain et que la corruption devienne monnaie courante dans la vie quotidienne de l’Algérien. Il est aujourd’hui ancré dans les esprits de nos enfants en particulier, que seuls les pots-de-vin permettent de régler les questions de la vie quotidienne, qu’il s’agisse de la recherche d’un emploi, de la réussite à un concours, de l’obtention d’un diplôme, de la délivrance d’un simple document administratif ou une fosse tombale au cimetière de Sidi M’hamed. Le régime instauré a également franchi un pas dans la destruction des valeurs morales du peuple algérien, que d’autres avant eux avaient un tant soit peu préservées. Aux fins d’assouvir leur soif de pouvoir, ils ont foulé les pieds aux fonds baptismaux de l’histoire pour nous ‘berbériser’ de force.
                          Journaliste indépendant
                          http://petrole.blog.lemonde.fr/2014/...-par-lor-noir/

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                          • #14
                            Le marché Iranien intéresse toujours autant, les charognards veulent anticiper si Obama assouplit l'embargo. Pour le business entre occidentaux et Iraniens, surtout pétrole gaz, qui sont les mieux placés, cercle relationnel, pour mettre en relation et faire confiance? Les iraniens n'ont pas peur des espions américains et israeliens. Ils aiment bien les algériens comme Chakib. Et les américains ont encore des versions inédites de "Daaallassss, ton univers impitoyaaaaaaable".
                            Dernière modification par panshir, 25 avril 2015, 11h30.

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                            • #15
                              ils ne veulent pas privatiser pour pouvoir voler a leurs guise!!oeilfermé

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