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L'ouragan Obaca a commencé à déferler sur la campagne présidentielle argentine. Son signe distinctif ? Le "W" de winner qu'il brandit à la fin de ses spots. Omar Obaca propose pêle-mêle de donner gracieusement ses mots de passe Netflix à tous ses électeurs, de décréter une date de péremption pour le mariage et de rapatrier les joueurs Lionel Messi et Carlos Tévez afin qu'ils mettent des buts pour des clubs argentins ! Comme Barack Obama aux États-Unis, Omar Obaca a l'ambition de devenir le premier président noir d'Argentine. Une originalité dans un pays où la population est surtout composée de Blancs car presque tous les Indiens et autres personnes de couleur ont été tués lors de la Conquête du désert, à la fin du XIXe siècle.
Omar Obaca assure être un intime du président américain. "On s'est connus quand il étudiait en sciences politiques au Massachusetts Institute of Technology. Je travaillais à la cafétéria et on n'arrêtait pas de parler d'économie et de filles. D'ailleurs, c'est moi qui lui ai présenté Michelle", sourit le candidat argentin. Vous l'avez compris, Omar Obaca mise sur le sourire et l'humour pour briguer le palais présidentiel, la Casa Rosada. Sa candidature à l'élection présidentielle est une fiction produite par une grande plateforme latine de contenus audiovisuels. Une fiction qui trouble le quotidien des Argentins : des affiches "Obaca 2015" fleurissent déjà dans les rues de Buenos Aires.
"Porno pour tous la nuit sur la télévision publique"
Lors des récentes primaires pour les municipales de Buenos Aires, certains électeurs ont même voté pour lui en mettant un bulletin noir dans les urnes. Pour l'éducation, ce candidat loufoque propose que tous les élèves reçoivent des notes comprises entre 18 et 20. "Avec ça, on en finit avec la frustration et l'école buissonnière et on concurrence Harvard !" Pour payer la dette argentine, il propose de payer les Chinois en "bonbecs" pour gaspiller moins de cash. Ses propositions économiques tournent en dérision le libéralisme des années 90 du président Carlos Menem et l'interdiction par le gouvernement Cristina Kirchner de changer ses économies en pesos en dollars américains.
"T'es resté avec l'envie d'acheter quelque chose dans les années 90 ? Attends-toi au top avec moi. Celui qui dépose son argent en pesos recevra des dollars, quatre dollars pour un peso", promet-il, alors qu'un peso vaut actuellement 0,1 dollar officiellement ou encore 0,08 dollar sur le marché au noir des changes. Marcos Martínez, l'acteur afro-argentin qui incarne Omar Obaca, parodie ainsi beaucoup de slogans de campagne de l'histoire argentine. Il y a le "certains disent que je suis Noir", clin d'oeil au "certains disent que je suis barbant", de l'ex-président argentin Fernando de La Rúa. Il y a le "porno pour tous la nuit sur la télévision publique", après le "foot pour tous". Pour en finir avec le trafic de drogues et l'insécurité, Obaca a trouvé la potion magique. "Un professeur va gagner le double ou le triple d'un narcotrafiquant. Et pour éradiquer les criminels, on va tous se déguiser en policiers. Plus personne n'osera voler", promet-il.
le point fr
Omar Obaca assure être un intime du président américain. "On s'est connus quand il étudiait en sciences politiques au Massachusetts Institute of Technology. Je travaillais à la cafétéria et on n'arrêtait pas de parler d'économie et de filles. D'ailleurs, c'est moi qui lui ai présenté Michelle", sourit le candidat argentin. Vous l'avez compris, Omar Obaca mise sur le sourire et l'humour pour briguer le palais présidentiel, la Casa Rosada. Sa candidature à l'élection présidentielle est une fiction produite par une grande plateforme latine de contenus audiovisuels. Une fiction qui trouble le quotidien des Argentins : des affiches "Obaca 2015" fleurissent déjà dans les rues de Buenos Aires.
"Porno pour tous la nuit sur la télévision publique"
Lors des récentes primaires pour les municipales de Buenos Aires, certains électeurs ont même voté pour lui en mettant un bulletin noir dans les urnes. Pour l'éducation, ce candidat loufoque propose que tous les élèves reçoivent des notes comprises entre 18 et 20. "Avec ça, on en finit avec la frustration et l'école buissonnière et on concurrence Harvard !" Pour payer la dette argentine, il propose de payer les Chinois en "bonbecs" pour gaspiller moins de cash. Ses propositions économiques tournent en dérision le libéralisme des années 90 du président Carlos Menem et l'interdiction par le gouvernement Cristina Kirchner de changer ses économies en pesos en dollars américains.
"T'es resté avec l'envie d'acheter quelque chose dans les années 90 ? Attends-toi au top avec moi. Celui qui dépose son argent en pesos recevra des dollars, quatre dollars pour un peso", promet-il, alors qu'un peso vaut actuellement 0,1 dollar officiellement ou encore 0,08 dollar sur le marché au noir des changes. Marcos Martínez, l'acteur afro-argentin qui incarne Omar Obaca, parodie ainsi beaucoup de slogans de campagne de l'histoire argentine. Il y a le "certains disent que je suis Noir", clin d'oeil au "certains disent que je suis barbant", de l'ex-président argentin Fernando de La Rúa. Il y a le "porno pour tous la nuit sur la télévision publique", après le "foot pour tous". Pour en finir avec le trafic de drogues et l'insécurité, Obaca a trouvé la potion magique. "Un professeur va gagner le double ou le triple d'un narcotrafiquant. Et pour éradiquer les criminels, on va tous se déguiser en policiers. Plus personne n'osera voler", promet-il.
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