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Patrouille dans le djebel de Kabylie, face au F.L.N.

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  • Patrouille dans le djebel de Kabylie, face au F.L.N.

    il est toujour interessant de connaitre l'histoire tel qu'elle a était vecu par les deux protagoniste ,l'auteur est bien sur un militaire françaie donc ne faite pas trop attention a son parti pris (ce qui toute a fait normal pour lui )
    1956 - 2006
    Patrouille dans le djebel de Kabylie, face au F.L.N.

    18 mai 1956

    Le vendredi 18 mai, à l’heure prévue, la 2° section part en patrouille de reconnaissance et de pacification vers Ouled Bou Lemmou, à 6 km au nord-ouest de Palestro, pour un circuit prenant toute la matinée et qui a déjà été en grande partie reconnu les jours précédents. Outre l’aspirant Artur, la patrouille est composée de deux sous-officiers: les sergents Serge Bigot et Alain Chorliet, et de 18 marsouins.
    En cours de route des essais radio confirment que la liaison avec le PC de la 6° compagnie est bonne. Vers 8 heures, l’aspirant Artur et ses hommes atteignent le douar Ammal. Les Kabyles sortent des mechtas et saluent l'officier "à la militaire".
    A 8h30, l’aspirant Artur rend compte de son arrivée à Ouled Ben Dhamane. Du fait du relief très tourmenté du secteur, les liaisons radio sont de plus en plus mauvaises et deviennent incompréhensibles à 9h et 9h30, celle-ci étant la dernière transmise. Malgré cela, l’aspirant Artur décide de continuer, la patrouille progressant sans incident, à part le silence radio. Il est encore tôt et le jeune aspirant veut pousser plus loin, «Aux Ouled Guergour» lance-t-il. Quittant Ouled Bou Lemmou, ils se dirigent vers le secteur de Ouled Djerrah où l’aspirant Artur pense prendre le chemin du retour en traversant l’oued Toursout.
    Vers 11h 15, la section arrive dans le secteur du douar. Les hommes progressent à une dizaine de mètres les uns des autres, l’aspirant Artur toujours en tête.
    Sans grande méfiance, la patrouille s’engage dans un petit col (cote 615?) au moment où les premiers coups de feu éclatent. Les attaquants sont sur les hauteurs du col, dominant ainsi la patrouille, et dissimulés derrière des rochers qui surplombent la piste.
    Avec des fusils de chasse, et surtout des armes automatiques, les fellaghas mitraillent et clouent sur place les marsouins à 15 ou 20 mètres au-dessous d’eux.
    Dès le début, l’aspirant Artur tombe un des premiers avec le radio, le tireur du F.M. est touché à son tour dés qu’il a ouvert le feu. L’un des marsouins, Pierre Dumas, se précipite, reprend le F.M. et tire sans discontinuer, vidant les chargeurs vers les hauteurs d’où vient la mitraille. Mais le feu des fells s’intensifie par des tirs prenant la patrouille dans le dos.
    L’embrasement du secteur est total. Les hommes tombent, les marsouins se défendent, certains, blessés, tirent encore. Ils se rendent compte que les fellaghas sont en nombre très supérieur à eux. C’est un combat inégal contre des soldats sans aucune expérience. Les hommes sont touchés, tués, les uns après les autres.
    Où ont-ils eu tant de munitions? D’où viennent ces armes automatiques qui les abattent? doivent se demander les marsouins. Leurs munitions s’épuisent, les fellaghas par contre n’arrêtent pas, tiraillant toujours.
    Le feu s’arrête presque brutalement, les cartouchières de nos marsouins sont vides. Le combat a duré une vingtaine de minutes peut-être.
    Il ne reste plus que cinq survivants de la patrouille. L’aspirant Artur, le sergent Bigot et 14 marsouins sont morts. Le sergent Chorliet, le caporal-chef Louis Aurousseau et le marsouin Lucien Caron sont blessés, seuls les marsouins Jean David-Nillet et Pierre Dumas sont indemnes.
    Lentement, avec hésitation, les fells apparaissent de tous les cotés, ils sont une quarantaine, tous en uniforme. Ils entourent les cinq survivants, les désarment, puis ils ramassent tout l’armement, arrachant ou coupant les équipements des morts. Peu après, des villageois d’Ouled Djerrah arrivent, ils aident à rassembler le matériel, puis le transportent au loin.
    Les fellaghas emmènent quatre des prisonniers, laissant Caron trop grièvement blessé auprès des kabyles. Ces quatre hommes ne vont pas assister au martyr de Caron, à sa mort, ni aux horribles mutilations auxquelles se livrent les gens du douar sur les cadavres de nos marsouins.
    A 300/400 mètres du lieu de l’embuscade, les fells fouillent et prennent tout ce qu’ils trouvent sur les prisonniers, papiers, montres, argent, puis ils repartent tous. Mais arrivés à un douar du Bou Zegza, situé à flanc de montagne, les fells décident d’y laisser le sergent Chorliet et le caporal-chef Aurousseau, trop affaiblis mais vivants.

    La chasse

    A quelques kilomètres de là cependant, à la Maison Cantonnière, le sergent Callu, qui ne voit pas revenir la patrouille à l'heure fixée, s'inquiète. Et son inquiétude gagne toute la petite troupe. Au P.C. de la compagnie, le lieutenant Poinsignon n’est pas tranquille également vu le silence radio.
    A 12h 45, la 2° section n’étant pas rentrée pour midi trente, n'y tenant plus, le sergent Callu appelle le P.C. de la 6. Sans plus attendre, le lieutenant Poinsignon met l’unité en alerte. A 13 heures, il démarre avec 3 sections, déjà prêtes, à la recherche de sa patrouille.
    Ayant été averti d’un probable accrochage, le colonel Viguié alerte des éléments d’une autre compagnie qui sont dirigés vers la Maison Cantonnière où ils arrivent aux environs de 15h..
    Les hommes de la 6° compagnie arrivent sur les lieux présumés de l’embuscade, les recherches ne donnent rien autour du village de Ouled Bou Lemmou. L’obscurité tombant, sans nouvelles, le lieutenant Poinsignon décide d’occuper le village pour la nuit.
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

  • #2
    19 mai 1956

    Le 19 mai, très tôt, les recherches reprennent dès 4 heures. Prenant la tête de ses sections, le lieutenant Poinsignon emprunte un itinéraire contournant la haute vallée de l’oued Toursout.
    A 4h50, il découvre les premières traces de combat au carrefour de l’ancienne route turque. A 6h, grâce aux déchets de tirs trouvés, les emplacements des positions des rebelles sont marqués sur plusieurs centaines de mètres. Les marsouins se sont bien défendu, des traces de sang sont relevées sur les positions des rebelles. Trois rebelles, tués, sont retrouvés dans les taillis. Quoique bref, le combat a dû être très violent, le nombre de cartouches tirées de part et d'autre, les arbustes déchiquetés, les rochers écaillés en prouvent l'intensité.
    Il devine que le groupe de fellaghas est important, plus d’une trentaine d’hommes, peut-être d’une quarantaine. Leur armement semble moderne, en partie d’origine française. Le lieutenant Poinsignon pense à l’aspirant Maillot qui a déserté avec un camion d'armes et de munitions. Ses déductions sont exactes.
    A 9h, deux cadavres mutilés sont découverts, gisant dans les buissons. Dans leur fureur démentielle, les assassins ont oublié un des leurs: un fellagha, grièvement blessé, qui avant de mourir, va donner quelques renseignements
    Ce n’est qu’en début d’après-midi, qu’un des soldats retrouve d’autres corps. Poussant un cri, il appelle le lieutenant Poinsignon qui arrive au pas de course. Il regarde le soldat qui est tout pâle, prêt à défaillir. S’approchant des rochers qui entourent le village, le lieutenant Poinsignon voit exposés, comme dans un suprême défi, les corps suppliciés de quinze soldats français.
    Les yeux sont crevés, les corps vidés de leurs entrailles et bourrés de cailloux. Les testicules ont été coupés, et les pieds, dépouillés de leurs chaussures, sont zébrés de coups de couteau.
    D’un geste, le lieutenant Poinsignon appelle ses chefs de section et leur ordonne d’empêcher leurs hommes d’approcher et de découvrir le charnier. Il craint que la vue des victimes n’éveille chez ces jeunes soldats des instincts de vengeance aveugle contre les populations locales. En vain.
    Le douar, bien entendu, a été abandonné. Les mechtas sont vides. Les femmes et les enfants ont fui vers le Guergour.
    Ce sont ces villageois qui ont profané, dépecé les corps de ces jeunes soldats français. Peut-être certains l’ont-ils fait, mues par de violents sentiments anti-français. D’autres par obligation vis à vis des chefs F.L.N., pour que les villageois endossent le crime, qu’ils en supportent les conséquences, qu’ils subissent la vengeance des soldats, pour qu’ils soient les premières victimes des représailles françaises afin de servir la propagande mensongère du F.L.N. sur le plan international. Le lieutenant Poinsignon a très bien compris cette machination des crimes dus au F.L.N..
    Poursuivant ses recherches, le lieutenant Poinsignon se rend compte que tout l’équipement des marsouins a disparu, il rend compte au colonel Viguié qui transmet à Tizi Ouzou. D'après ce que le lieutenant Poinsignon a trouvé, et que les états-majors de Bordj Menaiel et de Tizi Ouzou déduisent, il semble que l’on a affaire au commando “Ali Khodja”, qui sévit depuis quelques mois dans le secteur de Palestro. Sa manière de procéder révèle une connaissance du combat que les marsouins du 9° ne possédaient pas. Immédiatement alertés, des hélicoptères amènent les paras du 13e dragons qui se lancent à la chasse des tueurs.
    Dans la soirée, un convoi vient récupérer ces valeureux soldats, tombés au Champ d’Honneur pour protéger les populations de ces contrées contre la barbarie. Les cercueils sont déposés dans une chapelle ardente à Palestro, où les autorités civiles et militaires leurs rendront les honneurs.
    Cette embuscade meurtrière frappe le 9° R.I.C. comme la foudre. Mais par la présence de rappelés de la métropole, la France entière est concernée. Pourtant, quatre marsouins manquent. Personne ne sait encore qu’ils ont été séparés...
    Devant cette grave situation, le général Massu alerte 2 unités de la 10° D.P., de la Réserve Générale, qui sont dirigées aussitôt sur le secteur de Palestro. Il s’agit du 1° R.E.P. et du 20° B.C.P., des gars expérimentés qui ont l’habitude de ce genre d’opération. Dès leur arrivée sur le terrain, les troupes parachutistes partent à la recherche de ceux qui ont provoqué cette tuerie et ces profanations.
    Loin de là, le groupe de fellaghas, et les 2 marsouins, progressent dans le djebel. A une halte, le premier jour, ils leur donnent de quoi écrire à leurs familles, précisant par ces mots: «Dites-leur que vous êtes prisonniers et bien traités». Puis ils leur donnent à manger sur ordre de l’un d’eux que tous appelle “mon lieutenant”, il a deux étoiles sur ses épaulettes, c’est Ali Khodja. Dans leur malheur, Dumas et David-Nillet sont relativement bien traités, la nourriture qu’ils partagent avec les fellaghas est la même pour tous.
    Après avoir marché longtemps, le groupe se sépare. Ali Khodja laisse une vingtaine de fellaghas partir vers le secteur de Tifrène et il continue dans le djebel avec le reste de son commando. Durant ces quelques jours de marche à travers le djebel, les fellaghas obligent David-Nillet et Dumas à les suivre partout où ils vont.

    19/23 mai 1956

    Jours et nuits, les paras recherchent ces rebelles. Sont-ils restés ensemble? C’est peu probable surtout avec 4 prisonniers. Leur habitude est de se séparer, de se fondre dans la population, ou de se réfugier dans des caches difficiles d’accès et quasiment invisibles pour dissimuler les armes et surtout des prisonniers.
    Les français sont tenaces, suivant les traces laissées par le groupe de fells, ils s’approchent du secteur de Tifrène. Le 23 mai, les légionnaires du 1° R.E.P. découvrent des grottes. Après diverses reconnaissances, les fellaghas sont rapidement localisés dans l’une d’elles.
    Sans attendre, un violent combat s’engage, les rebelles se défendent mais sont tués par des légionnaires que rien n’arrête. Dans la grotte, c’est l’enfer, les balles ricochent sur les parois, Dumas et David-Nillet se protègent comme ils peuvent, mais Dumas est touché. Peu à peu, les fells sont abattus et devant la tournure du combat, des fellaghas se retournent vers les 2 prisonniers immobiles et les mitraillent à bout portant.
    Peu après, les rebelles ne tirant plus, les paras s’approchent avec prudence, puis ils pénètrent dans la grotte. Au milieu des corps, ils découvrent les 2 marsouins. Si par miracle Pierre Dumas n'est que blessé, Jean David-Nillet n’a pas eu cette chance, il a déjà succombé aux tirs des rebelles et à ses blessures.
    Du groupe de Ali Khodja, qui a monté l’embuscade de Ouled Djerrah, il n’y a que 19 rebelles dans la grotte, 16 ont été tués et 3 fait prisonniers, dont un déserteur.

    19 juin 1956

    Le 19 Juin 1956, le F.L.N. fait savoir qu'il a exécuté les deux soldats qu'il avait fait prisonniers en mai lors de l'embuscade dite de Palestro. Les corps du sergent Chorliet et du caporal-chef Aurousseau ne seront jamais retrouvés.


    Épilogue

    Témoignage et commentaire du lieutenant Pierre Poinsignon.

    Le commandant la 6° compagnie du II/9° R.I.C., donnera, bien plus tard, un compte-rendu succinct des circonstances de ces 18 et 19 mai 1956:
    «Extermination au cours de la bataille? Torture et massacre des survivants? Macabre férocité sur des corps sans vie par la population du village voisin ou avec sa complicité? Restons-en au minimum irréfutable. Les deux premiers cadavres découverts le 19 vers 9 heures sur les lieux-mêmes du combat ne portaient pas - selon mon souvenir - de traces de violence. Mais sur certains autres, trouvés l'après-midi, on s'était acharné avec une effroyable sauvagerie...».
    Le lieutenant Poinsignon déclarera encore au sujet d’une visite à Alger:
    «Chargé d'identifier les victimes le 20 mai à l'hôpital Maillot, j'ai dû examiner les dépouilles de ces malheureux en présence d'un médecin. Ce que nous avons vu était tel que j'ai demandé par écrit un examen médico-légal pour déterminer les causes de la mort, et si les mutilations avaient précédé ou suivi celle-ci. Je n'en ai jamais connu les résultats, je n'ai même jamais su si cette autopsie avait bien été faite... »
    «J'en ai rappelé l'importance aux officiers généraux chargés de l'enquête sur un combat qui provoqua une tempête dans la presse et à propos duquel, le gouvernement fut interpellé au Parlement.».

    Des années plus tard, le lieutenant Pierre Poinsignon déclarera:
    «La gravité de ces constations comme la douleur des familles m'ont fait un devoir de ne pas faire état de ces atrocités. Quinze années ont passées: je ne crois plus avoir le droit de taire à quels adversaires s'est heurté le II/9e R.I.C. au cours de son combat, deux semaines après son arrivée en Algérie.... ».

    48 ans plus tard

    Seul survivant de cette tragique embuscade, entouré des siens, le soldat Pierre Dumas (rappelé) s’est éteint en 2004. Il était titulaire de la Médaille Militaire.


    IN MEMORIAM

    Sous-lieutenant ARTUR Hervé: décoré de la Légion d’Honneur à titre posthume.


    _________________
    > C'est le devoir de mémoire qui nous parle du passé.
    Marc Augé
    je poste ça car j'ai fait mon armé dans ce regiment
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      Bonjour
      Faisant des recherches sur le 9° Régiment d'Infanterie de Marine (ou 9° Régiment d'Infanterie Colonial, avant décembre 1958) internet m'a dirigé vers ce site.

      Bonjour traks.
      Vous n’avez pas donner toutes les informations qui précédaient ce que vous avez présenté.
      Ce régiment n’existait pas un mois avant puisqu’il a été créé le 18 avril précisément.
      D’autres part, il a été composé par une majorité de rappelés, qui, sans formation, se sont trouvé face à une situation qu’ils ne connaissaient pas.
      Pour ceux qui désirent plus d’information, allez sur:
      http://www.9rima.com/

      Je précise que j’ai participé à l’élaboration de ce texte.
      Il n’y a pas de parti pris, traks.
      Il y a simplement des faits.

      Cordialement

      Croc-59/62
      Ancien du 9° en Kabylie jusqu'en novembre 1962

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      • #4
        Les fellaghas emmènent quatre des prisonniers, laissant Caron trop grièvement blessé auprès des kabyles. Ces quatre hommes ne vont pas assister au martyr de Caron, à sa mort, ni aux horribles mutilations auxquelles se livrent les gens du douar sur les cadavres de nos marsouins.
        Vous oublier le martyrs de ces populations inocentes qui sont torturées et mutilées sur leurs propres terre.

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        • #5
          Ce sont ces villageois qui ont profané, dépecé les corps de ces jeunes soldats français. Peut-être certains l’ont-ils fait, mues par de violents sentiments anti-français. D’autres par obligation vis à vis des chefs F.L.N., pour que les villageois endossent le crime, qu’ils en supportent les conséquences, qu’ils subissent la vengeance des soldats, pour qu’ils soient les premières victimes des représailles françaises afin de servir la propagande mensongère du F.L.N. sur le plan international. Le lieutenant Poinsignon a très bien compris cette machination des crimes dus au F.L.N
          C'est de la propagande du colonisateur. Les moudjahidine du FLN qui vous ont combatu avec bravoure et courage n'ont jamais été des criminels. Les criminels sont ceux qui ont mutilé et jeté les corps des moudjahidine de haut des montagnes, des hélicoptères, écrasés par les chars et brulé vifs dans des fours à chaud. Les criminels sont ceux qui ont vidé le ventre des femmes enceinte rien que pour le plaisir de savoir si le foetus est un futur modjahid ou une future moudjahida.

          Je rend hommage à nos valeureux combatants partout en Algérie, en kabylie et ailleurs. Nous défondrons leurs mémoires jusqu'a l'éternité.

          Commentaire


          • #6
            Croc-59/62
            Ancien du 9° en Kabylie jusqu'en novembre 1962
            veux tu avouer tes crimes: tortures, viols assassinats et actes de vandalismes. moi je suis né en 1960 et j'ai échappé à la mort moi et ma mère. Quant à mon père il vous a combattu lui et ses compagnons avec courage et dignité.

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            • #7
              Bonsoir

              traks nous informe en fin de son message:

              je poste ça car j'ai fait mon armé dans ce regiment

              je ne connais son parcours au sein du 9° RIC/RIMa, s'il était dans votre pays à cette époque-là, ou, étant français, il a effectué son service militaire en Guyane.

              Mon cher bledna, si ma première supposition est correcte, lui avez-vous demandé la même chose? J'aimerais avoir votre réponse.

              En ce qui me concerne je ne faisais qu'ajouter la première partie du texte relatant cette embuscade.

              Cordialement
              croc-59/62

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              • #8
                mais pour toi la
                lumiere t a atteinte ou pas
                il n ya pas lieu de glorifier cet etat de fait
                la defense du fait colonial (avec le temps) etait il moral?
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                Commentaire


                • #9
                  Bonsoir

                  Je constate qu'un simple ajout sur un post déclenche une tempête sans possibilité d'un dialogue qui aurait put être constructif...

                  Je constate aussi que vous n'avez pas répondu à ma simple question?

                  Le pouvez-vous?
                  Le voulez-vous?

                  croc-59/62

                  Commentaire


                  • #10
                    si c pour m entendre dire que cette presence fut positive.....
                    passe ton chemin

                    mais si c pour dire
                    que l erreur est humaine mais perseverer dans l erreur est diabolique

                    moi
                    je serais toute ouie
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                    Commentaire


                    • #11
                      Bonsoir

                      Telle n'est pas mon intention.

                      En ce qui concerne l'erreur, je suis entièrement d'accord avec vous.

                      Mais j'attends toujours une réponse...

                      croc-59/62

                      Commentaire


                      • #12
                        Quelle réponse tu attend et à propos de quelles questions?
                        A quelle fin ce posté calomnieux est envoyé?
                        Veux tu avouer d'abord tes crimes contre des innocents, des civils?

                        Alors suit ton chemin dans l'érrance et la barbarie d'un colonisateur qui cherche toujours à justifier ses crimes.

                        Moi, j'ai décidé de ne pas te parler par respect à la mémoire de ceux et celles que vous avez assassiné, mutilé, torturé, violé.

                        Commentaire


                        • #13
                          Bonjour

                          bledna, vous me demandez:
                          "Quelle réponse tu attend et à propos de quelles questions?"

                          Relisez mes messages. mes questions concernent tracks.
                          Mais si c'est trop personnel, je conçois vos remarques à mon égard.

                          Remarques? Non, je dirais plutôt "agressivité" et d'autant plus gratuite que j'ai toujours été poli avec vous, comme avec vos amis, et ne vous ai jamais dit quoi que ce soit de désagréable et encore moins d'insultant.

                          Cher bledna, je vous conseille vivement de lire la signature de SOLAS:
                          "The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is."
                          Réfléchissez bien à ces mots.

                          Vous avez la chance d'avoir internet, naviguez sur la toile pour connaître LA vérité, et non pas VOTRE vérité, à vous bledna.
                          Nuance.

                          Pour terminer, je vous dirais que je suis fier d'avoir servi à l'O.P.H. du 2/9° R.I.Ma. en Grande Kabylie.
                          Mais savez-vous seulement ce qu'était l'O.P.H.?
                          (Question posée à tous sur ce forum)

                          Sur ces mots je vous souhaite bonne chance

                          croc-59/62

                          Commentaire


                          • #14
                            C'est de la propagande du colonisateur. Les moudjahidine du FLN qui vous ont combatu avec bravoure et courage n'ont jamais été des criminels. Les criminels sont ceux qui ont mutilé et jeté les corps des moudjahidine de haut des montagnes, des hélicoptères, écrasés par les chars et brulé vifs dans des fours à chaud. Les criminels sont ceux qui ont vidé le ventre des femmes enceinte rien que pour le plaisir de savoir si le foetus est un futur modjahid ou une future moudjahida.
                            Les soldats de l'ALN n'étaient pas des anges, et heureusement d'ailleurs. Je veux bien qu'on s'invente une mythologie nationale, mais du moment qu'on parle d'histoire, il faut s'en tenir au faits et arrêter de nous mentir.
                            D'après vous, Melouza et Youn Daguen, était-ce uniquement de la propagande coloniale?

                            Commentaire


                            • #15
                              Envoyé par bledna
                              veux tu avouer tes crimes: tortures, viols assassinats et actes de vandalismes. moi je suis né en 1960 et j'ai échappé à la mort moi et ma mère. Quant à mon père il vous a combattu lui et ses compagnons avec courage et dignité.
                              Monsieur Bladna, laissez tranquille ce monsieur et sachez que si votre pere a combattu, c'est a son honneur.
                              Et je vous garantis que s'il etait viant, il n'aurait pas reagi comme vous.
                              Nous les algeriens qui avons survecu a cette sale guerre, et ceux d'en face (les francais) nous nous comprenons.
                              Nous n'avons pas choisi (pour la plupart) de faire cette guerre.
                              La colonisation francaise a mener a une guerre de decolonisation: Les algeriens faisaient leur devoir de bon coeur ou forces, et sachez que beaucoup de francais ont egalement fait la guerre malgre eux.

                              Je reconnais qu'il faut composer: l'ennemi d'hier a cesse de l'etre aujourd'hui... et pour beaucoup d'algeriens qui n'ont pas connu la guerre d'independance, la seule voie et de creer des liens humains avec les enfants des francais qui ont connu des epreuves atroces... comme nous.

                              J'ajoute que j'ai deux enfants ... et je ne leur ai pas parle de mon passe: La raison est simple, voyez vous... pourquoi voir mes enfants eleves dans la haine de autres qu'ils soient francais ou autres ?

                              Je laisse ici un message a tous mes compatriotes: On ne vous demande pas q'effacer la memoire, le souvenir... honnorer les anciens combattants mais respectez aussi l'ennemei.

                              Et s'il y a bien une lecon que l'on peut apprendre c'est des allemands et des francais: Apres les atroces guerres de 1870, 1914 et 1939... voyez ou ils en sont aujourd'hui.

                              Il est temps que nous les algeriens tournions la page, il est temps d'avancer!

                              Cordialement
                              Avucic.
                              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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