Lors d’une journée d’étude au Centre Les Glycines
Khaoula Taleb Ibrahimi : “L’arabe algérien est une langue à part entière”
“Les lignes sont en train de bouger concernant la ‘darja’ (le parler algérien, ndlr), qui a longtemps été un tabou.” C’est ce qu’a affirmé Khaoula Taleb Ibrahimi, docteur en lettres et sciences humaines, hier, lors d’une journée d’étude organisée au Centre d’études diocésain-Les Glycines, à Alger. L’enseignante à l'Institut de langue et littérature arabes a, en outre, déclaré que “la ‘darja’, sur le plan scientifique, est une langue à part entière, qui a droit de cité et qui nous permet de mieux connaître notre ‘algérianité’ et de nous réconcilier avec nous-mêmes”. Dans son exposé, la spécialiste a rappelé les changements apparus, ces dernières années, dans le domaine de la linguistique, qui a enregistré l’intervention du champ de l’édition : publication et/ou réédition de dictionnaires bilingues d’arabe algérien. Ce domaine a également connu un débat, via la presse nationale, arabophone et francophone, sur les langues parlées, en particulier sur l’algérien. Soulignons que la rencontre d’hier a aussi permis de présenter une approche sociolinguistique et didactique de l’arabe algérien, à travers la méthode “Kamal”, qui est enseignée depuis 1971 au Centre diocésain. Cette méthode fait l’objet, actuellement, d’un travail d’“actualisation” et de modernisation de la part d’un groupe de linguistes et autres spécialistes de la littérature populaire.
H. A.
Liberté .
Khaoula Taleb Ibrahimi : “L’arabe algérien est une langue à part entière”
“Les lignes sont en train de bouger concernant la ‘darja’ (le parler algérien, ndlr), qui a longtemps été un tabou.” C’est ce qu’a affirmé Khaoula Taleb Ibrahimi, docteur en lettres et sciences humaines, hier, lors d’une journée d’étude organisée au Centre d’études diocésain-Les Glycines, à Alger. L’enseignante à l'Institut de langue et littérature arabes a, en outre, déclaré que “la ‘darja’, sur le plan scientifique, est une langue à part entière, qui a droit de cité et qui nous permet de mieux connaître notre ‘algérianité’ et de nous réconcilier avec nous-mêmes”. Dans son exposé, la spécialiste a rappelé les changements apparus, ces dernières années, dans le domaine de la linguistique, qui a enregistré l’intervention du champ de l’édition : publication et/ou réédition de dictionnaires bilingues d’arabe algérien. Ce domaine a également connu un débat, via la presse nationale, arabophone et francophone, sur les langues parlées, en particulier sur l’algérien. Soulignons que la rencontre d’hier a aussi permis de présenter une approche sociolinguistique et didactique de l’arabe algérien, à travers la méthode “Kamal”, qui est enseignée depuis 1971 au Centre diocésain. Cette méthode fait l’objet, actuellement, d’un travail d’“actualisation” et de modernisation de la part d’un groupe de linguistes et autres spécialistes de la littérature populaire.
H. A.
Liberté .
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