Encore une fois la classe politique marocaine s’est illustrée de piètre manière. Cet après-midi à la Chambre des représentants, elle s’est enfoncée encore plus dans son image négative. Après des mois d’attente, le passage mensuel du chef du gouvernement s’est transformé en échanges de propos diffamatoires. La séance a été levée.
Le passage, cet après-midi, de Benkirane devant la Chambre des représentants n’a pas dérogé à la règle. Fidèle à son habitude, le chef du gouvernement a sorti son arme de destruction massive : la provocation.
Le PJDiste n’a pas accepté les mises en garde de l’opposition sur les menaces que font peser l’augmentation de la dette sur la souveraineté économique du pays face aux injonctions des institutions financières internationales. Certains ont même alerté de la mise en place d’un nouveau PAS (Programme d’ajustement structurel) similaire à celui mené pendant les années 80 du siècle dernier et qui a été fatal au Maroc.
Des noms d’oiseaux au parlement
Reprenant la parole, Benkirane les a accusés de « ne pas vivre au Maroc », estimant que ces critiques relèvent plutôt de l’«effronterie ». Les députés de l’opposition ont répliqué par des cris de désapprobation. Le président de la Chambre des représentants n’a pas osé intervenir pour rétablir le calme, laissant aux deux parties le loisir d’échanger des propos diffamatoires.
Le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar a ensuite vivement réagi, traitant le chef du gouvernement d’ « effronté ». Un mot qu’il a répété à plusieurs reprises. Benkirane a riposté par la même insulte. Députés de l’opposition et de la majorité se sont alors mis tous debout. Le brouhaha s’est rapidement installé, certains députés criaient alors que d’autres applaudissaient Benkirane.
Dans ces conditions, la communication n’était plus possible. Rachid Talbi Alami a finalement été contraint de lever la séance, le temps que les esprits se calment. Après après une trentaine de minutes, les députés n'avaient toujours pas repris le chemin du parlement. Ce n’est pas aujourd’hui que les Marocains vont se réconcilier avec la politique.
Ya-biladi-Maroc
Le passage, cet après-midi, de Benkirane devant la Chambre des représentants n’a pas dérogé à la règle. Fidèle à son habitude, le chef du gouvernement a sorti son arme de destruction massive : la provocation.
Le PJDiste n’a pas accepté les mises en garde de l’opposition sur les menaces que font peser l’augmentation de la dette sur la souveraineté économique du pays face aux injonctions des institutions financières internationales. Certains ont même alerté de la mise en place d’un nouveau PAS (Programme d’ajustement structurel) similaire à celui mené pendant les années 80 du siècle dernier et qui a été fatal au Maroc.
Des noms d’oiseaux au parlement
Reprenant la parole, Benkirane les a accusés de « ne pas vivre au Maroc », estimant que ces critiques relèvent plutôt de l’«effronterie ». Les députés de l’opposition ont répliqué par des cris de désapprobation. Le président de la Chambre des représentants n’a pas osé intervenir pour rétablir le calme, laissant aux deux parties le loisir d’échanger des propos diffamatoires.
Le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar a ensuite vivement réagi, traitant le chef du gouvernement d’ « effronté ». Un mot qu’il a répété à plusieurs reprises. Benkirane a riposté par la même insulte. Députés de l’opposition et de la majorité se sont alors mis tous debout. Le brouhaha s’est rapidement installé, certains députés criaient alors que d’autres applaudissaient Benkirane.
Dans ces conditions, la communication n’était plus possible. Rachid Talbi Alami a finalement été contraint de lever la séance, le temps que les esprits se calment. Après après une trentaine de minutes, les députés n'avaient toujours pas repris le chemin du parlement. Ce n’est pas aujourd’hui que les Marocains vont se réconcilier avec la politique.
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