En tournée dans le Golfe, le roi du Maroc Mohammed VI est venu réaffirmer son soutien et sa solidarité à l’Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Allié stratégique et membre de la coalition arabe au Yémen, Rabat s’est pourtant toujours abstenu d’adhérer à la Conseil de coopération du Golfe qui organise à Riyad un sommet inédit.
Le Conseil de coopération du Golfe tient, aujourd’hui, un premier sommet pour se pencher sur des dossiers très préoccupant pour la région, le Yémen, la Syrie et l’activisme de Daesh. L’organisation régionale regroupent six monarchies arabes sunnites productrices d’hydrocarbures (le Bahreïn, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, le Koweït et Oman);
Si elle se méfie des dangers liés à l’instabilité politique de certains pays de la région en proie à la révolte populaire, elle forme un front commun face au chiisme et à l’Iran. Malgré ses liens très étroits avec les monarchies du Golfe, le Maroc reste en retrait du CCG et résiste à l’appel. En 2011 à Rabat, l’institution avait invité le royaume chérifien et le Yémen également à rejoindre ce club très fermé. Malgré l’échec de cette première proposition, un fonds de cinq milliards de dollars en faveur de Rabat et d’Amman a été créé. A la demande de l’Arabie Saoudite, le CCG réitère sa demande en invitant les deux pays à former une alliance militaire, en d’autres termes formaliser leur statut d’alliées stratégiques. Mais là encore, Rabat résiste, ce qui ne freine en rien son engagement dans la région. A la veille d’un sommet inédit des monarchies pétrolières, le roi du Maroc a effectué une tournée hautement stratégique dans le Golfe.
A Ryad, Mohammed VI a réaffirmé l’appui de son pays à la coalition arabe au Yémen. Lors d’entretiens avec le roi Salmane d’Arabie saoudite, Mohammed VI a souligné la solidarité et l’appui de son pays aux initiatives au Yémen pour éviter à la région les répercussions d’ ingérences étrangères. En effet, Rabat participe depuis la fin mars aux opérations militaires de la coalition menée par le royaume sunnite d’Arabie saoudite contre des rebelles chiites au Yémen, soutenus par l’Iran. Ce soutien comprend la mise à disposition de la coalition des Forces Royales Air stationnées aux Emirats. La presse a même évoqué la participation de six F-16 marocains. De plus, le Maroc constitue un allié implicite contre la menace terroriste aux portes de l’Arabie Saoudite. Même solidarité exprimée à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis où le roi chérifien s’est entretenu avec le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane. La stabilité de la région constitue une priorité pour Rabat. Le royaume y a tissé des relations économiques fortes, une déstabilisation du Golfe comporterait d’énormes risques pour l’économie marocaine. Par ailleurs, le Maroc lutte intensivement contre la menace terroriste sur son sol et les cellules de recrutement pour le compte de l’Etat islamique. Autant de points de convergence que partage également la France tout juste réconciliée avec Rabat. Les portes de Riyad lui sont désormais grandes ouvertes. D’ailleurs, la participation de François Hollande au sommet extraordinaire du Conseil de coopération du Golfe et la signature d’importants contrats commerciaux le prouvent, tout cela sans faire sourciller l’oeil chérifien.
Afrique inside
Le Conseil de coopération du Golfe tient, aujourd’hui, un premier sommet pour se pencher sur des dossiers très préoccupant pour la région, le Yémen, la Syrie et l’activisme de Daesh. L’organisation régionale regroupent six monarchies arabes sunnites productrices d’hydrocarbures (le Bahreïn, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, le Koweït et Oman);
Si elle se méfie des dangers liés à l’instabilité politique de certains pays de la région en proie à la révolte populaire, elle forme un front commun face au chiisme et à l’Iran. Malgré ses liens très étroits avec les monarchies du Golfe, le Maroc reste en retrait du CCG et résiste à l’appel. En 2011 à Rabat, l’institution avait invité le royaume chérifien et le Yémen également à rejoindre ce club très fermé. Malgré l’échec de cette première proposition, un fonds de cinq milliards de dollars en faveur de Rabat et d’Amman a été créé. A la demande de l’Arabie Saoudite, le CCG réitère sa demande en invitant les deux pays à former une alliance militaire, en d’autres termes formaliser leur statut d’alliées stratégiques. Mais là encore, Rabat résiste, ce qui ne freine en rien son engagement dans la région. A la veille d’un sommet inédit des monarchies pétrolières, le roi du Maroc a effectué une tournée hautement stratégique dans le Golfe.
A Ryad, Mohammed VI a réaffirmé l’appui de son pays à la coalition arabe au Yémen. Lors d’entretiens avec le roi Salmane d’Arabie saoudite, Mohammed VI a souligné la solidarité et l’appui de son pays aux initiatives au Yémen pour éviter à la région les répercussions d’ ingérences étrangères. En effet, Rabat participe depuis la fin mars aux opérations militaires de la coalition menée par le royaume sunnite d’Arabie saoudite contre des rebelles chiites au Yémen, soutenus par l’Iran. Ce soutien comprend la mise à disposition de la coalition des Forces Royales Air stationnées aux Emirats. La presse a même évoqué la participation de six F-16 marocains. De plus, le Maroc constitue un allié implicite contre la menace terroriste aux portes de l’Arabie Saoudite. Même solidarité exprimée à Abu Dhabi aux Emirats arabes unis où le roi chérifien s’est entretenu avec le prince héritier d’Abou Dhabi, cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane. La stabilité de la région constitue une priorité pour Rabat. Le royaume y a tissé des relations économiques fortes, une déstabilisation du Golfe comporterait d’énormes risques pour l’économie marocaine. Par ailleurs, le Maroc lutte intensivement contre la menace terroriste sur son sol et les cellules de recrutement pour le compte de l’Etat islamique. Autant de points de convergence que partage également la France tout juste réconciliée avec Rabat. Les portes de Riyad lui sont désormais grandes ouvertes. D’ailleurs, la participation de François Hollande au sommet extraordinaire du Conseil de coopération du Golfe et la signature d’importants contrats commerciaux le prouvent, tout cela sans faire sourciller l’oeil chérifien.
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