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Minutes du procès en appel de Abdelmoumen Khalifa

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  • Minutes du procès en appel de Abdelmoumen Khalifa

    Poursuite mardi de la lecture de l'arrêt de renvoi
    Econews - 04 MAI 2015 09:58

    Le procès a débuté ce matin à la Cour de Blida


    L'audience du procès de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank qui s’est ouvert aujourd’hui au tribunal criminel près la Cour de Blida a été suspendue après la lecture de 51 pages de l'arrêt de renvoi. Elle reprendra demain avec la poursuite de la lecture des 199 pages restant.



    17h20 : Le président du tribunal a décidé de suspendre l’audience.

    15h40 : Le président du tribunal demande au greffier de donner lecture de l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation de Blida qui comporte 260 pages.

    15h28 : Le président procède à la constitution du tribunal criminel à travers le tirage au sort des jurés.

    15h25 : la reprise du procès est marquée par une bataille de procédures. L’un des avocats de Khalifa demandé à ce que son client ne soit pas qualifié d'accusé principal, car il bénéficie de la présomption d'innocence. Ce qui lui a été accordé.

    La deuxième requête de Me Lezzar Nasserddine consiste en l'annulation de la procédure de préparation du procès parce que son client n'a pas été présenté devant le juge d'instruction, conformément à l'article 66 du code de procédure pénale. Mais le juge lui rappelle qu'il a lui-même procédé à l'instruction complémentaire le 6 avril dernier. Me Lezzar revient à la charge pour dire qu'il ne peut y avoir d'instruction complémentaire sans la préliminaire. Aussi, je demande à ce que le procès soit ajourné pour qu’Abdelmoumène Khalifa soit présenté devant le juge d'instruction et qu'il instruise à charge et à décharge, compris en auditionnant les témoins ».

    « Et qu'est-ce qu'on fait. De l'arrêt de renvoi ? », demande le juge avant d'expliquer que toute la procédure a été respectée. Le procureur général prend la parole pour dire « ce serait une première qu'un accusé contre lequel l'ordonnance de contumace soit soumise à la procédure de l'instruction ».

    Et le procureur d'ajouter : « l'accusé a choisi l'option de la fuite. Par conséquent, je demande au tribunal de rejeter la requête de la défense car infondée et sans aucune base juridique.

    Le défenseur dira que Khalifa n'était pas en fuite mais en détention en Angleterre. Me Lezzar oublie que l’instruction de l’affaire de la caisse principale de Khalifa Bank a commencé en 2003. Abdelmoumène Khalifa n’a répondu à aucune convocation du juge d’instruction et son arrestation par les autorités britanniques c’était après le prononcé du verdict en 2007.

    12h52 : Reprise de l'audience. Certaines parties civiles qui étaient absentes ce matin se sont présentées devant le tribunal.

    12h24 : Le président de la SSPA/JSK (Jeunesse Sportive de Kabylie), Mohand Cherif Hannachi a déclaré, en marge du procès que tout ce qu'il sait, c'est que « Khalifa Abdelmoumène a fait beaucoup de bien au club et lui a été d'un grand apport. En dehors de cela, je ne sais rien ».

    11h56 : Suspension de l’audience. Elle reprendra dans 15 minutes avec la poursuite de l’appel des 400 témoins, dont ceux qui ont été inculpés en 2007 et qui ont purgé leur peine sans recourir au pourvoi en cassation auprès de la Cour suprême.

    10h58 : Le juge Antar Menouar informe les témoins qu'ils ne sont pas tenus d'être présents à toutes les audiences. Une fois que le tribunal sera assuré qu'ils ont répondu à la convocation d'aujourd'hui, ils devront laisser au greffe leurs coordonnées et partir, le tribunal se chargera de les convoquer le moment venu. « Je ne peux pas les retenir alors que le procès risque de durer un mois et demi », précise le magistrat.

    10h29 : Le magistrat appelle les représentants de la partie civile qui sont au nombre de 53. S'ensuivra l'appel des témoins, parmi eux Mohamed Djellab, ex-administrateur de Khalifa Bank et actuel ministre des Finances. Il est d'ailleurs arrivé à 8h45 à la Cour de Blida.

    9h46 : Le président du tribunal procède à l'appel des prévenus à commencer par le golden boy extradé de Grande Bretagne le 25 décembre 2013

    C'est un Abdelmoumène Khalifa méconnaissable qui a pris place aux côtés de ses anciens collaborateurs. Amaigri, le teint assombri, il semble quand même très serein.

    Les 78 accusés sont poursuivis pour constitution d'une association de malfaiteurs, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance et falsification de documents bancaires officiels.

    Pour rappel, la justice avait été saisie de cette affaire après que la Banque d'Algérie eut constaté un découvert de 3,2 milliards de DA de la caisse principale de Khalifa Bank.

    Faouzia Ababsa
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Khalifa attendu à la barre pour demain
    05 - MAI 2015 10:15

    Le procès entame son deuxième jour

    Le procès après cassation de l'affaire Khalifa Bank a repris aujourd’hui au tribunal criminel de Blida avec la poursuite de la lecture de l’arrête de renvoi.

    15h04 : Les journalistes sont interdits de faire entrer leur microordinateurs et téléphones à l'intérieur de la salle d'audience. C'est conséquemment à un incident commis par un confrère d'une chaine de télévision privée. Lequel a réussi à tromper la vigilance de tout le monde et filmer une partie de l'audience. Cette chaine a même annoncé en urgence qu'elle allait diffuser des séquences du procès. Il n'en fallait pas plus pour qu’il y est un véritable branle-bas de combat qui a nécessité l'intervention du président de la Cour et le procureur général. Le président du tribunal criminel suspend l'audience avant de la reprendre. Mais la décision est sans appel.

    D’ailleurs, en ce moment même, la photo de Rafik Khalifa et d’autres détenus est en train de faire le buzz sur les réseaux sociaux.

    14h30 : Reprise de l'audience. Le greffier poursuit la lecture de l'arrêt de renvoi. Une lecture qui risque finalement de durer. En effet, si hier le greffier a réussi à lire 40 pages en une heure et demi, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Il n'y a eu que 80 pages en trois heures. L'auxiliaire de justice a baissé en cadence depuis que le juge lui a demandé de lire lentement et d'articuler, dès lors l'audition de Khalifa est compromise pour cet après-midi alors qu'elle y était prévue.

    13H05 : Suspension de l’audience.

    11h11 : La lecture de l'arrêt de renvoi semble ennuyer les prévenus comparaissant librement. Ils font les va-et-vient entre la salle de l’audience et celle des pas perdus. Qui grillant une cigarette, qui se désaltérant avec de l'eau minérale. Logique quand on sait qu'ils connaissent par cœur le document puisqu'il leur a été notifié en 2007.

    Il faut dire que ce procès bis ne suscite pas les passions et l’intérêt qu'il y a huit ans. Le seul suspens réside dans l'audition de l'ex-golden boy dont l'assistance se demande s'il va étonner par des déclarations fracassantes. Beaucoup de robes noires n'excluent pas la possibilité de voir Khalifa tout mettre sur le dos de Mohamed Djellab alors administrateur de la banque.

    10h30 : Les parties civiles que sont les entreprises publiques risquent de repartir du tribunal criminel de Blida après la fin du procès sans être remboursées. Car elles ne peuvent pas s'attaquer à Khalifa pour réclamer l'argent volatilisé et s'adresser en même temps au liquidateur pour récupérer les sommes en question.

    Nous avons appris en marge de la lecture de l'arrêt de renvoi que le représentant des clients victimes de la faillite de Khalifa Bank, constitué partie civile lors de l'éclatement de l'affaire, que tout a été remboursé jusqu'au dernier sou. Moncef Badsi est formel. Toutefois, le représentant des victimes s'est de nouveau constitué partie civile. Rappelons que sur les 11 000 dossiers de remboursement déposés chez le liquidateur, 4 000 ont été rejetés.

    9h22 : Contrairement à hier où il semblait impassible et non concerné par le procès, aujourd’hui Rafik Abdelmoumène Khalifa donne l’impression d'être plus nerveux. D'ailleurs, il n'a eu de cesse de chuchoter dans l'oreille de Mamghar, l'un des anciens directeurs de l’agence de la banque privée.

    09h00 : les premiers détenus prennent place. L'audience reprend, le président demande au greffier de poursuivre la lecture de l'arrêt de renvoi à partir de là où il s'était arrêté hier.

    Faouzia Ababsa
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Khalifa : «Il y a des choses que je ne peux pas dire»
      06 MAI 2015 09:29

      Le procès de Khalifa Bank entame son troisième jour


      Après sept heures d'audition du principal accusé dans le procès de l'affaire Khalifa Bank, le juge a décidé de suspendre l’audience jusqu'à demain jeudi à 9h00.



      Outre les effractions à la loi constatée lors et après la création de la banque (Khalifa Bank), l'ex-milliardaire a été auditionné sur les biens immobiliers acquis à l’étranger et sur les sociétés créées dans le cadre de ce qui est devenu le groupe Khalifa.



      12h01 : Avez-vous intervenu pour la désignation des directeurs d'agence ? : « C'est le directeur de la banque. Moi je ne les connaissais pas à ce moment ».

      Comment s'effectuait le transfert de l'argent ? : « Les transporteurs d'Amnal font le tour des agences en fin de journée. S'adressent au caissier pour le calcul de la recette de la journée et versent l'argent au niveau de la Caisse principale. Ils informent la trésorerie, comptent l'argent et le lendemain ils transfèrent à la BA ».

      Et les écritures entre sièges ?

      Khalifa se perd dans les détails sans doute pour faire diversion.

      Les écritures entre sièges ne doivent pas dépasser des délais ? « Le directeur de l'agence débite et crédite la caisse principale », réplique Khalifa.

      11h53 : Quelle était votre manière de travailler et comment aviez-vous procédé pour attirer la clientèle ? : « A travers la politique de l'escompte et le placement à vue qui assurait la célérité des opérations ».

      Quand les entreprises publiques ont commencé à verser l'argent ? : « En 1998 et 1999 ».

      Comment vous les avez convaincus de retirer leur argent des banques publiques ? : « Notre politique et les produits qu'on proposait, comme le taux d'intérêt qui arrivait jusqu'à 16%. Mais on appliquait 13% ».

      Et le taux de crédit ? : « 10 à 11% ».

      11h45 : Le juge : le notaire vous a amendé les statuts sans vous informer des mesures à prendre auparavant ? : « C'était une erreur qui n'a pas fait l'objet de mesures disciplinaires », répond Khalifa.

      Le premier contrôle de la banque c'était au début 1999 ? : « Oui ».

      Est-ce que les contrôleurs vous ont vu? : « Oui ».

      Ils vous ont fait part de cette violation ? :

      Khalifa tente de retourner les débats à son avantage, voire le gérer lui-même.

      Le 11 Août, les contrôleurs ont fait leur rapport, dans lequel il a été relevé l'absence d'autorisation de changement, dit le juge.

      Khalifa répond que Mohamed Laksaci avait dit dans son audition devant le juge que c'était une erreur de bonne foi.

      Avant d'aller chez le notaire, vous avez été à la Banque d'Algérie pour avertir du changement ? : « Oui ».

      On ne vous a pas informé de la procédure ? : « C'est Ali Kaci qui a fait la procédure ».

      Qui a été chargé véritablement de l'administration de la banque ?

      Khalifa tergiverse

      Avez-vous été reçu par Keraman ? Vous l’aviez informé des mesures à prendre pour rectifier les erreurs ? : « Oui mais aussi des orientations pour la bonne gouvernance de la banque ».

      Pourquoi vous recourrez à la location au lieu de l'achat des agences ? : « Une banque doit être sur une place commerciale. C'est trop cher ».

      Le juge revient sur les recrutements et lui demande pourquoi avoir puisé dans les employés essentiellement de la BDL : « Pas seulement », répond le prévenu.

      Ils sont venus en raison des privilèges que vous accordiez ? : « Oui. Ce sont des gens du métier aussi».

      11h19 : Reprise de l'audience

      10h52 : Gagné par la fatigue, Khalifa demande une pause. L'audience est suspendue pour 15 minutes.

      10h45 : Est-ce que les autres actionnaires étaient d'accord pour que vous preniez la tête de la banque ? : « Oui ».

      Avez-vous été à la Banque d'Algérie pour les informer des changements des statuts ? : « Non ».

      Ali kaci sait que pour céder ses actions, il doit avoir l'autorisation de la BA. Il ne l'a pas fait, dit le juge. Et de poursuivre : le notaire aurait dû vous en informer.

      Khalifa qui a apparemment exploité son séjour en prison pour maitriser le dossier a dit que la BA les a rappelés à l'ordre et que c’était une erreur de bonne foi.

      Qui était le vice-président ? « Guellilimi Amar ».

      10h38 : Autant d'agences et leur gestion ? : « Il y avait d'abord Nadir que je connaissais déjà car il travaillait à la BDL. Il n'est resté qu'une année.

      C'est Nanouche qui est venu en premier et qui s'est chargé du recrutement, dit le juge et de demander pourquoi cela se faisait uniquement à Staouali et combien de temps Ali kaci a géré la banque ? : « Quatre mois et il a eu des problèmes avec Nanouche. J'ai repris la direction de la banque ».

      Aviez-vous les compétences ? : « Le rôle du PDG est beaucoup plus politique qu'économique ».

      10h29 : Comment avez-vous mis Kaci Ali comme directeur de la banque. Avait-il les compétences requises ? : C'était un député et président de la commission des finances.

      Pourquoi pas vous ? : « Mais le DG préside le conseil d'administration. A l'époque je n'avais que trente ans, il fallait quelqu'un d’un certain âge. Nous avons ouvert la direction et l'agence principale et ensuite une agence à Bel Abbes, Alger, El Oued et Sétif ».

      Pourquoi El Oued ? : J'y suis originaire.

      10h19 : Keraman, qui était gouverneur de la BA avait-il un lien de parenté avec votre mère ? : « C'est un parent éloigné ».

      10h07 : Comment vous est venue l'idée de créer la banque ? : « L'État avait libéré les investissements. Il y avait de la demande, une banque ne peut pas prendre plus de dix mille clients. D'où la lenteur des opérations bancaires ».

      Mais vous ne connaissiez pas les techniques bancaires ? : « J'ai appris en faisant des formations en France. Des stages de courtes durées d'une semaine ». (…) « J'ai déposé le dossier de la constitution à la Banque d'Algérie en 1996 ».

      À la demande du juge, Khalifa cite les actionnaires de la banque, c'est-à-dire des membres de sa famille. Lui détenait 76% du capital.

      9h57 : Le juge revient sur les deux sociétés de médicaments, production (KRG) et la commercialisation.

      Selon Khalifa, ces deux sociétés étaient rentables. J'étais directeur technique et mon ex-épouse gérante.

      En quelle année a été créée la première société ? : En 1990 et la deuxième une année plus tard.

      Elles étaient rentables financièrement ? : Oui, nous avons même ouvert une représentation.

      En 1997, vous n'avez pas pris de crédit, et les 10 milliards de centimes ? : Ce sont des bons de caisse qui génèrent des intérêts.

      9h51 : Khalifa tente d'enfoncer Issir Idir en exploitant le fait que celui-ci était poursuivi par sa banque pour une affaire de mouvement de change.

      9h44 : L'avocat de Khalifa tente de créer un incident d'audience en interrompant le président qui le rappelle à l'ordre.

      Khalifa esquisse une diversion. En vain. Puis, il répète que l'acte d'hypothèque ne comprend pas sa signature et la description de la villa familiale.

      9h28 : Le juge relit à l'accusé les propos de l'ex-Dg de la BDL qui a dit qu'il avait accompagné Khalifa chez le notaire où ils ont été reçus par Guellimi Djamel qui occupait le poste de Clerc chez le notaire Amar Rahal, aujourd'hui accusé.

      « Toute cette histoire est imaginaire », répond Khalifa.

      Vous niez que vous êtes rendu chez le notaire avec Issir Idir ?

      « Oui. Je n'ai jamais pris de crédit, mais des facilités de caisse dans les années 90 », répond l'ex-golden boy qui sous-entend que c'est Guellimi Djamel, son ex-bras droit et Issir Idir qui ont falsifié les documents.

      « Dans ces actes, il n'a pas ma signature », a-t-il insisté.

      9h19 : Vous avez hypothéqué la villa et le local pour obtenir un crédit ? Khalifa nie avoir hypothéqué ces deux bâtisses. Et pour prendre un crédit, il faut une demande et un dossier.

      « Issir Idir qui était DG de la BDL dit qu'il a reçu les actes d'hypothèque », insiste le juge qui lit le contenu des documents. Est-ce que vos frères ont assisté à la rédaction des actes ? : « Moi-même, je n'ai pas assisté. Ces documents sont faux ! », réplique Abdelmoumène Khalifa. « C'est vrai, qu'ils sont falsifiés, d'où d’ailleurs l'accusation de faux et usage de faux », lui a fait observer le juge.

      9h02 : Reprise de l'audience. Début de l’audition de Rafik Abdelmoumène Khalifa.

      Selon nos informations, Abdelmoumène Khalifa aurait nié en bloc toutes les accusations portées contre lui lors de son audition par le juge d’instruction le 6 avril dernier.

      Khalifa aurait déclaré qu’il n’a pas hypothéqué la maison de sa mère et le local commercial familial. Il n’a pas falsifié l’acte de l’hypothèque. Il n’a nullement été laxiste avec Guellimi Djamel et Issir Idir Mourad pour l’obtention d’un crédit bancaire au profit des sociétés de médicaments qui lui appartiennent. Et encore moins participer à la falsification du moindre document avec Guellimi Djamel, qui soit dit en passant était son bras droit et son chef de cabinet.

      Lors de son audition complémentaire par le juge Anatar Menaouer comme le prévoit l’article 100 du code de procédure pénale, Abdelmoumène Khalifa aurait nié toutes les accusations portées contre lui et les témoignages devant le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga à l’époque de l’éclatement de l’affaire.

      Dans cette audition à laquelle aurait pris part le procureur Mohamed Zergrass, Abdelmoumène Khalifa aurait chargé l’ensemble de ses collaborateurs en leur imputant la responsabilité de la banqueroute de la banque. Il a aussi nié l’obtention d’un prêt de la BDL (agence de Staoueli) à l’époque où Issir Idir était directeur de la banque. « J’ai bénéficié d’un crédit avant l’arrivée de celui-ci à la tête de l’agence bancaire. J’ai en revanche bénéficié d’un crédit d’un montant de huit milliards de centimes garantis par des actions que j’ai acquises. Dès lors l’on ne peut pas le considérer comme crédit», aurait-il déclaré. Sur les circonstances de la création de la banque dont il aurait dit que toutes les procédures ont été respectées y compris le versement du capital exigé par la loi sur la monnaie et le crédit.

      En revanche, Rafik Khalifa aurait reconnu avoir recruté Mohamed Nanouche (condamnés par contumace le 22 mars 2007 par le tribunal de Blida à 20 ans de réclusion), qui venait de prendre sa retraite de la BDL. Mieux encore Abdelmoumène s’est lavé les mains de l’ensemble de la gestion du groupe et aurait démenti avoir donné un quelconque ordre visant à gratifier les uns et les autres de présents et autres privilèges.

      Faouzia Ababsa
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        15h43 : Suspension de l'audience.

        15h42 : Le juge revient aux inspections de la banque d'Algérie. Khalifa explique que les responsables de la banque qui n'avaient pas fait leur travail ont été remerciés. « Vous remarquerez que les inspections de 2002 n'ont rien relevé ».

        Et les crédits que vous accordiez aux employés qui dépassent parfois 75% le plafond ?, interroge le juge avant l’accusé lui répond : « C'est obligation, sinon ils auraient fait grève ».

        Le juge : Les inspections ont relevé que des transferts se sont fait en dehors de la banque d'Algérie.

        « Depuis 2003, il n’y a pas de commissaire aux comptes à Khalifa Bank, alors qu’elle est en liquidation », tient à signaler l’accusé.

        15h30 : Le juge :L’agence d'Oran accuse un trou et c'est le même scenario qui se répétait. Ce sont aussi les mêmes histoires. Ce n'est pas normal que la personne vienne les voir trois ans durant et prenne de l'argent sans qu'il ne le connaisse.

        « Ceci dit, je conteste l'inspection. Ces trous sont totalement faux. Il parait même j'ai couvert le compte de 7 milliards appartenant à Abdesselam Bouchouareb dans l'agence d'El kolea », répond Khalifa.

        Mais ils ne mentent pas tous, lui dit le juge. « Ils ne comprenaient pas », réplique Khalifa et d’ajouter : « C’est pour cela que je demande une instruction complémentaire, celle qui a été faite est totalement à charge ».

        Vous n'étiez pas avec eux à ce que je sache ?, dit le juge. Attendons qu’ils viennent à la barre.

        Expliquez-moi pourquoi vous avez abandonné le bateau et quitté le pays ?

        « Je savais qu'ils allaient fermer la banque. Donc je suis parti pour éviter la violence, si jamais des manifestations allaient être organisées pour contester la fermeture. Il y a des choses que je ne peux pas dire », explique le prévenu.

        Mais en 2007, vous pouviez venir devant le tribunal ? : « J'étais en prison », répond Khalifa.

        15h12 : Au niveau de l'agence d'El-Harrach, le trou était de 46 milliards, lui rappelle le juge. « Premièrement, il y a deux dossiers. Khalifa Airways a des œuvres sociales. Elle a ouvert un compte dans l'agence. Deuxièmement, les propos de Djamel Zerrouk ne sont pas étayés par le caissier de l'agence », répond Khalifa.

        Et Yacine Ahmed, ex-directeur de Digromed ? : « Il assurait la formation pour les cadres de la compagnie. Il y a une convention ».

        Il avait deux enfants qui travaillaient dans le groupe ? : « Je ne les connais pas ».

        15h03 : Les écritures entre sièges n'existent pas. Akli youcef a dû les rédigera chez lui mais à aucun moment il n’y a eu de réunion d'urgence.

        Dans l'agence des Abattoirs il y a un premier trou de 41 milliards de centimes et un deuxième trou, ce qui fait un total de 469 milliards. Soualmi, le directeur a dit qu'il ne connaissait personne d'autre et c’est Boukadoum qui a pris des credits. Qu'est-ce que vous en dites ?

        Khalifa fait remarquer que Soualmi n'est pas crédible compte tenu de ses versions différentes. « Il dit qu'il a donné des crédits à boukadoum en janvier et ce dernier dit que c'était en septembre ».

        Vous avez adressé à Soualmi une lettre le 25 novembre 2001 dans laquelle vous le rappelez à l'ordre parce qu'il vous demandait des documents contre des retraits. Vous l'aviez sommé de se soumettre à vos instructions. « Il y a un problème de traduction, la lettre ne parle pas de transfert », se justifie Khalifa.

        14h40 : M. Ahmed a dit qu'il a retiré pour vous cinq cent millions de centimes et que vous lui avez interdit de faire l'inspection de la banque. Soyez logique. Vous pensez que tous ceux qui ont été auditionné se sont tous ligués contre vous alors que vous les payez bien et ne se plaignaient pas de conditions de travail.

        « Quand ils viendront témoigner mes avocats auront une série de questions à leur poser et on verra qu'ils mentent », lui répond le prévenu.

        Ces gens sont-ils des ennemis à vous ?, demande le juge : « Non ».

        14h11 : Reprise de l'audience.

        Le juge lui dit que dans le PV d'audition, le caissier principal disait qu'il remettait de l'argent sur instruction sans en informer la direction de la comptabilité. Les sommes variaient entre 100.000 et 1 million de dinars. Quad aux devises cela ne dépassait pas les 10 millions d'euros. Vous niez ? : « Ce ne sont que des paroles », réplique le prévenu.

        Mais il dit aussi qu'il a régularisé la situation avec des écritures entre sièges (EES), lui dira en outre le juge. « C'est un coup fomenté de toutes pièces. Il n'est pas entré dans le système de la caisse principale. Il a utilisé un autre compte », insiste Khalifa.

        Comment vous justifier ce trou financier ? : « C'est un trou qui a existé. Le témoignage de Akli Youcef est faux ».

        Donc vous niez lui avoir demandé de vous envoyer de l'argent. « J'ai la signature du compte principal, j'aurais pu m'en servir sans demander au caissier », tient à expliquer Khalifa.

        Le juge : vous avez dit que la villa de cannes vous a coûté 30 millions d'euros et que vous pouviez transférer 10%.

        « Oui, Khalifa Airways est une société française », répond Khalifa.

        Pourquoi spécialement Cannes ? : « Un agent immobilier nous a dit qu'il y avait une villa à bon prix.

        N'était pas judicieux d'acheter des avions au lieu de la villa ? : « Quatre avions ont été achetés par Khalifa Airways les autres ont été payés à 70% ».

        Pourquoi avoir quitté l'Algérie ? : « Parce qu'il y a eu une décision de la banque d’Algérie d'arrêter le commerce extérieur. Cela est en violation de la loi », répond le prévenu.

        Vous avez quitté le pays après l'arrestation de Guellimi ? : « Non après ».

        Quand vous étiez à la tête de la banque vous retiriez de l'argent ?, lui demande le juge. « Je suis au courant de cette histoire des 11 écritures entre sièges. Ce sont des mensonges. Et n’importe qui peut dire que je l'ai appelé au téléphone. Cela ne constitue pas une preuve », lui répond Khalifa.

        13h00 : suspension de l’audience

        12h59 : Le juge : avez-vous respecté la procédure pour l’achat des stations de dessalement de l’eau de mer? : « Oui. On a signé un contrat avec l'entreprise saoudienne », lui répond Khalifa.

        Les deux premières contenaient de l'amiante. Ce sont les conclusions des experts, lui fait observer le juge. « Quand on veut tuer son chien on l'accuse de la rage. Les entreprises avec lesquelles nous avons conclu ce marché sont connues et elles ont une notoriété à préserver », réplique le prévenu.

        Combien avez-vous versé ? : « 26,5 millions de dollars ».

        Saviez-vous que les trois autres ne sont jamais rentrées en Algérie ? : « C'était au moment où les problèmes ont commencé et je suis parti en janvier 2003 ».

        Les enquêtes ont démontré que les factures pro-forma sont fausses et que vous avez utilisé ce procédé (achat de ces stations) pour uniquement transférer de l'argent. Ce qui vous a permis d'acheter les villas de Cannes.

        « Cette accusation m'a été notifiée en France », dira Khalifa.

        Sauf que les deux usines n'ont pas été dédouanées. Elles ont été réceptionnées par qui ? : « Il faut voir avec les archives de l'ENTV ».

        Vous vous êtes assuré de la bonne qualité de ces deux stations ? : « Elles fonctionnaient. Et nous avons versé 29 millions de dollars ».

        « Il y a eu 51 millions de dollars selon le directeur de la société exportatrice », corrige le juge.

        « J'ai regretté de m'être impliqué dans cette affaire », réplique l’accusé.

        Avec quoi vous avez acheté les villas de Cannes ? : « C’est avec les bénéfices de Khalifa Airways. Et c'était un investissement ».

        Comment alors que vous y organisiez des fêtes ? : « C'est KTV, pas moi ».

        Pourquoi vous ne vous êtes pas stabilisé en France ? : « Parce que les Français ne nous aiment pas ».

        12h33 : Mais pourquoi autant de sociétés. Pourquoi faire courir plusieurs lièvres à la fois ? : « Ce sont les groupes qui font fonctionner l'économie », réplique Khalifa.

        Il y a des employés de la banque qui se sont retrouvés à Khalifa Airways ? L'accusé donne des exemples des hommes d'affaires qui détiennent des journaux sans en assurer la gestion de la rédaction.

        Et KTV ? : « C’est pour donner une autre image de l'Algérie, parce que la télé publique mentait ».

        Comment se faisaient les transferts ? : « C'est la responsabilité de la direction du commerce extérieur ».

        Qu’est le but de la création de toutes ces sociétés ? : « Pour servir le pays. Chaque entreprise doit avoir une dose de nationalisme ».

        C'est pour cela que vous avez pensé à acheter les stations de dessalement de mer pour les offrir au pays ...

        « Exactement. Dans un premier temps, nous avons ramené deux stations pilotes pour 3,5 millions de dollars.

        Lesquelles ont été déposée à Zemmouri pour des raisons de sécurité.

        Aviez-vous un contrat ? : « Il y avait un problème avec la tutelle ».

        12h19 : D'après vous, la banque était bien gérée ? : « Il n'y a pas un client qui s'est plaint de ne pas retrouver son argent quand il le voulait. Sonatrach a versé deux milliards en 2002, il y a eu des incidents de banque mais sans importantes ».

        Comment un pharmacien comme vous a pensé à créer une compagnie aérienne ? : « La banque transporte l'argent, l'avion transporte des personnes. C'est une activité connexe ».

        C'est votre banque qui l'a financé ? : « C'est ma société en France qui s'est portée garante pour le financement.

        Vous avez créé une dizaine de sociétés avec une grande rapidité en aviez-vous les capacités humaines ? : « Ces sociétés étaient en fait des directions au sein de la banque. On les a sorties pour plus de rentabilité et elles sont devenues autonomes ».

        Quelle était la relation entre Khalifa Airways et Khalifa Bank ? : « C'est un client de la banque ».
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          17h27 : Suspension du l’audience. Le procès reprend demain à 9h.

          17h21 : Le juge : Avez-vous transféré de l'argent à travers le Swift ?

          Khalifa explique le procédé : « C'est la BA qui transfère l'argent au client désigné ».

          Le juge revient sur les agences d'El Harrach et les Abattoirs. Vous confirmez que vous n'avez donné aucune instruction pour vous retirer de l'argent ?

          « J'attends la comparution de Akli Youcef », répond Khalifa.

          Mais c'est lui qui a dit que vous lui avez donné instruction pour combler le trou à travers l'établissement des EES et que vous règlerez la situation après.

          « Mensonges », clame le prévenu.

          17h04 : Le juge : Comment expliquez-vous l'échec du groupe ?

          Khalifa : Les Français ont commencé à nous causer des problèmes et ils nous ont arrêté l'activité de la compagnie.

          Pourquoi ? : « Parce qu'on concurrençait ses compagnies aériennes. D'ailleurs l'ambassadeur des États-Unis l'a confirmé dans un câble envoyé au département américain », explique le prévenu.

          Comment avez-vous vécu votre exil ? : « Les gens m'ont aidé », a-t-il répondu

          Est-ce que vous vous receviez des cadres comme l'a dit votre secrétaire Aiouaz Nadjia ?

          « Ce n'est pas ma secrétaire. Elle était avec Amghar. Moi je n'avais pas de secrétaire particulière », explique Khalifa.

          Comment expliquer les cartes Master Card que vous délivriez aux gens qui ont déjà un compte ? Et les billets d'avion gratuits ?

          Khalifa : Il n'y a pas eu de gratuité parce qu’on paie la taxe de l'aéroport. Il y a eu par contre des réductions.

          Vous n'auriez pas fait embaucher les enfants des responsables ?

          « On recrutait les enfants du peuple, je ne connaissais pas tout le monde », lui réplique Khalifa.

          Donc le groupe se portait bien ?

          « Il a réalisé 200 millions de dollars de chiffre d'affaires dont la moitié a été générée par Khalifa Airways », répond le prévenu.

          16h43 : Le juge revient au transfert.

          « Nous avons répondu en reprenant Karim Djoudi qui a dit que les inspecteurs n'avaient pas qualification. Nous sommes passés devant l'inspection générale des finances qui nous a blanchis. Suite à cela, l'activité du commerce extérieur de la Banque a été gelée. C'est illégal. La banque d'Algérie n'a pas pour prérogative de le faire. Nous avons fait recours qui a été rejeté », explique Khalifa.

          Le juge : « La dernière inspection a aussi relevé de graves dysfonctionnements. La banque doit augmenter son capital de 5 milliards ».

          « C'est ce qui a été fait », lui répond le prévenu.

          Mais les dix inspections ont relèvé plusieurs dysfonctionnements qui n'ont pas été corrigés, lui dit-il le juge.

          « Cela prouve que la banque était contrôlée », réplique Khalifa.

          Le juge : La banque disposait 93 milliards de dinars et 10 milliards de dinars étaient à l’extérieur. Cela porte préjudice à la banque puisqu'elle ne vit que des intérêts des crédits.

          « Je ne voulais faire des emprunts parce que je savais qu'elle allait fermer », répond khalifa.

          Vous aviez réellement ce sentiment ? : « Pas vraiment »

          Alors pourquoi êtes-vous parti ? : « Il y a des choses que je ne peux pas dire ».

          « La décision d'arrêter le commerce extérieur est venue sur la base du rapport de M. Touati qui n'a pas qualité pour le faire », ajoute le prévenu.

          Le juge : « Vous proposiez des commissions de 1% aux responsables des entreprises publiques comme les OPGI contre le versement de leur argent dans votre banque ».

          « Je ne suis pas au courant », réplique Khalifa.

          Vous n'aviez pas demandé à Ighil et Belloumi de faire la tournée des entreprises pour les convaincre, lui rappelle le juge.

          Khalifa : « Ce que je sais d'ighil, c'est qu'il avait des magasins de sport »

          Le juge : Vous ne l'aviez pas nommé conseiller sportif ?

          Khalifa dit ne pas s'en souvenir. Il vous vendait des vêtements sportifs, lui dira le juge.

          Khalifa : « Oui ».

          Mais, il a pris un milliard sans justification, lui dit-il le juge.

          « Je ne sais pas, c'est à l'audit de le confirmer », réplique le prévenu.

          Pourquoi avoir choisi de sponsoriser l'Olympique de Marseille ? : « A cause de la communauté algérienne établie dans cette ville », répond Khalifa qui explique que la délocalisation de Sony Ericsson a été suite au vote du comité de supporters.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Le procès reprend dimanche prochain
            07 MAI 2015 09:31

            L’accusé se présente à la barre pour le 2ème jour consécutif

            Le procès de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank qui s’est ouvert lundi au tribunal criminel près la Cour de Blida a été suspendu jusqu’à dimanche prochain. Il reprendra avec l’entrée en lice des avocats de Rafik Khalifa.



            11h54 : L’audience suspendue

            11h50 : C'est autour du parquet de mener l’audition.

            Vous avez tout nié depuis le début. Donnez-moi la nature juridique de toutes les sociétés ?

            « Khalifa Bank était une SPA », dira Khalifa.

            C'est une obligation légale, répond le PG. Qui renchérit en demandant pourquoi il a changé le statut juridique de Antinéa qui était SPA.

            « Pour des raisons objectives de sécurité et de responsabilité », répond le prévenu.

            11h40 : Me Meziane :Quel est le montant du chèque que vous a remis l'avocat de la compagnie Khalifa Airways ?

            « 130 milliards de dinars »

            Combien sont restés dans la caisse principale ?: « 93 milliards de dinars », répond Khalifa.

            Et les comptes d'ordre ? : « Je n'ai pas les chiffres en tête ».

            L'avocat de Khalifa intervient pour formuler une objection. Le juge le rappelle à l'ordre sous peine de suspendre la justice.

            Combien de comptes d'ordre en 2002 et leur montant ? : « Ils représentent 33% du budget ».

            Un autre avocat de la partie civile a demandé si Khalifa a acheté du foncier pour le compte de l'Etat algérien ?

            « Nous avons financé des projets, dont celui de la construction du siège du ministère des finances et nous avons octroyé des crédits », répond Khalifa.

            Vous avez acheté des grosses cylindrées pour la présidence ? : « On a fait le transport des véhicules pour la présidence ».

            Avez-vous acheté des biens mobiliers et immobiliers pour des personnalités proches du président de la République ?

            Le juge rejette la question

            Avez-vous financé la production d’une pièce théâtrale de Adel Imam ? : « La banque n'a été qu'un moyen, chaque ministère avait son compte ».

            11h25 : Le juge n'a apparemment plus de questions à poser au prévenu pourtant il n'a pas été au fond des choses. La parole est donnée à la défense de la partie civile.

            Me Meziane ouvre le bal. Il revient sur les actes d'hypothèque. Si vous n'avez pas de lien qu'avez-vous fait de l'argent du crédit ?

            Khalifa répond qu'il s'agissait de bons de caisse.

            Quel est le statut juridique Airways et origine de son capital, demande la partie civile,

            C'est le fruit des activités de KRGPharma!, répond l'accusé.

            Est-ce que la compagnie avait des comptes dans la banque ? : « Plusieurs », dit l'accusé.

            Quelle est la dette de la compagnie auprès de la banque ? 85 millions de dinars ?

            Khalifa : « Non ».

            Vous avez transféré 51 millions de dollars, demande Me Meziane qui souligne que parallèlement un compte au niveau de la BIA.

            « Ce chiffre est imaginaire », répond Khalifa

            Le transfert a été fait de la banque vers la BIA ? : « Non ».

            Combien a coûté la villa Bagatelle ? : « 33 millions d'euros, et vendue par le liquidateur en France pour 17 millions d'euros ».

            Me Meziane revient à la charge. Est-ce vous avez donné des ordres pour vendre la villa ?

            « J'ai donné l’ordre pour l'hypothéquer mais le tribunal français a refusé ».

            11h01 : Quand avez-vous acheté la villa de Cannes ? : « Fin 2001. Juste avant les usines de dessalement ».

            Avant les bilans de 2001 ? : « Oui ».

            Bénéfices de la compagnie en 2001 ? : « Cent cinq millions d'euros ».

            Comment avez-vous transféré l'argent en France pour acheter de la villa ? : « C'est sur le compte devises de la compagnie. D'ailleurs lorsqu'on m'a accusé de blanchiment d'argent en France j'ai été innocenté par la justice ».

            Cela ne concerne pas notre affaire, répond le juge.

            10h46 : Vous êtes PDG, aucun cadre n'est venu vous voir ?

            Khalifa : « C'est à Aziz Djamel d'y répondre ». On remarquera qu'à chaque fois que le juge le met devant des faits, Khalifa le renvoie à un des responsables d'agence.

            Vous voulez me faire croire que vous n'avez jamais reçu personne ? « Cela n'a aucun lien avec moi, lui réplique le prévenu.

            Le juge : Raouraoua a dit qu'il y a eu une convention avec la FAF pour le transport des joueurs. Vous lui avez donné des voitures. « Oui. Sept », précise Khalifa.

            Il y a des crédits qui ont été accordés aux employés ? « Oui », répond l’accusé. « Il y avait le programme de l'AADL et donc on a accordé des crédits », a-t-il ajouté.

            Le juge : Vous avez évalué les risques de ces crédits à l'exemple de Dahmane qui a pris 250 millions de centimes sans dossier et encore moins sans avoir de compte.

            Il avait des problèmes sociaux. Ce n'est pas la banque qui lui a donné mais son client Khalifa Airways, répond le prévenu qui c'confond prêt social et crédit bancaire.

            Le juge : Aiouaz était votre secrétaire ?

            « Non. J'en ai ri quand j'ai lu son procès-verbal. Elle a fait de graves déclarations sur des personnalités encore en poste », révèle le prévenu.

            Elle a donc fait de l'usurpation de fonction ? Jusqu'à quel degré vous vous sentez responsable des drames que vous avez causés ?

            « Nous avons tous souffert de cette situation », réplique Khalifa.

            Ou sont passées toutes ces sommes d'argent ?, lui demande le juge.

            Khalifa : « En tout cas, pas à mon niveau. Les comptes ne sont pas encore certifiés. A l'époque M. Djellab était administrateur que je respecte beaucoup tout comme M. Badsi d’ailleurs ».

            Ces mêmes personnes que l'ex-golden boy avait, il n'y a pas si longtemps, accusé le premier d'avoir pris de l'argent et met la banque en faillite et le deuxième d'avoir détruit des documents de la banque.

            10h10 : Suspension de l'audience

            10h09 : Pourquoi la banque ne faisait pas le bilan à temps ?

            Celui de 2002 résume ceux de 1998 et 1999, répond Khalifa.

            Abordant le volet sportif, l’accusé explique qu'en raison du manque d'argent l'Algérie étant encore en crise, il a fait le mécénat en renflouant plusieurs associations sportives à travers entre autres le versement des salaires.

            Il a aussi aidé, selon lui, le Mali qui avait abrité à l'époque la Coupe d'Afrique en mettant à sa disposition deux avions pour le transport des joueurs.

            C'est tout, demande le juge

            « Je ne sais pas, je crois que les Maliens ont aussi demandé de l'argent. Maamar Djebbour est plus au courant que moi. Tout ce que je sais, c'est qu'ils nous l'ont mal rendu puisqu'ils ont voté contre nous pour la prochaine coupe d'Afrique. D'ailleurs, si Raouraoua avait fait son travail... »

            Vous êtes à jour ! Lui fait remarquer le juge au milieu de rires qui fusaient de la salle. Je suis en prison, je n'ai rien à faire, réplique le prévenu.

            9h51 : Le prévenu persiste. Tous ceux qui ont déposé l'argent pouvaient le retirer.

            « C'est faux », rétorque le juge sinon il n'y aurait pas eu de partie civile. L'exemple en est que Sonatrach a refusé de mettre son argent dans votre banque parce que vous avez été incapable de lui fournir le bilan de Khalifa Bank.

            « Il y des millions d'Algériens qui ne l'ont pas fait », réplique Khalifa. Sauf que les événements, dira le juge, ont donné raison à Sonatrach puisque la banque est en faillite. « Il faut prouver qu'il y a eu faillite », répond Khalifa. « La liquidation n'est pas terminée », signale le juge.

            9h43 : Donnez-moi un seul exemple d'une banque dans le monde qui accorde ce genre d'avantages qu'accordait Khalifa Bank ?

            « Il y en a et elles font plus que Khalifa », répond l’accusé.

            Pierre Bérégovoy s'est suicidé parce qu’il ne pouvait pas rembourser un petit crédit, lui réplique le juge. Et de demander à Khalifa pourquoi il persiste à nier les faits depuis le début de son audition, alors que les faits sont têtus...

            9h33 : Ce ne sont pas des réductions mais des gratuités, insiste le juge en précisant que la contrepartie était le dépôt d'argent.

            Khalifa semble déstabilisé et lance au juge : « je ne suis pas au courant. Il y a des dépassements de la politique de la compagnie. De toutes les manières, l'argent déposé par le client peut être retiré à n'importe quel moment ».

            Mais il se trouve que les responsables des entreprises publiques, de mutuelles et de caisses sociales sont inculpés parce qu'ils ont bénéficié de privilèges du groupe en raison du dépôt de l'argent, dit le juge.

            « Il n’y a jamais eu d'incidents de paiement jusqu'à ce que je parte », répond Khalifa en contournant la question.

            Pourquoi êtes-vous allé aux États-Unis ? : « J'avais un projet là-bas et je me suis rendu pour dire à mes partenaires que je ne pouvais plus continuer en raison des problèmes que j'ai eu ».

            Vous êtes allé après en Grande-Bretagne. A quelle date avez-vous été arrêté ?, demande lez juge.

            Khalifa ment en répondant fin 2006, alors que son interpellation était intervenue pendant le procès de 2007 à Blida.

            9h10 : Le juge Anatar Menaouer revient sur la gratuité des billets remis à certains cadres d'entreprises publiques ayant déposé leur argent à Khalifa Bank.

            Khalifa réitéré la même réponse à savoir qu'il n'y a pas de gratuité sinon la compagnie paye la taxe de l'aéroport.

            Le président revient à la charge en lui citant des exemples. L’ex-milliardaire a précisé : « cela doit être Khalifa Airways qui l'a fait, mais moi je n'ai jamais reçu des gens dans mon bureau ».

            Et le défunt Tayeb Benouis ?, lui demande le juge. « On avait une convention avec Air Algérie », répond khalifa

            9h00 : Reprise de l’audience, Khalifa appelé à la barre.

            Faouzia Ababsa
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              18h11 : L’audience a été suspendue jusqu’à dimanche prochain

              15h54 : Khaled Bourayou présente ses excuses au tribunal criminel. Et poursuit. Est-ce que les crédits de la BDL c'était au profit de la création de la banque ?

              Khalifa : « Non c'était pour KRG pharma ».

              Étiez-vous client de la BDL ? : « Oui ».

              En tant que personne morale ? : « Oui ».

              Quand avez-vous déposé les bons de caisse ? : « En 1992 ».

              Les bons de caisse c'était pourquoi ? : « Pour les facilités de caisse »

              Est-ce que KRG Pharma a été domiciliée à la BDL ? Et est-ce que cette banque vous a fait des remarques pour des infractions ? : « Je n'avais pas de banque, non », répond Khalifa.

              Le matériel importé par votre entreprise est passé par la douane. On vous a délivré le D3 (déclaration de type 3), lui demande l’avocat. L’accusé répond par l’affirmative.

              Combien de fois avez-vous rencontré le liquidateur en Angleterre ? : « Deux fois. La première dans un café en 2006 et c’était la même chose pour la deuxième fois », dira Khalifa.

              Les résultats ?, lui demande Me Bourayou. « Le 20 mai prochain il y aura l'AG des actionnaires », répond le prévenu.

              L'avocat de Dahmani prend la parole: le crédit octroyé à mon client avait eu votre accord ?

              « C'est un crédit aux travailleurs », lui répond l’ex-milliardaire.

              L’avocat : Est-ce que vous contactiez personnellement les responsables des entreprises publiques pour déposer l'argent ? : « Jamais », réplique Khalifa.

              Quelle était la date du contrat de sponsoring avec Thalasso ? : « Je ne me rappelle pas ».

              Connaissez-vous Djedsisdi Toufik ? : « Je l'ai vu une ou deux fois à la banque. Je ne lui ai rien donné et il ne m'a rien demandé », répond le prévenu.

              15h20 : La parole est maintenant donnée à la défense.

              Khaled Bourayou: avez-vous eu un crédit de 79 millions de dinars, puis de 50 millions de dinars. Cela après avoir cédé les actions dans Khalifa Pharma à un certain Bouhadja en 1997. Cela pour l'investissement dans la production de médicament.

              L'avocat de Khalifa crée un incident d'audience en disant à son confrère qu’il n'a pas le droit de porter des accusations contre son client. Le ton monte, le président suspend la séance pour que les esprits s'apaisent.

              15h03 : Peut-on assimiler les comptes d'ordre à des comptes anonymes ?, lui demande le procureur.

              « Non ce sont des crédits par signature. C'est l'argent qui rentre à la banque », explique Khalifa.

              Vous avez utilisé un seul numéro pour plusieurs opérations, pourquoi ?

              « C'est le problème des agences », se défend le prévenu.

              Vous avez acheté un terrain à Sidi Abdellah à travers la banque ou Khalifa construction ?

              « Je ne me rappelle pas », répond sèchement l’accusé.

              Il n'y a pas eu d'investissement et cela a été revendu. Et le PG d'ajouter : qu’il est le montant le plus important qui a été déposé par les entreprises publiques ?

              « Je ne sais pas », répond Khalifa.

              La facture de prise en charge dans les hôtels s'élève à 56 milliards de centimes, comment justifiez-vous cela ?

              « Je crois qu'il y a eu un amalgame entre Khalifa Airways et Khalifa Bank. En principe, c'est Airways qui se charge de cela », réplique le prévenu.

              14h44 : Ce n'est pas la première fois qu'on vous retire l'agrément de l'activité de commerce extérieur.

              « Si. Cela s'est passé en 2002 avec l'agence de Blida. Elle a un sous-agrément que lui a accordé la banque », répond Khalifa.

              Qui détient un compte Swift ?, demande le procureur. Khalifa : « Maloufi ».

              Est-il vrai qu'on a trouvé une lettre chez Chachoua Badreddine émanant de Cherif Maloufi vous transmettant ses salutations à partir de la prison. C'est dire s'il reconnait vos bienfaits sur lui ?

              « C'est gentil de sa part », dira le prévenu.

              Combien avez-vous acheté Antinea ?

              Khalifa : « 135 millions de dinars ».

              Est-il vrai que Idjerouiden a ouvert un compte à Cheraga et vous lui avez versé 20 milliards de dinars ?

              « Non. La déclaration s'est faite légalement », répond Khalifa.

              Est-il vrai que malgré l'interdiction de l'activité du commerce extérieur, les inspections ont découvert que le Swift continuait à fonctionner ?

              « C'est une infraction aux mouvements de change. Mais je sais que les devises continuaient à rentrer à Khalifa Bank », explique le prévenu.

              Le procureur : Est-il vrai que la mémoire de la machine Swift a été détruite ?

              « C'est ce que j'ai entendu dire », répond Khalifa.

              Votre frère a eu un crédit de 5 milliards, lui dit le parquet.

              « Je ne pense pas. Vous venez de me l'apprendre », renchérit Khalifa.

              Le parquet : Mais c'est votre frère.

              « Je ne peux pas tout savoir. Posez-moi des questions », réplique l’ex-miliardiaire.

              Il a aussi quatre voitures des biens de Khalifa, lui dit le procureur. « Que voulez-vous que je fasse ? Il y a une direction du parc », réplique le prévenu.

              Et votre oncle en qualité de quoi il prend des voitures de la banque ?

              Le prévenu tergiverse.

              14h22 : Le procureur général : vous aviez l'exclusivité de la production et de la commercialisation des médicaments. Comment avez-vous eu l'autorisation et pourquoi avez-vous créé la banque ?

              « J'ai constaté que les pharmacies avaient des difficultés, alors j'ai créé la banque », répond Khalifa.

              Vous aviez recruté quelqu’un de Saidal ? : « Oui, il était responsable de la production. Puis il a été à l'imprimerie ».

              Vous dites quez-vous avez laissé 97 milliards de dinars, donc ce n'était pas une faillite, relève le procureur. « Oui », répond Khalifa.

              Une banque en liquidation travaille sans commissaire aux comptes. C'est grave et cela relève du pénal, tient à lui signaler le procureur.

              « Mais 97 milliards ne reflètent pas la bonne santé de la banque », réplique Khalifa. « Les dépôts se sont poursuivis après mon départ », a-t-il ajouté.

              Aviez-vous des contrats de financement avec les clubs sportifs ? : « Oui », dira le prévenu

              Le procureur : Mais, il y a des témoins qui ont assuré le contraire. « C'est étonnant », réplique l’accusé.

              Le club du Paradou a dit qu'il n'y a pas eu de contrat. Ces financements sont faits à partir de la banque ?, demande le procureur. « Oui et cela est consigné dans les écrits », dira Khalifa.

              Messaoudi, président du MPO dit ne pas avoir renouvelé le contrat en raison de l'opacité.

              « Non. De toute façon, Maamar Djebbour vous expliquera tout », répond l’ex-Golden boy.

              14h06 : Reprise de l'audience

              13h02 : Suspension de l’audience jusqu'à 14h00

              Le PG :Le parquet :Parmi les actionnaires, Guellimi, le père avait-il une relation avec la banque.

              « Il était fonctionnaire aux finances », répond Khalifa.

              Vous avez gratifié Ladjret Naouel en lui donnant la direction de Khalifa couture parce qu'elle était chargée d'études à la BDL, puis chargée du recrutement des pilotes.

              « Non. C'est ce qu’elle avance »

              Pour créer une banque il faut un minimum de 50 milliards de centimes, pourquoi ne pas avoir créé un simple établissement financier ? : « La loi le permet », dira le prévenu

              Le parquet : Les agences qui vous appartiennent ne dépassent pas le 1\3 du total.

              « Je n'ai pas tous les chiffres en tête », dira l’ex-milliardaire.

              Est-il normal que le taux d'intérêt diffère d’une agence à une autre ? : « Elles ont l'autonomie. Ce n'est pas en violation de la loi », réplique Khalifa.

              Quelle sorte d'impôt vous payez ? : « La TVA ».

              Comment expliquez-vous l'étalement des impôts ? : « C'est le système de l'APSI », répond le prévenu.

              Le parquet : Est-ce normal d'avoir deux directeurs généraux adjoints de la comptabilité dans la même structure. N'est-ce pas, parce que si l'un ne suivait pas vos instructions vous faites appel à l'autre.

              « Non. La loi le permet », lui répond Khalifa.

              Le changement récurrent des cadres, n'est-ce pas pour éviter la traçabilité ? : « Non ».

              Quel poste occupait Akli Youcef ? : « Directeur général adjoint chargé de la caisse principale après avoir été caissier de l'agence de Chéraga ».

              C'est une première. N'est-ce pas pour empêcher l'inspecteur général du même grade d'effectuer des contrôles de la caisse ?

              « L'inspecteur général est supérieur à celui du post de Akli Youcef », explique l’ex-milliardaire.

              Est-ce qu'il est normal que l'agence d'Oran transfère de l'argent vers Alger par avion alors que la banque centrale existe ? : « Les quatre premiers mois, l’agence n’avait pas encore de compte à la banque centrale à Oran ».

              Comment avez-vous acheté les usines de dessalement ? Pourquoi ne pas les avoir pas acheté a partir de l'argent de Airways et recouru au crédit documentaire ? Khalifa répond que la compagnie faisait rentrer des devises au pays.

              Tous les cadres qui étaient avec vous ont acquis des villas pour eux et leurs familles entre 2001 et 2002 au moment même. Où se faisaient les dépôts des entreprises ?

              « Ce sont des crédits logement accordés aux employés », insiste Khalifa.

              Le parquet : Vous ne répondez pas à la question. Ces acquisitions coïncident avec le dépôt de l'argent des entreprises.

              Pourquoi les filiales ont toutes un seul siège social ? : « Ce n'est pas interdit », dira le prévenu.

              Réda Abdelwahab allait retirer de l'argent à la caisse principale. Hier vous avez dit qu’il s'agissait de salaire. « Oui », répond Khalifa.

              Le parquet : Maintenant vous nous parlez de primes. « C'est une forme de salaire. Et ça été pris sur mon compte personnel », réplique l’accusé.

              Qu'en est-il du transfert de l'argent par la société de sécurité sans autorisation ? : « Il n'y a pas de loi spécifique ».

              Le parquet : Ce n'est pas parce que Chachoua Abdelhafid était policier et détenait une arme….

              « La plupart venaient soit de la police, la gendarmerie », dira Khalifa.

              Les enquêteurs ont trouvé chez Chachoua une lettre anonyme faisant état de l'anarchie qui régnait dans la banque. Est-ce que vous le saviez ? : « Il y en a tout le temps, c'est un fait courant. Parfois, je les lisais parfois non. Mais 90% relèvent du règlement de compte », explique l’Ex-PDG du groupe Khalifa.

              Le parquet : Connaissez-vous Boukadoum ? : « Oui c'est mon ami», répond le prévenu.

              Il a bénéficié d'un crédit pour la création d'une société d'informatique. Mais il était membre du conseil d'administration de l'OPGI de Bir Mourad Rais. Ne l'aviez-vous pas chargé de faire le tour des offices et ensuite lui avez confié la direction d’Airways ?

              « Les OPGI ont fait les dépôts avant la venue de Boukadoum », réplique l’accusé.
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                on va avoir la même chose sur l'autoroute et sonatrach...

                ps : certaines pages sont dans le désordre

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                • #9
                  on va avoir la même chose sur l'autoroute et sonatrach...
                  C'est déjà le cas. La liberté de lecture est aussi utile que la liberté d'expression...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    ott

                    faut penser loin.

                    le linge sale ne sa lave-t-il pas en famille ?

                    j'avoue que je ne sais pas trop.. sachant que c'est dans les coulisses qu'il y a un pb.

                    de toute façon ils l'ont annoncé la révis de la constit va "acter" l'indépendance du conseil sup de la magistrature...

                    Nous autres on doit se limiter au fameux : que justice soit rendue !

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                    • #11
                      L'état de droit commence par une justice implaccable. Le premier outil de lutte contre la corruption, n'est pas les magouilles du DRS,qui utilise les dossiers, et pour certains pour de l'enrichissement personnel, mais avec une justice qui fonctionne, et une idée de l'impunité qui a atteint des degrés inacceptables...
                      Othmane BENZAGHOU

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