Comment liquider tous les dollars qui rentrent dans les caisses de l'Etat sans voler, sans aucune illégalité ? En faisant monter la facture d'importation à 60, voire 70 milliards de dollars. Comment ? En important tout ce qui bouge et ne bouge pas ! Les pierres, l'eau douce... Ils sont tellement pressés de liquider le pays qu'ils importent les chaussettes une par une, ainsi que divers produits qui sont empaquetés et emballés à l'étranger. Non, pas question de faire travailler les industries d'emballage locales ! Ils ont la haine du pays qui les nourrit. Ils veulent le détruire.
La réponse doit être un état d'urgence économique. Il y a assez de quincaillerie importée qui dort dans les hangars qu'on devrait en interdire l'importation pour une ou deux années. Limiter au strict minimum la liste des produits autorisés à entrer, lutter contre la surfacturation et la corruption dans les ports, instaurer des licences d'importation dans certains secteurs à forte valeur, planifier les besoins des ménages et de l'économie : voilà des mesures salutaires à prendre au plus vite.
Il n'est plus possible de continuer à importer pour 100 millions d'habitants alors que nous ne sommes que 40 millions !
P. S.1 : A part quelques râleurs, nous avons des réactions positives à la campagne «Consommons algérien». Malika me signale «les anti-rides Vénus, meilleurs que ce qui est importé». Slimane est emballé par les meubles berbères «conçus avec du vrai bois et ça fait travailler nos ébénistes». Kamel salue la robinetterie de Aïn Kebira et souligne : «Ses produits sont si bons que les importateurs en font des contrefaçons en Chine !» La liste est longue...
P. S. 2 : Dans mon billet d'hier, je n'ai porté aucun jugement de valeur sur les gens qui mangent ou ne mangent pas le porc. C'est leur affaire. Je m'élève plutôt contre les hypocrites qui en interdisent la vente, l'élevage et s'opposent même aux battues — salutaires —de sangliers alors qu'ils autorisent le transfert des devises pour importer le jambon et la viande porcine !
Le Soir d'Algérie
La réponse doit être un état d'urgence économique. Il y a assez de quincaillerie importée qui dort dans les hangars qu'on devrait en interdire l'importation pour une ou deux années. Limiter au strict minimum la liste des produits autorisés à entrer, lutter contre la surfacturation et la corruption dans les ports, instaurer des licences d'importation dans certains secteurs à forte valeur, planifier les besoins des ménages et de l'économie : voilà des mesures salutaires à prendre au plus vite.
Il n'est plus possible de continuer à importer pour 100 millions d'habitants alors que nous ne sommes que 40 millions !
P. S.1 : A part quelques râleurs, nous avons des réactions positives à la campagne «Consommons algérien». Malika me signale «les anti-rides Vénus, meilleurs que ce qui est importé». Slimane est emballé par les meubles berbères «conçus avec du vrai bois et ça fait travailler nos ébénistes». Kamel salue la robinetterie de Aïn Kebira et souligne : «Ses produits sont si bons que les importateurs en font des contrefaçons en Chine !» La liste est longue...
P. S. 2 : Dans mon billet d'hier, je n'ai porté aucun jugement de valeur sur les gens qui mangent ou ne mangent pas le porc. C'est leur affaire. Je m'élève plutôt contre les hypocrites qui en interdisent la vente, l'élevage et s'opposent même aux battues — salutaires —de sangliers alors qu'ils autorisent le transfert des devises pour importer le jambon et la viande porcine !
Le Soir d'Algérie
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