21:09 mercredi 29 avril 2015 | Par Amina Boumazza @aboumazza | Actualité
L’Algérie est une très mauvaise élève en matière de liberté d’après l’organisation Freedom House. L’ONG souligne un déclin des droits politiques et civils des citoyens dans le monde, en particulier en Algérie.
Freedom House est une organisation non gouvernementale, américaine, de défense des libertés dans le monde. En 2015 elle publie son 41e classement mondial du respect des droits des citoyens. Si on regarde les notes attribuées à l’Algérie, on se rend compte que notre pays est loin d’être la terre des droits de l’Homme pour l’organisation américaine. Elle note chaque pays de 1 à 7 ; 1 étant la meilleure note et 7 la pire. Dans le classement général, l’Algérie obtient un 5,5, concernant les libertés une note de 5 et enfin dans les droits politiques, un très mauvais 6.
Climat politique délétère
Sur quoi s’appuie Freedom House pour tirer un bilan si négatif sur l’Algérie ? Elle estime que depuis la levée de l’état d’urgence, il y a deux ans, les lois algériennes ont échoué à protéger les libertés individuelles des Algériens. Au contraire nous serions soumis à des pressions politiques, selon cette ONG. Pour appuyer son propos, l’organisation rappelle les soupçons de fraude sur de nombreux scrutins, notamment celui de 2009. Mais elle souligne aussi la modification de la Constitution par Abdelaziz Bouteflika en 2008 qui avait levé la limitation de mandats présidentiels. À travers son rapport Freedom House estime que le pouvoir exécutif est très, voire trop élevé. L’électeur algérien aurait un faux pouvoir décisionnel.
Concernant la gouvernance algérienne, Freedom House s’inquiète également de l’implication de hauts responsables dans des scandales de corruption, notamment dans l’énergie et d’autres secteurs.
L’Algérie est une très mauvaise élève en matière de liberté d’après l’organisation Freedom House. L’ONG souligne un déclin des droits politiques et civils des citoyens dans le monde, en particulier en Algérie.
Freedom House est une organisation non gouvernementale, américaine, de défense des libertés dans le monde. En 2015 elle publie son 41e classement mondial du respect des droits des citoyens. Si on regarde les notes attribuées à l’Algérie, on se rend compte que notre pays est loin d’être la terre des droits de l’Homme pour l’organisation américaine. Elle note chaque pays de 1 à 7 ; 1 étant la meilleure note et 7 la pire. Dans le classement général, l’Algérie obtient un 5,5, concernant les libertés une note de 5 et enfin dans les droits politiques, un très mauvais 6.
Climat politique délétère
Sur quoi s’appuie Freedom House pour tirer un bilan si négatif sur l’Algérie ? Elle estime que depuis la levée de l’état d’urgence, il y a deux ans, les lois algériennes ont échoué à protéger les libertés individuelles des Algériens. Au contraire nous serions soumis à des pressions politiques, selon cette ONG. Pour appuyer son propos, l’organisation rappelle les soupçons de fraude sur de nombreux scrutins, notamment celui de 2009. Mais elle souligne aussi la modification de la Constitution par Abdelaziz Bouteflika en 2008 qui avait levé la limitation de mandats présidentiels. À travers son rapport Freedom House estime que le pouvoir exécutif est très, voire trop élevé. L’électeur algérien aurait un faux pouvoir décisionnel.
Concernant la gouvernance algérienne, Freedom House s’inquiète également de l’implication de hauts responsables dans des scandales de corruption, notamment dans l’énergie et d’autres secteurs.
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