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Rebondissements au FLN : 118 députés écrivent au président Bouteflika et menacent

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  • Rebondissements au FLN : 118 députés écrivent au président Bouteflika et menacent

    Rebondissements au FLN : 118 députés écrivent au président Bouteflika et menacent
    AP | 27. AVRIL 2015 - 14:39

    Ces députés soulignent, entre autres, la pauvreté du discours politique de Saïdani. New Press
    La crise au FLN qui s’accentue de jour en jour a poussé des députés du parti à interpeller le chef de l’Etat pour qu’il intervienne en sa qualité de président d’honneur. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, 118 députés dénoncent les «dérives» et les «atteintes» au règlement intérieur, dont l’article 54, et aux statuts, dont l’article 34. «Après une longue réflexion et une large concertation sur la situation qui règne au sein du parti, divisé, déchiré et complètement disloqué, et en application de l’article 33 des statuts du parti et en notre qualité de militants élus par le peuple, nous sommes tenus de défendre le parti et nous dresser contre les dérapages de la direction actuelle qui enfreint toutes les règles de gestion et transgresse les statuts et le règlement intérieur», précisent les signataires du communiqué, selon lesquels la situation a atteint un seuil insupportable. Parmi les griefs retenus contre Amar Saïdani, en sa qualité de secrétaire général contesté du FLN, il y a la déstructuration des instances dirigeantes locales à travers leur multiplication illégale, l’atteinte aux assemblées élues dont l’APN, la confiscation de la volonté de la base et la cooptation de responsables à la tête de structures de transition non légitimes. Les signataires demandent ainsi au chef de l’Etat d’agir afin de sauver le parti, qui va à sa perte. Ils dénoncent, dans ce sillage, «l’opacité dans laquelle se prépare le 10e congrès et les pratiques autoritaires, hasardeuses et les décisions irréfléchies que prend la direction nationale en totale contradiction avec les principes de la démocratie et aux traditions du parti. Des pratiques qui hypothèquent l’avenir du parti et du pays», précisent ces députés frondeurs qui relèvent l’absence de vision politique claire et la pauvreté intellectuelle de la direction actuelle qui ne fait nullement la différence par des propositions qu’on ne trouve pas ailleurs, dans d’autres partis politiques. Ils soulignent aussi la pauvreté du discours politique du secrétaire général controversé qui n’est pas du niveau des valeurs du parti ni de sa culture politique consacrées dans la déclaration du 1er Novembre. Ils disent refuser de rester les bras croisés face à cette situation inédite que vit le FLN et d’abdiquer à la volonté d’un dirigeant qui manque de légitimité. Pour eux, il n’est pas question d’accepter des «décisions individuelles» prises selon l’humeur du «chef». Outre la demande d’intervention du président Bouteflika pour redresser le parti, les signataires de cette déclaration, dont le vice-président de l'APN, Mouâd Bouchareb, et les députés Remili et Nouri de Bouira, appellent les membres du comité central à un «sursaut» patriotique pour sauver le FLN. Ils leur demandent de dépasser les «égoïsmes» et de cesser les luttes de «leadership» pour mettre en pratique le dialogue politique constructif afin de régler la crise qui mine le FLN particulièrement ces deux dernières années. Les députés soutiennent, également, les démarches entreprises pour obtenir le nombre de signatures nécessaires pour convoquer une session extraordinaire du comité central. Ils menacent par la même de ne plus reconnaître l’autorité de la direction actuelle qui «ne respecte pas la volonté de ses militants, ni les statuts du parti, ni les engagements». Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par l'annonce du retour en politique de l'ex-secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem. La défection de ces députés risque ainsi de faire perdre au FLN sa force au sein de l'APN dont il détient pour le moment la majorité avec quelque 220 députés.
    Rafik Meddour
    *
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Les jours de ce SG sont enfin comptés. Il est certains qu'il ne passera pas le cap du congrès, maintes fois retardé. Les noms de son successeur vont se bousculer...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Il est certains qu'il ne passera pas le cap du congrès,
      sur et certin ....jesper bien que le partis du FFS n aucune relation !!!
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Si, le FFS avait de très bonnes relarions avec feu Mehri et Hamrouche...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5

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          • #6
            en notre qualité de militants élus par le peuple,
            Elus ou désignés ?

            Le ridicule ne tue pas , surtout qu'ils s'adressent à celui qui les a désigné .
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              Ce parti devrait disparaitre à tout jamais.
              Arrivistes de tout bord, truands infatigables la ruine de l'Algérie depuis 50ans
              A l'image de leur chef.

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              • #8
                Amar Saïdani passe à la vitesse supérieure : le congrès du FLN se tiendra du 28 au 30 mai
                AP| 28. AVRIL 2015 - 16:59
                Amar Saïdani, secrétaire général du FLN. Sid-Ali/New Press
                Amar Saïdani, secrétaire général du FLN. Sid-Ali/New Press
                Acculé par une opposition de plus en plus féroce, le secrétaire général du FLN, le très contesté Amar Saïdani, ne lâche rien. Après avoir engagé les préparatifs du 10e congrès et choisi de le placer sous le signe du rajeunissement, le patron du FLN passe à l’étape supérieure en fixant la date de la tenue de ce rendez-vous organique. Amar Saïdani a ainsi déposé aujourd’hui, mardi 28 avril, une demande d’autorisation pour la tenue du congrès du 28 au 30 mai, à la Coupole du Complexe olympique du 5-Juillet, rapporte le site arabophone Koul Al-Djazaïr. La demande d’autorisation a été déposée auprès des services compétents de la wilaya d’Alger par trois membres du Comité central dont Hocine Khaldoun et Salah Selougha. Le SG du FLN est donc décidé à tenir le 10e congrès, au moment où la crise s’accentue au sein du parti, avec la reprise des tractations pour la tenue d’une session extraordinaire du Comité central dans le but de le destituer du poste qu’il occupe «indûment», selon ses détracteurs, depuis août 2013. Mais Amar Saïdani ne recule devant rien, quitte à affaiblir davantage cette formation qui dispose d’une majorité confortable au sein du Parlement. Le SG du FLN avait lié, au départ, la tenue de ce congrès à la révision de la loi fondamentale du pays qu’il a lui-même annoncée pour bientôt. Mais après avoir compris qu’elle n’aura pas lieu de sitôt, Amar Saïdani semble ainsi décidé à accélérer le processus de préparation du congrès dont l’organisation est confiée à Mustapha Mazouzi, membre de son bureau politique chargé de l’organique. Dans une lettre envoyée lundi au président de la République, 118 députés du FLN ont vivement dénoncé la gestion de Saïdani et l’opacité qui entourait l’organisation du congrès. Avant eux, Abdelaziz Belkhadem, ex-secrétaire général du parti, a marqué son retour dans la lutte pour le contrôle du FLN à travers l’organisation, vendredi dernier, d’un dîner auquel il a confié des cadres et des membres du Comité central à l’occasion de son retour de la Omra. Il ne faut pas aussi perdre de vue l’activisme du groupe de Abdelkrim Abada qui, bien qu’opposé au retour de Belkhadem à la tête du FLN, ne soutient pas Amar Saïdani dans sa gestion qualifiée de «désastreuse» pour le FLN. Face à la contestation qui s’accentue, Amar Saïdani fonce tête baissée pour atteindre son objectif tout tracé : asseoir son pouvoir à travers un plébiscite d’un congrès qu’il veut en effet sur mesure, selon les déclarations de ses détracteurs. Par sa démarche, il veut prendre de court tout le monde et, surtout, surprendre. Va-t-il réussir ? Le temps nous le dira !
                Rafik Meddour
                La bataille va redoubler de férocité pour désigner le future SG, et mettre en ordre de bataille l'ex parti unique pour les futures RDV politiques...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9

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                  • #10
                    Ce parti devrait disparaitre à tout jamais.
                    Arrivistes de tout bord, truands infatigables la ruine de l'Algérie depuis 50ans
                    A l'image de leur chef.
                    enfin des paroles sensées
                    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

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