Le Monde | 25.04.2015 Par Bastien Bonnefous
Avant de quitter l'Azerbaïdjan où il était en déplacement samedi 25 avril, François Hollande a évoqué devant quelques journalistes le sort de Serge Atlaoui, ressortissant français condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue. Le chef de l'Etat a confié que pour l'instant, le régime indonésien « ne donne aucune réponse, n'envoie aucun message » aux demandes françaises de clémence. « Nous avons encore quelques jours pour empêcher une exécution », a déclaré M. Hollande, ajoutant que « c'est une épreuve car la mort d'un homme est en cause ».
Lundi, le président de la République va recevoir à l'Elysée le premier ministre australien Tony Abbott et doit également s'entretenir par téléphone avec les autorités brésiliennes. Deux Australiens et un Brésilien sont également condamnés à mort.
« L'Indonésie est un très grand pays économique »
François Hollande refuse de mettre en cause la décision de la justice indonésienne, mais il précise que Serge Atlaoui n'était pas, selon lui, un trafiquant de drogue à proprement parler. « C'était un ouvrier qui ne savait pas forcément qu'il participait à la construction d'un laboratoire où il y avait un trafic », a précisé M. Hollande, ajoutant que M. Atlaoui n'avait « aucun passé judiciaire ».
La France a évoqué ces derniers jours de possibles « conséquences » en cas d'exécution de son ressortissant. Samedi, M. Hollande a détaillé ces conséquences : elles seraient surtout diplomatiques et possiblement économiques. L'ambassadeur de France à Djakarta serait sans doute rappelé en France, et les discussions économiques en cours pourraient être suspendues. « L'Indonésie est un très grand pays économique », a expliqué M. Hollande qui estime que l'exécution de M. Atlaoui « aurait des conséquences sur les coopérations ».
Avant de quitter Bakou pour regagner Paris, le chef de l'Etat a également précisé qu'il avait « parlé des droits de l'homme » avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, alors que les arrestations d'opposants, de défenseurs des droits humains et de journalistes, se multiplient depuis plusieurs mois dans ce régime autoritaire.
Avant de quitter l'Azerbaïdjan où il était en déplacement samedi 25 avril, François Hollande a évoqué devant quelques journalistes le sort de Serge Atlaoui, ressortissant français condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue. Le chef de l'Etat a confié que pour l'instant, le régime indonésien « ne donne aucune réponse, n'envoie aucun message » aux demandes françaises de clémence. « Nous avons encore quelques jours pour empêcher une exécution », a déclaré M. Hollande, ajoutant que « c'est une épreuve car la mort d'un homme est en cause ».
Lundi, le président de la République va recevoir à l'Elysée le premier ministre australien Tony Abbott et doit également s'entretenir par téléphone avec les autorités brésiliennes. Deux Australiens et un Brésilien sont également condamnés à mort.
« L'Indonésie est un très grand pays économique »
François Hollande refuse de mettre en cause la décision de la justice indonésienne, mais il précise que Serge Atlaoui n'était pas, selon lui, un trafiquant de drogue à proprement parler. « C'était un ouvrier qui ne savait pas forcément qu'il participait à la construction d'un laboratoire où il y avait un trafic », a précisé M. Hollande, ajoutant que M. Atlaoui n'avait « aucun passé judiciaire ».
La France a évoqué ces derniers jours de possibles « conséquences » en cas d'exécution de son ressortissant. Samedi, M. Hollande a détaillé ces conséquences : elles seraient surtout diplomatiques et possiblement économiques. L'ambassadeur de France à Djakarta serait sans doute rappelé en France, et les discussions économiques en cours pourraient être suspendues. « L'Indonésie est un très grand pays économique », a expliqué M. Hollande qui estime que l'exécution de M. Atlaoui « aurait des conséquences sur les coopérations ».
Avant de quitter Bakou pour regagner Paris, le chef de l'Etat a également précisé qu'il avait « parlé des droits de l'homme » avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, alors que les arrestations d'opposants, de défenseurs des droits humains et de journalistes, se multiplient depuis plusieurs mois dans ce régime autoritaire.
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