Dans un souffle léger, délicat et troublant, le vent dans ses élans me contait tes paroles, du fond de l'océan, il scandait ses sorcelleries angéliques, porteuses de promesses. Parfois il fulminait, tournoyait impatient, enivrant, mais inquiet tel un mortel jaloux. Vent, dans tes tourbillons je lisais tes serments, tes jolies arabesques ont réjoui mon âme, vaporisant, subtiles, les parfums délicats, savoureux et fleuris, de ces doux autrefois. Comblé, d'une envolée légère, j'ai rejoint tes sourires, mais le vent est léger, lunatique, menteur. Il ne faut écouter ses paroles trop tendres, élégantes, flattant si bien les coeurs, Se jouant de nos âmes, les réduisant en cendres. Ah... ne pas oublier que les mots sont du vent... Que les promesses mentent maintenant comme avant. Dorénavant, à l'avenir, à chaque instant, Tout alentour est vent et constamment tout ment.
Porteur de mes regrets, il ne faut plus que je te pense, maintenant est un infidèle, constamment, il me fait faux bond... D'après, je ne sais pas le sens, futur sans visage et sans fond, Je n'ai pour lui point de pensée, et il me plait de l'ignorer. Il faudrait juste prendre le temps. Et le garder de temps en temps, En murmurant "j'ai tout mon temps", je voudrais tant... Quand le soleil est généreux, quand le ciel ressemble au bonheur ou même quand des fois il pleure... Attends dis, laisse-moi le temps. À pas lents, de prendre mon temps.
Aux teintes délicates et pures du ciel quand le soleil éclate, dans le parfum du miel, des figues et des oranges, dans la brise du matin légère, dans les odeurs des pins et de la mer qui danse, tes paroles chantent au rythme du mistral. Aux portes de Provence, au bord de cette baie qui doit porter ton nom, car c'est la Baie des Anges, on t'écoutant, on souriant et te lisant, Toute mélancolie, en ta présence, disparaissait. Ton visage caché est couronné comme celui d'une reine, De souples boucles d'or, mouvantes et légères, Et ton regard prenait sa source dans la mer et les cieux. Et lorsque par hasard, nous nous croisant un jour ! Plus dur que tant et tant, tu as dû batailler, sans bruit, sur la pointe des pieds, modeste, comme tu fus toujours. Ton souffle était si court et pourtant, tu chantais. Pour que ma douleur fasse juste moins mal. J'ai inventé des rêves, des horizons d'azur. Et les parfums du miel, des figues et des oranges, parfums de la tendresse. Comment vivre sans toi ? Attends-nous, nous viendrons et nous prendrons ta main, Pour ne plus nous quitter, Jamais.
Porteur de mes regrets, il ne faut plus que je te pense, maintenant est un infidèle, constamment, il me fait faux bond... D'après, je ne sais pas le sens, futur sans visage et sans fond, Je n'ai pour lui point de pensée, et il me plait de l'ignorer. Il faudrait juste prendre le temps. Et le garder de temps en temps, En murmurant "j'ai tout mon temps", je voudrais tant... Quand le soleil est généreux, quand le ciel ressemble au bonheur ou même quand des fois il pleure... Attends dis, laisse-moi le temps. À pas lents, de prendre mon temps.
Aux teintes délicates et pures du ciel quand le soleil éclate, dans le parfum du miel, des figues et des oranges, dans la brise du matin légère, dans les odeurs des pins et de la mer qui danse, tes paroles chantent au rythme du mistral. Aux portes de Provence, au bord de cette baie qui doit porter ton nom, car c'est la Baie des Anges, on t'écoutant, on souriant et te lisant, Toute mélancolie, en ta présence, disparaissait. Ton visage caché est couronné comme celui d'une reine, De souples boucles d'or, mouvantes et légères, Et ton regard prenait sa source dans la mer et les cieux. Et lorsque par hasard, nous nous croisant un jour ! Plus dur que tant et tant, tu as dû batailler, sans bruit, sur la pointe des pieds, modeste, comme tu fus toujours. Ton souffle était si court et pourtant, tu chantais. Pour que ma douleur fasse juste moins mal. J'ai inventé des rêves, des horizons d'azur. Et les parfums du miel, des figues et des oranges, parfums de la tendresse. Comment vivre sans toi ? Attends-nous, nous viendrons et nous prendrons ta main, Pour ne plus nous quitter, Jamais.
Commentaire