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Casablanca : En décembre 2014, Francis Ghilès, expert au Barcelona center for international affairs (CIDOB) déclarait : ‘Le Maroc a atteint le niveau maximal de dépendance aux hydrocarbures algériens qu’il peut tolérer’.
En effet, subissant depuis toujours, l’inimitié agressive et obscurantiste de sa voisine, l’Algérie, le Maroc cherche sérieusement à s’affranchir de sa dépendance au gaz naturel algérien, estimant selon une analyse de l’expert Francis Ghilès, qu’il a atteint ‘‘pour le moment, le niveau maximal de dépendance aux hydrocarbures algériens qu’il peut tolérer’’.
Pour cela, et après avoir pris des premiers contacts, en février 2015, avec le Qatar, qui est le premier exportateur de GNL au monde, le Maroc, démarche la Russie.
Ainsi, ces deux derniers jours, les 27 et 28 avril, le ministre marocain de l’énergie et des mines, Abdelkader Amara s’est déplacé à Moscou pour un sommet avec son homologue russe, Alexander Valentinovich Novak, durant laquelle rencontre, le ministre Amara a exposé aux russes, le nouveau plan marocain de développement du GNL, qui prévoit, d’ici à 2020, des INVESTISSEMENTS estimés à 4,6 milliards de dollars, avec notamment la création d’un terminal GNL à Jorf Lasfar.
Selon le site français, L’Usine Nouvelle, le ministre marocain a obtenu de ses interlocuteurs russes, leurs engagements à assurer la fourniture de GNL au Maroc. Cet engagement a été exprimé notamment par la directrice générale de Gazprom export, Elena Burmistrova, qui a indiqué que son groupe, le plus important de son métier au monde, "souhaite participer au développement du GNL au Maroc et en assurer la sécurité d’approvisionnement."
A noter que le Maroc devrait prendre contacts, également avec les USA, devenus grand producteur mondial de Gaz non conventionnel.
LA FIN DU GAZ ALGÉRIEN
Le Maroc se fournit en gaz naturel algérien, sous forme aérienne par gazoduc. Selon les données du ministère de l’énergie, le Maroc est lié depuis 2011, par un contrat de fourniture par la Sonatrach de gaz pour une période de dix ans.
Ce gaz algérien sert au royaume à alimenter deux centrales électriques marocaines: Tahaddart et Aïn Béni Mathar. L’approvisionnement en gaz de ces deux centrales se fait sur les quantités perçues au titre des royalties du passage du gazoduc Algérie-Espagne par le territoire marocain de 750 millions de m3 par an depuis fin octobre 2011, et grâce à un contrat commercial de fourniture de gaz signé en 2011, pour dix ans, avec la Sonatrach de 640 millions de m3 supplémentaires.
Or, la politique d’hostilité aveugle du pouvoir d’Alger à l’égard du Maroc, rend cette dépendance énergétique dangereuse pour le Maroc d’où la stratégie de remplacement à terme du gaz algérien, par des solutions de substitution qatarie, russe ou américaine, certes plus chères mais moins risquées politiquement.
LeMag
En effet, subissant depuis toujours, l’inimitié agressive et obscurantiste de sa voisine, l’Algérie, le Maroc cherche sérieusement à s’affranchir de sa dépendance au gaz naturel algérien, estimant selon une analyse de l’expert Francis Ghilès, qu’il a atteint ‘‘pour le moment, le niveau maximal de dépendance aux hydrocarbures algériens qu’il peut tolérer’’.
Pour cela, et après avoir pris des premiers contacts, en février 2015, avec le Qatar, qui est le premier exportateur de GNL au monde, le Maroc, démarche la Russie.
Ainsi, ces deux derniers jours, les 27 et 28 avril, le ministre marocain de l’énergie et des mines, Abdelkader Amara s’est déplacé à Moscou pour un sommet avec son homologue russe, Alexander Valentinovich Novak, durant laquelle rencontre, le ministre Amara a exposé aux russes, le nouveau plan marocain de développement du GNL, qui prévoit, d’ici à 2020, des INVESTISSEMENTS estimés à 4,6 milliards de dollars, avec notamment la création d’un terminal GNL à Jorf Lasfar.
Selon le site français, L’Usine Nouvelle, le ministre marocain a obtenu de ses interlocuteurs russes, leurs engagements à assurer la fourniture de GNL au Maroc. Cet engagement a été exprimé notamment par la directrice générale de Gazprom export, Elena Burmistrova, qui a indiqué que son groupe, le plus important de son métier au monde, "souhaite participer au développement du GNL au Maroc et en assurer la sécurité d’approvisionnement."
A noter que le Maroc devrait prendre contacts, également avec les USA, devenus grand producteur mondial de Gaz non conventionnel.
LA FIN DU GAZ ALGÉRIEN
Le Maroc se fournit en gaz naturel algérien, sous forme aérienne par gazoduc. Selon les données du ministère de l’énergie, le Maroc est lié depuis 2011, par un contrat de fourniture par la Sonatrach de gaz pour une période de dix ans.
Ce gaz algérien sert au royaume à alimenter deux centrales électriques marocaines: Tahaddart et Aïn Béni Mathar. L’approvisionnement en gaz de ces deux centrales se fait sur les quantités perçues au titre des royalties du passage du gazoduc Algérie-Espagne par le territoire marocain de 750 millions de m3 par an depuis fin octobre 2011, et grâce à un contrat commercial de fourniture de gaz signé en 2011, pour dix ans, avec la Sonatrach de 640 millions de m3 supplémentaires.
Or, la politique d’hostilité aveugle du pouvoir d’Alger à l’égard du Maroc, rend cette dépendance énergétique dangereuse pour le Maroc d’où la stratégie de remplacement à terme du gaz algérien, par des solutions de substitution qatarie, russe ou américaine, certes plus chères mais moins risquées politiquement.
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