Le RND est-il au bord d’une nouvelle crise ? Son secrétaire général, Abdelkader Bensalah est sous le feu des critiques pour sa gestion du parti jugée chaotique par ses adversaires. Le président du Sénat, plébiscité un an auparavant par le congrès du parti semble aujourd’hui isolé et plus que jamais affaibli.
« Ce n’est un secret pour personne, Bensalah ne fait pas l’unanimité au sein du RND », admet un membre du secrétariat national du parti. « À trop vouloir ménager toutes les parties, il a fini par avoir tout le monde contre lui », ajoute notre source.
À l’approche du Conseil national, prévu pour le 10 juin, les opposants à Bensalah ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Objectif clairement affiché : pousser Bensalah à céder son siège.
Pousser Bensalah à la démission
Les opposants veulent même obtenir le départ de Benslalah avant la tenue du Conseil national. L’ultimatum n’a pas été adressé officiellement au secrétaire général. Ce dernier « n’a reçu aucune correspondance allant dans ce sens », selon un de ses proches. Mais « les échos qui nous parviennent des bureaux de wilaya et des deux Chambres confirment bel et bien que la machine est lancée », précise un membre du secrétariat national.
Un sénateur RND est plus explicite : « Nous avons effectivement signé une pétition pour demander le départ de Bensalah et le retour d’Ouyahia ». La pétition signée par les membres du Conseil national et les parlementaires sera remise à Bensalah mercredi. « L’idéal serait qu’il démissionne jeudi lors de la réunion du Secrétariat national », poursuit le sénateur.
Mais seul Bensalah peut prendre la décision de quitter la tête du RND. « Bensalah est élu pour cinq ans, on le sait. Mais rappelez-vous aussi qu’Ouyahia a été contraint de quitter la direction avant la fin de son mandat », précise notre source. En terme plus clair, l’opposition veut pousser Bensalah à démissionner « de son plein gré », en maintenant la pression sur lui avant le Conseil national.
Bensalah, sera-il capable de résister à cette fronde ? « Le connaissant, la réponse est non », précise notre interlocuteur. D’ailleurs « depuis qu’il est à la tête du RND il n’a pas été capable d’imposer sa gestion. C’est l’aile pro-Ouyahia qui dirige», poursuit-il.
L’énigme Ouyahia
Mais Bensalah doit céder le parti au profit de qui ? Un seul nom revient avec insistance, celui Ahmed Ouyahia. Le directeur du cabinet du président ne cache pas son souhait de retrouver la direction du RND. « Ouyahia n’aura aucune résistance au sein du RND. Le parti lui est quasiment acquis », souligne notre source.
Reste à savoir pourquoi il veut revenir maintenant ? Un membre fondateur du RND affirme « ne pas croire aux actions spontanées. Ce n’est pas innocent de sa part ». Il faut dire qu’Ahmed Ouyahia semble préparer ce retour. L’homme s’est éclipsé du parti après sa démission en janvier 2013. Il a décidé de revenir au-devant de la scène ces dernières semaines en assistant aux réunions du parti, en sa qualité du membre du Conseil national et membre du bureau d’Alger.
L’enjeu de la succession
Soutenu par son clan fortement implanté dans les instances du parti, Ouyahia a déclaré à plusieurs reprises à ses proches qu’il reste « au service de son parti ». Mais le timing de son retour laisse perplexe. « Qu’on le veuille ou non le RND est un parti du pouvoir, c’est pour nous difficile de dissocier ce retour annoncé de la situation actuelle dans le pays », explique le sénateur. Notre source résume la situation actuelle : « Un président toujours malade, ce qui laisse les portes à la succession ouvertes ». Il y a également l’enjeu de la révision de la Constitution, un projet toujours bloqué. Des proches d’Ouyahia répètent partout que la présidence a donné son feu vert pour son retour à la tête du RND.
TSA
« Ce n’est un secret pour personne, Bensalah ne fait pas l’unanimité au sein du RND », admet un membre du secrétariat national du parti. « À trop vouloir ménager toutes les parties, il a fini par avoir tout le monde contre lui », ajoute notre source.
À l’approche du Conseil national, prévu pour le 10 juin, les opposants à Bensalah ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Objectif clairement affiché : pousser Bensalah à céder son siège.
Pousser Bensalah à la démission
Les opposants veulent même obtenir le départ de Benslalah avant la tenue du Conseil national. L’ultimatum n’a pas été adressé officiellement au secrétaire général. Ce dernier « n’a reçu aucune correspondance allant dans ce sens », selon un de ses proches. Mais « les échos qui nous parviennent des bureaux de wilaya et des deux Chambres confirment bel et bien que la machine est lancée », précise un membre du secrétariat national.
Un sénateur RND est plus explicite : « Nous avons effectivement signé une pétition pour demander le départ de Bensalah et le retour d’Ouyahia ». La pétition signée par les membres du Conseil national et les parlementaires sera remise à Bensalah mercredi. « L’idéal serait qu’il démissionne jeudi lors de la réunion du Secrétariat national », poursuit le sénateur.
Mais seul Bensalah peut prendre la décision de quitter la tête du RND. « Bensalah est élu pour cinq ans, on le sait. Mais rappelez-vous aussi qu’Ouyahia a été contraint de quitter la direction avant la fin de son mandat », précise notre source. En terme plus clair, l’opposition veut pousser Bensalah à démissionner « de son plein gré », en maintenant la pression sur lui avant le Conseil national.
Bensalah, sera-il capable de résister à cette fronde ? « Le connaissant, la réponse est non », précise notre interlocuteur. D’ailleurs « depuis qu’il est à la tête du RND il n’a pas été capable d’imposer sa gestion. C’est l’aile pro-Ouyahia qui dirige», poursuit-il.
L’énigme Ouyahia
Mais Bensalah doit céder le parti au profit de qui ? Un seul nom revient avec insistance, celui Ahmed Ouyahia. Le directeur du cabinet du président ne cache pas son souhait de retrouver la direction du RND. « Ouyahia n’aura aucune résistance au sein du RND. Le parti lui est quasiment acquis », souligne notre source.
Reste à savoir pourquoi il veut revenir maintenant ? Un membre fondateur du RND affirme « ne pas croire aux actions spontanées. Ce n’est pas innocent de sa part ». Il faut dire qu’Ahmed Ouyahia semble préparer ce retour. L’homme s’est éclipsé du parti après sa démission en janvier 2013. Il a décidé de revenir au-devant de la scène ces dernières semaines en assistant aux réunions du parti, en sa qualité du membre du Conseil national et membre du bureau d’Alger.
L’enjeu de la succession
Soutenu par son clan fortement implanté dans les instances du parti, Ouyahia a déclaré à plusieurs reprises à ses proches qu’il reste « au service de son parti ». Mais le timing de son retour laisse perplexe. « Qu’on le veuille ou non le RND est un parti du pouvoir, c’est pour nous difficile de dissocier ce retour annoncé de la situation actuelle dans le pays », explique le sénateur. Notre source résume la situation actuelle : « Un président toujours malade, ce qui laisse les portes à la succession ouvertes ». Il y a également l’enjeu de la révision de la Constitution, un projet toujours bloqué. Des proches d’Ouyahia répètent partout que la présidence a donné son feu vert pour son retour à la tête du RND.
TSA
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