Que se passe-t-il avec l’Algérie voisine et hostile à la fois ? Faut-il que la vindicte officielle qui anime le pouvoir algérien déborde ainsi sur tous les domaines qui peuvent permettre une rencontre entre les deux peuples que l’on a si souvent qualifiés de « frères » ? La question mérite franchement d’être posée après les regrettables et inadmissibles incidents qui ont caractérisé une rencontre de football entre le Raja de Casablanca et l’équipe de Sétif.
Par le fait d’Internet et des réseaux sociaux, on a ainsi pu voir le président de l’équipe de foot de Sétif se répandre en propos injurieux à l’endroit de son homologue du Raja, tout comme on a visionné les charges de la police algérienne contre les supporters de l’équipe casablancaise venus encourager leurs footballeurs préférés par delà le poste frontalier de Zhouj Bral…
S’il peut arriver que la passion footballistique l’emporte sur la raison, et l’on a souvent eu l’occasion de le déplorer pour des matches organisés sur notre propre territoire national, on ne peut s’empêcher dans ce cas d’espèce de considérer que le sport-roi n’a rien à voir dans l’expression de la violence que nos « hôtes » algériens ont exprimée vendredi dernier à Sétif.
Très visiblement donc, l’agenda politico-diplomatique a fortement impacté l’état d’esprit des sécuritaires algériens, qui ont donné l’ordre de charger les supporters marocains paisiblement installés dans les gradins du stade de Sétif, tout comme cet agenda a visiblement entraîné un « coup de sang» en public du dirigeant footeux local.
Très clairement donc, ni le récent vote unanime du Conseil de Sécurité de l’ONU renouvelant le mandat de la Minurso sans la moindre modification de son statut antérieur, ni la volonté manifeste du même conseil de réclamer à Alger et au polisario le recensement des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf n’ont été acceptés par la nomenklatura algérienne, laquelle étend ses ramifications jusque dans les vestiaires des stades de football !
Et ce n’est pas la question du détournement des aides de l’Union européenne accordées aux populations sahraouies, devenue un scandale public malgré toutes les tentatives d’étouffer l’affaire menées par le lobby pro-algérien de Bruxelles, qui aura contribué à calmer les esprits de nos voisins de l’Est.
Alors que faire dans une telle configuration d’hostilité irrépressible des responsables algériens ?
La volonté de nuisance du pouvoir voisin n’est pas nouvelle pour nous, mais rares ont été les fois où cette hargne a dépassé le champ de la propagande, du discours politique ou des articles de la presse aux ordres.
Aujourd’hui, parce que les causes légitimes du Maroc font de plus en plus l’unanimité au sein du concert international, la diplomatie, le pouvoir, la classe dirigeante, tous perdent leur sang-froid et s’enfoncent dans la provocation vaine et pitoyable.
Cela devrait nous conforter dans notre attitude respectueuse des usages et des règles de bienséance, d’hospitalité, de fraternité, dans notre maîtrise également de nos comportements et attitudes.
Parce que les jours, mois et années à venir nous donneront encore et encore raison, contre les mensonges et les manipulations d’Alger. Mais aussi parce que le peuple frère algérien ne s’y trompe guère, lui qui n’a jamais gobé, depuis 1975, la fable du « peuple sahraoui » et qui, dans les gradins de Sétif, a hué la police algérienne lorsqu’elle chargea les supporters marocains…
Fahd YATA
Par le fait d’Internet et des réseaux sociaux, on a ainsi pu voir le président de l’équipe de foot de Sétif se répandre en propos injurieux à l’endroit de son homologue du Raja, tout comme on a visionné les charges de la police algérienne contre les supporters de l’équipe casablancaise venus encourager leurs footballeurs préférés par delà le poste frontalier de Zhouj Bral…
S’il peut arriver que la passion footballistique l’emporte sur la raison, et l’on a souvent eu l’occasion de le déplorer pour des matches organisés sur notre propre territoire national, on ne peut s’empêcher dans ce cas d’espèce de considérer que le sport-roi n’a rien à voir dans l’expression de la violence que nos « hôtes » algériens ont exprimée vendredi dernier à Sétif.
Très visiblement donc, l’agenda politico-diplomatique a fortement impacté l’état d’esprit des sécuritaires algériens, qui ont donné l’ordre de charger les supporters marocains paisiblement installés dans les gradins du stade de Sétif, tout comme cet agenda a visiblement entraîné un « coup de sang» en public du dirigeant footeux local.
Très clairement donc, ni le récent vote unanime du Conseil de Sécurité de l’ONU renouvelant le mandat de la Minurso sans la moindre modification de son statut antérieur, ni la volonté manifeste du même conseil de réclamer à Alger et au polisario le recensement des populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf n’ont été acceptés par la nomenklatura algérienne, laquelle étend ses ramifications jusque dans les vestiaires des stades de football !
Et ce n’est pas la question du détournement des aides de l’Union européenne accordées aux populations sahraouies, devenue un scandale public malgré toutes les tentatives d’étouffer l’affaire menées par le lobby pro-algérien de Bruxelles, qui aura contribué à calmer les esprits de nos voisins de l’Est.
Alors que faire dans une telle configuration d’hostilité irrépressible des responsables algériens ?
La volonté de nuisance du pouvoir voisin n’est pas nouvelle pour nous, mais rares ont été les fois où cette hargne a dépassé le champ de la propagande, du discours politique ou des articles de la presse aux ordres.
Aujourd’hui, parce que les causes légitimes du Maroc font de plus en plus l’unanimité au sein du concert international, la diplomatie, le pouvoir, la classe dirigeante, tous perdent leur sang-froid et s’enfoncent dans la provocation vaine et pitoyable.
Cela devrait nous conforter dans notre attitude respectueuse des usages et des règles de bienséance, d’hospitalité, de fraternité, dans notre maîtrise également de nos comportements et attitudes.
Parce que les jours, mois et années à venir nous donneront encore et encore raison, contre les mensonges et les manipulations d’Alger. Mais aussi parce que le peuple frère algérien ne s’y trompe guère, lui qui n’a jamais gobé, depuis 1975, la fable du « peuple sahraoui » et qui, dans les gradins de Sétif, a hué la police algérienne lorsqu’elle chargea les supporters marocains…
Fahd YATA
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