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Algérie-Union européenne : Nouvelle passe d’armes sur la question des Droits de l’Homme

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  • Algérie-Union européenne : Nouvelle passe d’armes sur la question des Droits de l’Homme

    focus | mai 2, 2015 5:25




    Condamnations, mises en garde et corrections : Depuis quelques mois, les Européens ne s’embarrassent plus de rappeler à l’Algérie l’obligation de respecter les Droits de l’Homme les plus élémentaires. Et lorsque ce ne sont pas les gouvernements qui le font, ce sont les députés et les associations des droits de l’Homme qui s’en chargent. Une manière de rappeler qu’au-delà des « affaires », les droits humains ne sont en rien négociables.

    Le dernier épisode en date est signé des députés du parlement européen. Ils dénoncent, dans une résolution datée du 30 avril dernier, «le harcèlement et l’intimidation des militants des droits du travail et des défenseurs des droits de l’homme, y compris au niveau judiciaire, n’est pas une pratique conforme à la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’homme ». Cela suffit pour faire réagir les autorités algériennes qui ont dénoncé une action « initiée par un groupuscule connu pour avoir souvent versé dans l’agitation médiatique pour servir des desseins inavouables et contraires à la volonté clairement affichée par l’Algérie et l’UE d’aller de l’avant dans la promotion de leur partenariat global et multidimensionnel ».

    Ce n’est pourtant pas la première fois que les Eurodéputés s’en prennent au gouvernement algérien. Vers la fin de l’année écoulée, des journalistes algériens ont été conviés par des eurodéputés pour dénoncer « le flou » qui prévaut dans le pays. Les députés européens, qui ont agi dans l’anonymat, s’étaient notamment posé la question de savoir qui gouverne dans le pays, surtout que tout le monde convient que le chef de l’Etat est quasi-absent de l’activité publique.

    En mars, le journal El Watan rend public un rapport d’une délégation de la commission européenne qui dénonce notamment les conditions du déroulement des élections présidentielle d’avril 2014.

    La diplomatie algérienne, qui a toujours refusé d’affronter ses partenaires européens, ne sait plus à quel saint se vouer. Les deux parties étant liés par l’accord d’association qui porte, dans son deuxième chapitre, sur le respect des droits de l’Homme, l’Algérie n’a plus trop de choix : se conformer aux termes de cet accord ou se taire. Alger préfère souvent la dernière option.

    Essaïd Wakli

  • #2
    Droits de l’homme: l’Algérie de plus en plus mise en cause

    samedi 2 mai 2015 | Par Zahra Rahmouni @TSA Algérie

    Le Parlement européen a voté jeudi une résolution condamnant le « harcèlement de militants des droits de l’homme et des travailleurs en Algérie ».

    Suite à une session plénière qui s’est tenue le 30 avril à Strasbourg en France, l’organe parlementaire de l’Union européenne (UE) a émis ses réserves dans un communiqué publié sur son site. Dans ce dernier, il exhorte l’Algérie à « garantir le droit à la liberté d’expression et d’association et le droit de réunion pacifique dans le pays » rappelant par la même occasion que « le harcèlement et l’intimidation des militants des droits du travail et des défenseurs des droits de l’homme, y compris au niveau judiciaire, n’est pas une pratique conforme à la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits de l’homme ».

    Une résolution qui est vivement dénoncée par les autorités algériennes qui parlent d’ « escroquerie procédurale ». Pourtant ce n’est pas la première fois que le pays est rappelé à l’ordre.




    Les ONG montent au créneau contre les répressions

    Dans cette résolution adoptée jeudi dernier, le parlement européen appelle les autorités à respecter les militants algériens emprisonnés mais surtout à reconnaitre que leurs revendications « sont légitimes ». Un rappel à l’ordre qui n’est pas infondé si on considère les pressions du pouvoir à l’encontre des militants et si on regroupe les dernières condamnations à Laghouat.

    Cette résolution mentionne explicitement les cas de Mohammed Rag et neuf autres membres du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) qui sont actuellement emprisonnés. Un sujet sur lequel, l’ONG Amnesty International avait déjà interpellé les autorités algériennes en février dernier. Un mois plus tard, plusieurs ONG s’étaient d’ailleurs regroupées pour dénoncer les harcèlements répétitifs et demander un « procès équitable » pour les militants emprisonnés.

    Récemment, c’est l’ONG américaine Freedom House qui épinglait l’Algérie en le qualifiant de pays « Not Free ».

    Commentaire


    • #3
      Les griefs des étrangers, l'Algérie n'a qu'a s'assoir dessus. oeilfermé

      D'ailleurs les journaleux, si cela les intéressent tellement de se plier aux exigences de ces institutions et pays occidentaux, ils n'ont qu'a en prendre le chemin. Parce que avec les pleurnicherie que Abdou nous a servis, il doit avoir un visa tous vrai qu'il l'attends.

      Ce sont des salades locales et cela doit le rester. La démocratie, la liberté d'expression etc.. ne se gagne pas à Bruxelles ou à Washington mais à Alger la capitale du pays.
      Dernière modification par wouhou, 02 mai 2015, 18h49.

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