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Même la viande de halouf !
Par Maâmar Farah
Les langues commencent à se délier. On importe même des produits porcins (in TSA) ! S'il est normal que certains dérivés, comme le poil par exemple, entrent chez nous car servant à différentes industries, on peut se poser des questions sur l'achat, en devises fortes, de viande de cochon, de jambon, etc. Cela fait des années que nous gueulons, presque seuls : «Arrêtez l'importation de tout et de n'importe quoi ! Faites attention ! Le “hanoutisme” de Bouteflika va nous mener droit dans le mur !» En multipliant à l'infini le nombre de magasins de détail, dont beaucoup livrés par l'État, on augmente automatiquement le volume de nos importations. Nous appelions à revoir entièrement la politique d'emploi qui n'est que de la poudre aux yeux. Un pays si riche en matières premières et qui a eu la chance d'engranger des centaines de milliards de dollars, aurait dû s'investir dans l'industrie. Massivement, hardiment, courageusement, patriotiquement ! Au lieu de cela, notre argent sert à acheter des produits dont nous n'avons même pas besoin, l'essentiel étant de transférer les devises. On nous répondait que cela s'appelle «liberté d'échange» et qu'il fallait passer par là pour aller à l'OMC !
Toz fi l'OMC ! A bas l'OMC, le FMI et tous ces vampires du capitalisme mondial dont le seul objectif est de maintenir notre dépendance vis-à-vis de la production occidentale ! La situation est assez grave mais les mesures d'urgence ne peuvent venir que des révolutionnaires. Seuls eux peuvent taper sur la table et dire NON à l'importation d'agrumes, d'eaux minérales, de bière, de pain, de croissants, de viande de halouf, etc. Il faut maintenant passer à l'interdiction pure et simple de beaucoup d'importations ! Mais ces hommes qui finiront à Paris dès que leur mission sera terminée ici, qui ont déjà envoyé leurs familles là-bas et qui se soignent en Europe, sont-ils encore révolutionnaires ? Pire : ont-ils encore quelque chose de commun avec ce peuple ?
[email protected]
Le Soir d'Algérie
Par Maâmar Farah
Les langues commencent à se délier. On importe même des produits porcins (in TSA) ! S'il est normal que certains dérivés, comme le poil par exemple, entrent chez nous car servant à différentes industries, on peut se poser des questions sur l'achat, en devises fortes, de viande de cochon, de jambon, etc. Cela fait des années que nous gueulons, presque seuls : «Arrêtez l'importation de tout et de n'importe quoi ! Faites attention ! Le “hanoutisme” de Bouteflika va nous mener droit dans le mur !» En multipliant à l'infini le nombre de magasins de détail, dont beaucoup livrés par l'État, on augmente automatiquement le volume de nos importations. Nous appelions à revoir entièrement la politique d'emploi qui n'est que de la poudre aux yeux. Un pays si riche en matières premières et qui a eu la chance d'engranger des centaines de milliards de dollars, aurait dû s'investir dans l'industrie. Massivement, hardiment, courageusement, patriotiquement ! Au lieu de cela, notre argent sert à acheter des produits dont nous n'avons même pas besoin, l'essentiel étant de transférer les devises. On nous répondait que cela s'appelle «liberté d'échange» et qu'il fallait passer par là pour aller à l'OMC !
Toz fi l'OMC ! A bas l'OMC, le FMI et tous ces vampires du capitalisme mondial dont le seul objectif est de maintenir notre dépendance vis-à-vis de la production occidentale ! La situation est assez grave mais les mesures d'urgence ne peuvent venir que des révolutionnaires. Seuls eux peuvent taper sur la table et dire NON à l'importation d'agrumes, d'eaux minérales, de bière, de pain, de croissants, de viande de halouf, etc. Il faut maintenant passer à l'interdiction pure et simple de beaucoup d'importations ! Mais ces hommes qui finiront à Paris dès que leur mission sera terminée ici, qui ont déjà envoyé leurs familles là-bas et qui se soignent en Europe, sont-ils encore révolutionnaires ? Pire : ont-ils encore quelque chose de commun avec ce peuple ?
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Le Soir d'Algérie
mais si c'est pour gouverner par procuration non merci, je préfère la loi des hommes saints de corps et d'esprit que la loi des fous de dieu
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