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On veut connaître la destinée de l’argent laissée par Abdelmoumen dans les caisses d’El Khalifa Bank

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  • On veut connaître la destinée de l’argent laissée par Abdelmoumen dans les caisses d’El Khalifa Bank

    Maître Madjhouda Marouane, avocat de Abdelmoumen Khalifa : « On veut connaître la destinée de l’argent laissée par Abdelmoumen dans les caisses d’El Khalifa Bank »

    L’avocat de Abdelmoumen Khalifa, Madjhouda Marouane, a déclaré ce lundi à la Cour de Blida, lors de la programmation du procès Khalifa, que son client est prêt pour répondre à toutes les questions émanant des instances judiciaires.

    « Il dira tout. Mais ce qui doit préoccuper le plus la justice, c’est de connaître la vraie destinée de l’argent détournée, d’autant que Abdelmoumen a laissé des sommes importantes d’argent dans les caisses d’El Khalifa Bank avant son départ à l’étranger ».

    Son deuxième avocat, maître Lazaar,a carrément demandé le report du procès pour que son client puisse passer, de nouveau, par le juge d’instruction. Une demande qui n’a pas été acceptée. Par ailleurs, celui qu’on le surnommait le’’ Goldon Boy’’ Algérien semble perdre de son prestige, du moins pour ce qui est de son physique !

    Et pour cause, l’ex patron du groupe Khalifa, à l’allure mondaine dans le passé, a surpris plus d’un ce lundi à la Cour de Blida lors de sa convocation pour les besoins du procès en question.

    C’est un Abdelmoumen plutôt amaigri, fatigué et à la peau sombre qui a fait ‘’publiquement’’ son apparition. Certains présents dans la salle d’audience ont même exprimé des doutes quant à l’identité de ce principal accusé tellement que ses traits physiques ont radicalement changé.
    El Watan

  • #2
    « Il dira tout. Mais ce qui doit préoccuper le plus la justice, c’est de connaître la vraie destinée de l’argent détournée, d’autant que Abdelmoumen a laissé des sommes importantes d’argent dans les caisses d’El Khalifa Bank avant son départ à l’étranger ».


    Et ça se dit avocat !!! Khalifa est mal barré ,ce avocat va l'enfoncer encore plus .
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

    Commentaire


    • #3
      Et ça se dit avocat !!! Khalifa est mal barré ,ce avocat va l'enfoncer encore plus .
      C'est le meme "expert international" qui a innondé El Watan avec ses analyses sur une panoplie de sujets, El Hajar, Djezzy, arbitrage international, allant meme jusqu'à affirmer que l'Algérie devrait aller à l'arbitrage international, qu'elle était si mal conseillée, car n'entendant pas "ses précieux conseils" et étant guidés par la peur due à l'ignorance et au manque d'expertise...

      On a un appercu vivant de son expertise, le drole de coco...

      PS : Cet avocat médiatique se soucis plus de son aura médiatique que du sort de son client...
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        SELON SON AVOCAT
        Khalifa ne fera aucune révélation


        Le soir du 05/05/2015

        Ouverture hier du procès de la caisse principale de Khalifa Bank et de celui de Abdelmoumène Khalifa. Les deux affaires ont fait l’objet d’une jonction. En guet-star, l’ancien goldenboy, méconnaissable. Amaigri, crâne rasé, Abdelmoumène Khalifa était, hier, dans le box des accusés aux côtés des vingt autres accusés en détention. Il est défendu par deux avocats qui se sont livrés à une bataille de procédures pour faire reporter le procès. C’était compter sans la détermination du président de la cour qui a accéléré les procédures. Ce matin, l’audience reprendra avec l’audition de Abdelmoumène Khalifa. Ce dernier a choisi une ligne de défense : nier en bloc toutes les accusations dont il fait l’objet.

        Nawal Imés- Alger (Le Soir)
        C’est un Abdelmoumène Khalifa, amaigri, méconnaissable, crâne rasé qui s’est présenté au tribunal criminel près la cour de Blida. L’assistance a eu du mal à reconnaître l’homme qui semble avoir pris dix ans d’âge et perdu beaucoup de poids.
        Paraissant détendu, Khalifa, costume sombre et chemise blanche, souriait souvent, notamment à la vue de témoins ou d’accusés qu’il semblait reconnaître. Il était neuf heures tapantes lorsque le président de la cour annonçait l’ouverture du procès, appelant les accusés un à un. Il commencera par appeler Abdelmoumène Khalifa qui répondra «présent» d’une voix tout juste audible.
        Le président du tribunal doit le rappeler à l’ordre pour lui demander de parler à voix plus haute. Abdelmoumène Khalifa est défendu par deux avocats. Il s’agit de Lazzar Naceredine et Merouane Medjhouda. Ce dernier, âgé de 44 ans, ne semblait nullement impressionné par la nature du dossier. Il affirme que la stratégie de défense de son client est clair : Abdelmoumène Khalifa , dit-il, a l’intention de nier toutes les accusations qui lui sont attribuées. Il affirme également que sa ligne de défense ne sera pas celle que tout le monde espère, à savoir livrer des noms de hauts responsables politiques. Il restera, selon son avocat, sur le strict terrain du juridique.
        Il dévoilera une partie de sa stratégie de défense en affirmant que le liquidateur de la Khalifa Bank n’avait toujours pas remis son rapport. Comment, dit-il, peut-on alors conclure à une banqueroute ? Merouane Medjhouda est formel. Pour lui «l’ascension spectaculaire de Khalifa avait été voulue et même encouragée parce que l’Algérie traversait une période difficile avec le terrorisme. Le pays avait besoin de donner une bonne image mais dès que l’Algérie allait mieux, les banques étrangères commençaient à s’intéresser à l’Algérie, il devenait gênant». Son client compte-t-il citer des noms d’hommes politiques ? Non, répond-t-il . A-t-il subi des pressions pour ne pas le faire ? Non plus, ajoute le jeune avocat qui confirme que Khalifa est prêt «à parler» et qu’il est «rentré en Algérie de son propre gré parce qu’il aurait pu saisir une cour internationale».
        Interrogé sur l’état physique de son client qui a suscité beaucoup d’interrogations, l’avocat répond que Khalifa était rentré dans cet état de son exil et que cela n’avait aucun lien avec ses conditions de détention à El Harrach qui sont bonnes».

        Bataille de procédures
        Coup de théâtre aux alentours de quinze heures. Alors que tout laissait supposer que le procès allait se tenir, Maître Lazzar Nacereddine, avocat de Abdelmoumène Khalifa engage une bataille de procédures.
        D’emblée, il dira au président de la cour que toutes les dispositions ayant précédé l’audience étaient entachées de vices de forme. Son client, dit-il, n’a pas été entendu par un juge d’instruction, ce qui constitue selon lui une violation de l’article 166 du code de procédures pénales.
        L’avocat ne s’arrête pas en si bon chemin : il reproche au président de la cour d’avoir auditionné Abdelmoumène Khalifa en date du 6 avril dernier et s’interroge sur la qualification de cette audition. S’il s’agissait d’une enquête complémentaire, dit-il, le juge qui présidait l’audience ne devait pas le faire, car cela, estime-t-il, constitue une «violation du principe de séparation des juridictions». Il en conclut que toutes les procédures ayant précédé l’audience étaient «nulles et non avenues».
        Maître Lazzar ajoute qu’il était contraint de demander le report du procès et de se retirer de l’audience car ne pouvant «cautionner» une telle démarche. Des arguments qui ont laissé de marbre le procureur général qui, sur un ton ironique, a fait savoir que cette demande était une première dans les annales de la justice et qu’il n’y avait pas de contradiction ni de violation de procédures.
        Le procureur général estime, en effet, que le contumace n’avait pas droit d’exiger d’être entendu par un juge d’instruction. Il a donc considéré comme non recevable la demande de la défense. Après délibération, le président du tribunal a décidé de ne pas accepter les demandes de la défense.

        Les ministres manquent à l’appel
        Plus tôt dans la matinée, le président de la cour entamait l’appel des parties civiles. Figurent sur la longue liste des 133 personnes et entreprises, beaucoup d’organismes publics.
        Les OPGI, les EPLF, les entreprises portuaires, les caisses de Sécurité sociale, les mutuelles, l’ONPS et l’Etablissement de navigation aérienne pour ne citer que ces derniers. Une heure plus tard, c’est au tour des témoins d’être appelés. Parmi d’illustres inconnus figurent des ministres en fonction et d’autres qui ne le sont plus. Sont appelés par le juge, Karim Djoudi, Mohamed Djellab, actuel ministre des Finances et ancien administrateur de Khalifa Bank, Bouterfa Noureddine, le directeur général de Sonelgaz, Abdelmadjid Tebboune, Mohamed Laksaci, Boudjerra Soltani, Sidi Saïd, Mohamed Raouraoua tous absents. Des personnalités du monde du football sont également appelées par le juge à l’image de Belloumi absent ou de Hannachi qui a fait le déplacement. Dès les premières heures de la journée, les avocats étaient unanimes sur le déroulement du procès. Ils étaient tous persuadés que le président de la cour était bien décidé à ne pas renvoyer l’affaire. C’est le cas de Merouane Medjhouda, l’avocat de Khalifa qui affirme que le juge est bien décidé à «aller vite».
        C’est aux alentours de 15 heures 30 que le tribunal entame le tirage au sort en vue de désigner les jurés, donnant le coup d’envoi du procès. Le greffier entamera alors la lecture d’un épais arrêt de renvoi. La lecture des 256 pages nécessitera plusieurs heures. Ce matin, l’audience reprendra avec l’audition très attendue de Abdelmoumène Khalifa.
        N. I.

        Six chaînes étrangères pour la couverture du procès
        Tout semble croire que le procès de l’affaire dite Khalifa intéresse l’opinion internationale étant donné que six chaînes venues de plusieurs pays arabes et européennes étaient présentes, hier, à la cour de justice de Blida. Parmi ces chaînes, citons celles d’El Arabia, France 24, l’Irakienne et une chaîne saoudienne entre autres.
        En sus de ces chaînes étrangères, des dizaines de chaînes algériennes étaient également présentes pour la couverture de l’évènement. A noter que lors de cette première journée du procès, la cour de Blida était sous haute surveillance aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur puisque toute personne n’ayant pas de relation avec le procès était interdite d’accès.
        M. B.
        L'expert en droit des affaires a tellement enfoncé son client, que son deuxième avocat se sent obligé de dire exactement le contraire...
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          LES AVOCATS DE MOUMEN Khalifa CATÉGORIQUES :
          «Les caisses de Khalifa Bank n’étaient pas vides»


          Le soir du 06/05/15

          La défense de Khalifa est formelle : au moment où son client quittait l’Algérie, les caisses de Khalifa Bank n’étaient pas vides. Autre affirmation : les avocats sont en mesure d’apporter des documents prouvant l’innocence de Abdelmoumène Khalifa. Maître Medjhouda reproche au liquidateur de n’avoir toujours pas remis son rapport. Toute la journée d’hier a été consacrée exclusivement à la lecture de l’arrêt de renvoi. Ce n'est que ce matin que Abdelmoumène Khalifa sera finalement entendu.

          Nawal Imés - Alger (Le Soir)
          Avant même l’audition de son client, Maître Medjhouda, l’un des avocats de Abdelmoumène Khalifa dévoilait une partie de son plan d’attaque : verser dans le dossier des pièces prouvant l’innocence de son client. Maître Medjhouda est affirmatif : il dispose de documents prouvant qu’au moment où Abdelmoumène quittait l’Algérie, il y avait encore de l’argent dans les caisses de Khalifa Bank . Qu’est devenu cet argent ? Seul le rapport du liquidateur, Moncef Badsi, peut, selon lui, lever le voile sur cet aspect de l’affaire.

          Rapport ou pas rapport ?
          Ledit rapport concernant la banque Khalifa, devant être établi par le liquidateur, a fait hier l’objet d’une polémique entre les avocats de Khalifa et Moncef Badsi. Les avocats réclament en effet que ledit rapport soit versé dans le dossier afin, dit-il, que la défense et l’opinion publique sachent exactement ce qui était dans les caisses. «Nous exigeons de connaître le contenu du rapport du liquidateur pour qu’on sache exactement ce qu’il y avait dans les caisses avant et après le départ de Khalifa et où il est arrivé dans la liquidation». Il ajoute que «il y a des biens de Khalifa qui n’ont toujours pas été vendus aux enchères. Nous avons besoin de savoir s’il est débiteur ou créditeur. En France, la liquidatrice de Khalifa Airways a remis son rapport et à la fin de la liquidation il restait dans les caisses 6 millions d’euros».
          Une version des faits qui fait sourire Moncef Badsi. Il affirme que si les avocats connaissaient mieux les procédures, ils sauraient que dans le cas de l’affaire Khalifa Bank, il ne s’agit nullement d’une décision de liquidation judiciaire mais d’une liquidation décidée par la commission bancaire.
          De ce fait, affirme-t-il, le liquidateur n’est pas dans l’obligation de verser au dossier un rapport. Il fait néanmoins des rapports mensuels à la commission bancaire dépendant de la Banque d’Algérie. Pas moins de 60 tomes, dit-il, sont disponibles et les avocats peuvent à tout moment demander à les consulter. Avant l’audition de son client, Maître Medjhouda a affirmé que Abdelmoumène Khalifa avait «peur de son jugement» et qu’il appréhendait le moment où il sera entendu. Il est, dit-il, «convaincu de son innocence» et «fera tout pour se défendre». L’avocat affirme n’avoir pas rencontré son client depuis le début du procès.
          Se disant confiant, l’avocat s’attend à «un procès équitable» puisque, dit-il, le juge avait donné des assurances au sujet de la présence de tous les témoins, y compris les hauts responsables «même s’il fallait user de la force publique».

          Divergence entre avocats de la défense ou stratégie ?
          Interrogé au sujet des divergences entre lui et son confrère qui défend également Abdelmoumène Khalifa, Maître Mehdjouba répond «nous n’avons peut-être pas la même vision mais nous partageons le même objectif : défendre notre client».
          Les deux avocats avaient, en effet, lors du premier jour du procès, laisser apparaître de grandes divergences. Si Maître Medjhouda faisait part de sa satisfaction de la jonction des deux affaires, à savoir celle de la caisse principale de Khalifa Bank et celle de Abdelmoumène Khalifa, Maître Lazzar était lui opposé à cette décision qui disait-il n’était pas dans l’intérêt de son client. Autre point de divergence : le report du procès. Pendant que Maître Medjhouda se disait satisfait de la détermination du président de la cour à accélérer la cadence, son confrère ne demandait ni plus ni moins que le report du procès.
          Les divergences entre les deux avocats ont également éclaté au grand jour lorsque Maître Lazzar insistait auprès des journalistes pour dire qu’il n’avait jamais dit qu’il restait de l’argent dans les caisses de Khalifa Bank. L’audience avait repris à neuf heures avec la poursuite de la lecture de l’arrêt de renvoi. La veille, le greffier n’avait lu qu’une quarantaine de pages sur les 256 qui constituent ledit document. Dès ce matin, l’audience reprendra avec l’audition de Abdelmoumène Khalifa.

          Incident
          Alors que le greffier poursuivait péniblement la lecture de l’arrêt de renvoi, le président de la cour a suspendu l’audience aux alentours de 14h30, pour dix minutes. La cause ? Des informations selon lesquelles des photos et des vidéos montrant Khalifa Abdelmoumène dans le box des accusés. Résultat : c’est un procureur général furieux qui a ordonné aux membres des forces de l’ordre d’interdire aux journalistes d’introduire téléphones et ordinateurs portables dans la salle d’audience.
          N. I.
          A voir les divergences entre avocats, on se demande si l'avocat est au service de plusieurs employeurs...
          Othmane BENZAGHOU

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