Et finalement, Shimon Pérès ne viendra pas au Maroc
C’est le journal israélien Maariv qui l’a annoncé, et cela a été confirmé dans le programme de la Fondation Clinton, où le nom de l’ancien premier ministre et président israélien a été retiré. Shimon Pérès, 92 ans, ne viendra donc pas au Maroc les 6 et 7 mai prochains pour le forum de la Clinton Global Initiative (CGI), programmé à Marrakech.
Maariv a indiqué que le bureau de Shimon Pérès avait depuis longtemps modifié l'agenda de l'ancien reponsable israélien, une manière de dire que ce ne sont pas les manifestations en tous genres au Maroc qui ont été à l'origine de ce changement de programme. Or, la Fondation Clinton maintenait le nom de Shimon Pérès voici encore 15 jours. Retour sur les faits...
Au départ, tout se passait bien, jusqu’à ce que le nom de Shimon Pérès figure parmi les intervenants à un panel sur les leaders du futur, modéré par l’ancien président Clinton en personne, jeudi prochain 7 mai. Levée de boucliers des militants et associations anti-normalisation avec Israël au Maroc. Silence de la Fondation et des autorités marocaines.
Ensuite, c’est au tour des réseaux sociaux de s’enflammer pour demander l’interdiction du territoire marocain à l’ancien responsable israélien. Le PJD, interpellé, a mollement expliqué par la voie d’un de ses dirigeants, Abdallah Bouanou, que le gouvernement n’y est pour rien, car ce n’est pas lui qui a adressé une invitation à Pérès, qu’il a qualifié au passage de « sioniste ». Une explication qui est tombé à l’eau, peu crédible.
Puis, le militant Sion Assidon a adressé une lettre au président Bill Clinton, lui demandant de retirer son invitation à Shimon Pérès, criminel de guerre qui ne saurait fouler une terre arabe.
Enfin, l’estocade a été portée par un collectif d’avocats et d’anciens bâtonniers qui, la semaine dernière, ont saisi le parquet de Rabat en lui demandant de faire arrêter Shimon Pérès dès son arrivée au Maroc, en vertu des dispositions de l’article 710 du Code de procédure pénale qui permet aux autorités marocaines de procéder au jugement de tout criminel de guerre qui viendrait au Maroc. Là, Mustapha Ramid a été fortement embarrassé en sa qualité de chef du parquet, d’ancien avocat et militant de toujours contre la normalisation. La loi est claire, il a l’autorité judiciaire du parquet sous son contrôle et il ne pouvait pas se dérober, sous peine de perdre toute crédibilité.
On ne sait ce qui s’est passé au juste, mais suite à tous ces faits, celui qui fut plusieurs fois premier ministre d’Israël, qui fut aussi président de l’Etat hébreu et qui est déjà venu au Maroc plusieurs fois, invité d’Hassan II, a dû annuler son déplacement au Maroc.
Shimon Pérès est accusé d’avoir ordonné le massacre de Cana quand il était chef du gouvernement en 1996 et aussi de s’être rendu complice des massacres à Gaza du temps où il présidait l’Etat, même si son rôle était plus symbolique et protocolaire.
panorapost
C’est le journal israélien Maariv qui l’a annoncé, et cela a été confirmé dans le programme de la Fondation Clinton, où le nom de l’ancien premier ministre et président israélien a été retiré. Shimon Pérès, 92 ans, ne viendra donc pas au Maroc les 6 et 7 mai prochains pour le forum de la Clinton Global Initiative (CGI), programmé à Marrakech.
Maariv a indiqué que le bureau de Shimon Pérès avait depuis longtemps modifié l'agenda de l'ancien reponsable israélien, une manière de dire que ce ne sont pas les manifestations en tous genres au Maroc qui ont été à l'origine de ce changement de programme. Or, la Fondation Clinton maintenait le nom de Shimon Pérès voici encore 15 jours. Retour sur les faits...
Au départ, tout se passait bien, jusqu’à ce que le nom de Shimon Pérès figure parmi les intervenants à un panel sur les leaders du futur, modéré par l’ancien président Clinton en personne, jeudi prochain 7 mai. Levée de boucliers des militants et associations anti-normalisation avec Israël au Maroc. Silence de la Fondation et des autorités marocaines.
Ensuite, c’est au tour des réseaux sociaux de s’enflammer pour demander l’interdiction du territoire marocain à l’ancien responsable israélien. Le PJD, interpellé, a mollement expliqué par la voie d’un de ses dirigeants, Abdallah Bouanou, que le gouvernement n’y est pour rien, car ce n’est pas lui qui a adressé une invitation à Pérès, qu’il a qualifié au passage de « sioniste ». Une explication qui est tombé à l’eau, peu crédible.
Puis, le militant Sion Assidon a adressé une lettre au président Bill Clinton, lui demandant de retirer son invitation à Shimon Pérès, criminel de guerre qui ne saurait fouler une terre arabe.
Enfin, l’estocade a été portée par un collectif d’avocats et d’anciens bâtonniers qui, la semaine dernière, ont saisi le parquet de Rabat en lui demandant de faire arrêter Shimon Pérès dès son arrivée au Maroc, en vertu des dispositions de l’article 710 du Code de procédure pénale qui permet aux autorités marocaines de procéder au jugement de tout criminel de guerre qui viendrait au Maroc. Là, Mustapha Ramid a été fortement embarrassé en sa qualité de chef du parquet, d’ancien avocat et militant de toujours contre la normalisation. La loi est claire, il a l’autorité judiciaire du parquet sous son contrôle et il ne pouvait pas se dérober, sous peine de perdre toute crédibilité.
On ne sait ce qui s’est passé au juste, mais suite à tous ces faits, celui qui fut plusieurs fois premier ministre d’Israël, qui fut aussi président de l’Etat hébreu et qui est déjà venu au Maroc plusieurs fois, invité d’Hassan II, a dû annuler son déplacement au Maroc.
Shimon Pérès est accusé d’avoir ordonné le massacre de Cana quand il était chef du gouvernement en 1996 et aussi de s’être rendu complice des massacres à Gaza du temps où il présidait l’Etat, même si son rôle était plus symbolique et protocolaire.
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