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Vie de décideurs : Abdeslam Bouchouareb

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  • Vie de décideurs : Abdeslam Bouchouareb

    Vie de décideurs : Abdeslam Bouchouareb
    TSA - 09:46**mardi 5 mai 2015*|*Par Neila Latrous @Neila*|*Entretiens*

    Né à le 3 juin 1952 à Ain M’lila, dans la wilaya de Oum el Bouaghi, Abdeslam Bouchouareb est ministre de l’Industrie et des Mines dans le gouvernement Sellal.

    Au premier regard, ce n’est pas flagrant*: Abdeslam Bouchouareb, c’est le punk du gouvernement. Né le 3 juin 1952 à Ain M’lila, l’homme est issu d’une famille aisée. Après son baccalauréat, il se lance dans des études en sciences médicales et humaines. Très vite happé par Paris, le jeune étudiant se laisse séduire par la vie de bourgeois-bohême.

    Artiste dans l’âme, il rejoint un groupe de rock en tant que bassiste et réunit des fonds pour lancer une maison d’édition spécialisée dans la bande dessinée. Une passion qui l’anime encore à ce jour. C’est à l’époque qu’Abdeslam Bouchouareb rencontre sa première femme. De cette union naîtront deux filles.

    La trentaine bien entamée, le futur ministre se lance dans les affaires. Il crée en Algérie une entreprise de fabrication et distribution de chips et purée. «*C’était le seul sur le marché, il a amassé avec cela une fortune colossale*», racontent ceux qui le connaissent bien. De l’argent qui lui aurait permis de financer les projets de grands industriels actuels. La liste est tenue secrète. En 1989, il fonde et préside la première confédération patronale algérienne*: la CGEOA.

    Sa biographie officielle ne précise pas comment Abdeslam Bouchouareb s’est retrouvé, en 1994, à la présidence du Conseil national économique et social. Là, il plaide pour une Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, devenue depuis un acronyme célèbre*: l’ANSEJ. Fasciné par la chose politique, l’homme connaît une ascension fulgurante. Deux ans plus tard, le voilà ministre de l’Industrie dans le gouvernement d’Ahmed Ouyahia. Relégué au poste de commissaire auprès du chef du gouvernement pour la promotion de l’emploi des jeunes en 1998 avant de se voir proposer le ministère délégué à l’emploi en 2000.

    Chef de cabinet et membre du bureau politique du RND – le Rassemblement national démocratique – Abdeslam Bouchouareb se fait élire député d’Oum el Bouaghi entre 2002 et 2007. Il est ensuite parachuté à Alger. Député toujours, ses pairs le désignent comme membre du bureau de l’Assemblée populaire nationale et vice-président chargé du suivi des affaires administratives et du contrôle financier.

    La même année, en 2012, il est élu à Rome vice-président de l’International démocratique centriste. L’année de la consécration*? Pas tout à fait, puisque sur le plan judiciaire, les ennuis s’accumulent. On lui reproche d’être impliqué dans le scandale Khalifa. L’homme aurait indument bénéficié de fortes sommes de la banque Khalifa. La presse évoque tantôt un don de 40.000 dollars, tantôt un crédit illégal de 12 millions de dinars. Une plainte a été déposée. Il n’y a pas eu de suites judiciaires.

    Proche de Saïd Bouteflika, Abdeslam Bouchouareb se voit proposer en 2014 la direction de la Communication de la campagne du président-candidat. Un défi de taille alors qu’Abdelaziz Bouteflika, diminué par la maladie, n’a prévu aucune apparition publique. L’élection passée, l’homme est chaleureusement récompensé. Il retrouve en mai 2014 un ministère qu’il connait bien, celui de l’Industrie.

    L’ESSENTIEL

    Profession*:*Ministre

    Lieu de vie*:*Algérie

    DOMAINE D’ACTIVITÉ :

    Politique

    PRÉCÉDENTES ACTIVITÉS :

    Agroalimentaire, médecine dentaire


    ÉTUDES :

    Médecine dentaire

    SES GRANDES DATES :

    1952 :*Naissance dans la wilaya d’Oum El Bouaghi

    1989*: Crée la CGEOA, première confédération patronale algérienne

    1994*: Président du Conseil économique et social

    1996*:*Ministre de l’Industrie et de la Restructuration

    2000*: Ministre délégué à l’Emploi

    2002*: Première élection comme député

    2012*: Vice-Président de l’Assemblée populaire nationale

    2014*: Directeur de la communication du candidat Bouteflika

    2014*: Ministre de l’Industrie et des Mines

    VIE PRIVÉE :

    Abdeslam Bouchouareb est marié et père de trois enfants.

    CITATION :

    «*Le coût de l’action pourrait paraître pour certain important; mais ce n’est rien comparé au coût de l’inaction.*»
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Eh ben, rarement lu un marketing politique aussi flagrant, d'un journal dit de l'opposition...
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Oui, effectivement. J'appellerai ça de la flagornerie de la part de canard et qui n'est pas à son premier coup d'essai.
      Monsieur Bouchouareb traine plusieurs casseroles derrière lui :

      Abdesslam Bouchouareb rattrapé par l’affaire Khalifa

      Le « chef de cabinet » d’Ahmed Ouyahia au rassemblement national démocratique (RND), Abdesslam Bouchouareb, deuxième sur la liste de ce parti dans la capitale vient de voir sa candidature rejetée par la commission d’examen des dossiers de la wilaya d’Alger avons-nous appris de sources proches du tribunal de Birmandreis.

      Motif ? Les membres de la commission ont découvert que l’ex ministre de l’industrie et ancien député RND, est impliqué dans l’affaire Khalifa et que, à ce titre, il ne remplit pas les conditions légales pour postuler à un mandat de député.

      La nouvelle est tombée comme un couperet dimanche soir sur le numéro deux du RND pour Alger. Abdesslam Bouchouareb fait partie, d’après nos sources, de plusieurs personnalités ayant bénéficié de prêts de plusieurs milliards auprès de la Khalifa Bank et qu’il n’aurait pas remboursé.

      En effet lors du procès Khalifa en février 2007, Naouche Boualem, ancien directeur des affaires juridiques et du contentieux d’El Khalifa Bank a révélé que Abdelmoumen Khalifa l’a appelé un jour pour lui demander de signer la mainlevée d’un crédit octroyé à Abdesslam Bouchouareb.

      L’affaire a été traitée au niveau de la Cour suprême qui a décidé récemment de la renvoyer au tribunal pour être rejugée dans le cadre du «procès Khalifa bis». Le rejet de la candidature de Bouchouareb – qui a déposé un recours hier- est sans doute le premier gros «poisson» découvert par la commission de vérification des candidatures.

      Selon les mêmes sources, Abdesslam Bouchouareb a encore une affaire pendante avec la BNA, concernant une somme de 18 milliards qui n’aurait pas été remboursée aussi et que cette affaire est en instruction auprès de la cour d’Alger. Par ailleurs, Abdesslam Bouchouareb serait cité dans l’affaire Achour Abderrahmane, cet ex PDG de la BNA qui est jugé actuellement pour détournements de fonds publics.

      Il est à rappeler, que dans un premier temps, la candidature de l’ancien ministre était prévue à Oum El Bouaghi mais que celle-ci a eu l’opposition des instances des moudjahidines de cette région et a même provoqué une fronde au sein des militants du RND. Il est à noter enfin que le propre frère de Abdesselem Bouchouareb est lui aussi candidat RND pour les élections législatives du 10 mai à Marseille

      Commentaire


      • #4
        Voici un autre article où ce monsieur est cité :

        Mondafrique confirme ses informations sur le patron du FLN et Cherif Rahmani et dévoile les biens du nouveau ministre algérien Bouchouareb
        Tamurt avec Siwel


        « Autre exemple de cette boulimie immobilière, l’ancien ministre gouverneur d’Alger et ex ministre des PME, Chérif Rahmani, possède trois pieds à terre dans les quartiers chics de Paris, d’après une enquête qui avait été menée par le Canard Enchainé, sans être démentie. Détail cocasse, ce technocrate brillant était présenté dans un article de Bernard Henri Lévy paru dans « le Monde » en 1998 comme « un quadra » novateur fâché avec « les caciques du FLN ». Apparemment, il partage avec ces mêmes caciques, dont Amar Saâdani, un certain gout pour l’immobilier parisien », écrit encore Mondafrique, qui confirme des informations relayées par d’autres sites d’informations, mais que la presse algérienne avait tût, car, Rahmani « est l’ami des éditeurs ».
        07/05/2014 - 15:24 mis a jour le 07/05/2014 - 23:50 par Tamurt avec Siwel



        Ainsi, le site confirme que Saâdani (SG du FLN) a acheté « au moins un appartement à Neuilly sur Seine, financé les études de ses enfants en France et en Angleterre et réglé les frais d’un grand cabinet d’avocat parisien », avant de s’interroger sur la procédure choisie par Saâdani pour régler de telles dépenses ? le site répond : Amar Saâdani ne possède effectivement pas de compte bancaire en France, cela signifierait qu’il utilise des valises de billets.

        A propos d’ Abdeslam Bouchouareb, député du RND et actuel ministre de l’Industrie et des Mines, (à rappeler aussi que Bouchouareb a assuré la responsabilité au sein de la direction de campagne de Bouteflika en tant que directeur de la communication), Nicolas Beau informe qu’il possède « un superbe appartement au cœur de Paris, quai Montebello, face à la Seine et à Notre Dame ». Après une enquête menée auprès des services du cadastre de Paris, Mondafrique confirme l’information. Il faut rappeler que Bouchouareb était ministre de l’Industrie entre 1996 et 1999. Fils de harki connu dans la région d’Oum El Bouagui, Abdesselam Bouchouareb est cité dans l’affaire Khalifa, sans être, signalons le, inquiété par la Justice. Les mauvaises langues le citent aussi dans une affaire de détournement « de l’argent de campagne électorale de Bouteflika en 2004 en Europe ». Le montant se chiffrait, alors, à des dizaines de milliers, voire de millions d’euros. Comme récompense, il est nommé ministre de l’Industrie par Bouteflika, avec comme prime, la gestion des ressources sous-terraines algériennes qui sont les mines.

        « Autre exemple de cette boulimie immobilière, l’ancien ministre gouverneur d’Alger et ex ministre des PME, Chérif Rahmani, possède trois pieds à terre dans les quartiers chics de Paris, d’après une enquête qui avait été menée par le Canard Enchainé, sans être démentie. Détail cocasse, ce technocrate brillant était présenté dans un article de Bernard Henri Lévy paru dans « le Monde » en 1998 comme « un quadra » novateur fâché avec « les caciques du FLN ». Apparemment, il partage avec ces mêmes caciques, dont Amar Saâdani, un certain gout pour l’immobilier parisien », écrit encore Mondafrique, qui confirme des informations relayées par d’autres sites d’informations, mais que la presse algérienne avait tût, car, Rahmani « est l’ami des éditeurs ».

        La quasi-majorité des directeurs de journaux algériens ont eu des lots de terrains ou des appartements comme « cadeaux » de la part de Cherif Rahmani. Toujours dans l’entourage de Bouteflika, Nicolas Beau revient sur l’affaire de Mourad Oulmi, le patron de Sovac, concessionnaire de voiture de marque Volkswagen et Audi en Algérie. « On se souvient aussi comment en 2006, le concessionnaire des grandes marques de voiture de luxe en Algérie, Mourad Oulmi, avait acheté l’appartement de Nicolas Sarkozy, situé ile de la Jatte. Monsieur Oulmi est dans les petits papiers du régime de Bouteflika. Pour preuve, les démêlés judiciaires qu’il avait eu avec son prédécesseur, Ahmed Mouffok, se sont bien terminés : Mouffok croupit en prison et lui vend 15000 véhicules de prestige (Audi, Volkswagen) chaque année, dont une bonne part au gouvernement et à la gendarmerie. Une partie de ces profits apparemment est recyclée sur les bords de la Seine ».

        Le site ajoute que « toujours à Neuilly, Mourad Oulmi a créé en 2012 la société Expimo, spécialisée dans l’achat, la décoration et l’aménagement de biens immobiliers. Cette agence se trouve, rue Louis Philippe, à trois cent mètres de l’appartement d’Amar Saadani. Les deux hommes se connaissent… Certains à Alger prétendent même que « Mourad Oulmi a vendu son appartement à Saâdani ». A suivre… « Le monde est petit ». A signaler que tous les véhicules acquis par la présidence, les ministères, le Sénat et l’APN sont délivrés par Sovac, propriété de Oulmi et revendeur de la marque Volkswagen et Audi.

        Le site contredit, par ailleurs, Saâdani concernant les détournements opérés dans les caisses du Crédit agricole. L’affaire des 3000 milliards de centimes volatilisés est, aujourd’hui, un secret de Polichinelle en Algérie.

        A propos de la corruption sous Bouteflika, le site tire une conclusion et indique que « lors du scandale de la Sonatrach qui a éclaté voici quatre ans, les chiffres de commissions indues, cités par les experts financiers du FBI américain pour les seuls contrats passés avec l’oncle Sam, approchent les deux milliards de dollars. Dans un autre dossier gangrené par la corruption, celui de l’autoroute Est-Ouest, le devis initial a explosé de trois à quinze milliards de dollars en raison notamment des détournements opérés ».

        Elle est pas belle l’Algérie ?!

        dm/mondafrique

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        • #5
          Pour moi, TSA est devenu un journal de moins en moins crédible de par les causes qu'il soutient ... son allégeance à Ooredoo est un exemple criard ... les crimes et le jeu macabre du Qatar sont complètement occultés dans les listes des articles qu'il publie !

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          • #6
            Pour moi, TSA est devenu un journal de moins en moins crédible de par les causes qu'il soutient ... son allégeance à Ooredoo est un exemple criard ... les crimes et le jeu macabre du Qatar sont complètement occultés dans les listes des articles qu'il publie !
            Et sa tribune pour Derradji...

            Comme quoi, il ne suffit pas de parler de presse libre, mais de presse indépendante, c'est toute la nuance... Les amerlocs, dans leur dernière déclarations à travers l'ambassade à Alger, parle d'une presse qui couvre toute la diversité des opinions...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Un enfant de DAF

              Le ministre cité a eu le parcours de rêve prévu par la politique de "coopératio, mise en place par De Gaulle en vue de ruiner la révolution algérienne et de remettre le pays sous la coupe directe de Kamir.

              Né sous une "grande tente" il est de la lignée des auxiliaires de l'armée coloniale qui a fourni caïds et DAF pour sévir ensuite dans l'Algérie indépendante sous la houlette de BELKHEIR chef de gang de la corruption étatique. Avec la complicité passive et armée de RAB DZAIR, revenant encore une fois au génial MEDIENE patron du DRS , je le répète , pour bien tenter de démêler les écheveaux de la politique algérienne, revenir toujours au rôle des services de l'ANP infiltrée de DAF sous l'oeil de TOUFIK qui de comparse impuissant a pris la main pour devenir le patron qui supervise tout.
              Dernière modification par KHORE, 06 mai 2015, 14h17.

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