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Langues en Voie de Disparition en Algerie et a Travers le Monde

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  • Langues en Voie de Disparition en Algerie et a Travers le Monde

    Stunning map!

    En Algerie, il y a 8 langues/dialectes qui, selon la carte, sont en voie de disparition.
    Parmi les 8, il y a Kwarandzyey (never heard of it) parlee par environ 3000 personnes.




    It ain't what you don't know that gets you into trouble. It's what you know for sure that just ain't so -- Attributed to Mark Twain

  • #2
    tabelbala..
    c dans la vallée de la saoura à bechar.

    il faut savoir que juba (je crois) battu par les romains a fui vers le sud.. à colomb bechar. après les preuves ne sont pas faites de la continuité historique...beni abbès d'ailleurs dans la soura est aussi une tribu d'armuriers dans la chaine des bibans entre bejaia et jijel...ce sont des gens qui squattent les métiers de forgeron maintenant un peu partout dans cette région. ce que je dis là estrelevé dans les écrits du duc d'aumale qui a relèvé leur pugnacité.

    le FLN a tout fait pour gommer ce aspirités historiques..au nom de la nation arabe... tfou..
    résultat on se retrouve avec des zombis qui pensent qu'ils sont arabes jusqu'au trognon par refoulement de leur identités multiples en confondant aimer la culture et langue arabe, être arabophone et être arabe !!! des gens qui devraient faire un stage au hijaz pour bouffer des bols de riz avec les doigts d'une main et un verre de chay dans l'aurte main. ça leur fera explorer les les us et coutumes de leurs aieux supposés.
    Dernière modification par tawenza, 07 mai 2015, 07h49.

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    • #3
      À propos du korandjé, qui est une langue songhaï, voici un extrait d'article paru dans Le Courrier d'Algérie le 18 septembre 2013...

      Les autochtones de Tabelbala communiquent entre eux en Korandzé, [...], une langue qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Ce n’est ni du tamazight, ni du zénatia, ni de l’arabe. De A. Basset, Cancel, Champault, Mohammed Tilmatine et plus récemment Lameen Souaq, des chercheurs qui se sont penchés sur le Korandjé, nous nous référons à A. Basset étant donné que c’est lui le premier qui a étudié cette particularité linguistique encore intacte pour vous donner un aperçu sur son historique. Le Korandzé, selon A.Basset, les traditions parlaient de populations noires qui auraient précédé les Berbères et, par suite, les Arabes dans les oasis. Il parait difficile que le dialecte de Tabelbala, au vocabulaire en majorité sonrai ou (songhai), mais riche de formes berbères et de racines arabes, puisse être raisonnablement identifié comme un dialecte, non seulement préislamique mais protohistorique. Les Songhai (sonraï) étant arrivés assez récemment au soudan, de l’est ou du sud du Niger, on se demande par quel caprice de l’histoire et de l’économie, ils auraient pu fonder une petite colonie à travers le désert, en un point aussi septentrional.

      Faute de documents, il nous faut aboutir à l’hypothèse sans gloire d’un dialecte imposé par les nombreux esclaves de langue Sonrai, qui, transitant au cours des siècles par Tabelbala où devait être fixé un noyau important de main-d’œuvre servile, y refaisaient leurs forces, avant d’être menés sur les marchés marocains. Les formes et la faible part de vocabulaire berbères, ont été probablement versées dans le fond commun par les Aït Sful au XIXème siècle, mais le dialecte s’est maintenu suffisamment fort pour conserver sa morphologie et sa syntaxe originale (Relevé du Balbali a été fait au cours des années 1951 et 1954). En 1910, seuls les hommes lettrés parlent l’arabe. La masse de la population, et la totalité des femmes et des enfants ne connaissant que le Belbali, Kora n-dié(le parler de Kora). L’administration Française ayant adopté l’arabe comme langue de contact, tous les hommes en 1961 étaient devenus bilingues. Rare encore, par contre, étaient les femmes qui comprenaient les paroles de leurs prières. Dans l’oasis, prières et chants exclus, tous les échanges se font en belbali. Le kora n-dzé n’est parlé qu’à Tabelbala. les habitants des oasis voisines en disent que c’est une langue de Jnun, montrant par-là à quel point elle leur est inintelligible.
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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      • #4
        A. Basset étant donné que c’est lui le premier qui a étudié cette particularité linguistique encore intacte pour vous donner un aperçu sur son historique. Le Korandzé, selon A.Basset, les traditions parlaient de populations noires qui auraient précédé les Berbères et, par suite, les Arabes dans les oasis. Il parait difficile que le dialecte de Tabelbala, au vocabulaire en majorité sonrai ou (songhai), mais riche de formes berbères et de racines arabes,
        forme et racine...

        à part parler pour ne rien dire on ne peutr pas qualifier autrement... toutefois on sent tellement l'équilibriste sur sa corde...qu'on ne peut s'empêcher de demander qui paie ?

        racine ! tjrs la même escroquerie...

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        • #5




          Dernière modification par tawenza, 07 mai 2015, 13h01.

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