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L’inarrêtable expansion des entreprises marocaines en Côte d’Ivoire

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  • L’inarrêtable expansion des entreprises marocaines en Côte d’Ivoire

    Le Monde.fr Le 07.05.2015 à 14h36

    A la Foire internationale d’Abidjan (28 mai-10 juin 2015), le Maroc tient deux pavillons de 500 me regroupant plus d’une quarantaine d’entreprises. Le secteur du BTP, l’électricité, le textile, l’agroalimentaire, la décoration… tout y est représenté. Et à voir l’important déploiement des entreprises marocaines dans les couloirs du Palais des sports de Treichville (Abidjan), on a comme l’impression que cette Foire est en fait celle du Maroc.
    Et pourtant, ce rendez-vous est aussi celui de plus de dix pays, en provenance d’Afrique, d’Europe et d’Asie. « Sous l’ancien pouvoir, on parlait d’invasion chinoise, mais maintenant, c’est une prise d’otage marocaine », ironise un visiteur. En effet, ces dernières années, surfant sur l’excellente relation entre le roi du Maroc Mohamed VI et le président ivoirien Alassane Ouattara, les entreprises marocaines sont de plus en présentes en Côte d’Ivoire.
    En 2010, selon le Centre marocain de promotion des exportations, le Maroc représentait 0,4 % du commerce extérieur de la Côte d’Ivoire en 2010. En 2013, il était à 0,45 %. A noter toutefois une amélioration des échanges estimés à 47,7 milliards FCFA en 2012 contre 39,6 milliards de FCFA en 2010. Le Maroc est ainsi le 25e fournisseur de la Côte d’Ivoire.

    Les accords de l’expansion
    Avec 26 accords signés en 2014 à Abidjan, entre les deux pays, la balance devrait s’améliorer, estiment des analystes. Car déjà, Afriquia SMDC, filiale du groupe Akwa, a acquis une participation de 80 % dans le capital du distributeur ivoirien Klenzi Distribution : 6,9 millions d’euros pour l’achat d’une quinzaine de stations-service.
    Aussi le groupe Retail Holding, maison mère de Label’Vie, et Amethis, est devenu actionnaire de la Compagnie de distribution alimentaire de Côte d’Ivoire, dont le chiffre d’affaires est de 200 millions d’euros.
    « La Côte d’Ivoire a un gros potentiel qui n’est pas totalement mis à contribution. Nous venons proposer nos services dans certains de ces domaines-là », explique Nasser El Bied, directeur adjoint de Bitulife 100 % Etanchéité, fabricant de produits BTP, basé à Casablanca. A Abidjan, Nasser El Bied entend bien nouer des contacts, rencontrer des distributeurs et des entreprises déjà utilisatrices de ses produits.

    Responsable du service export Ines Max, matériel de ligne électrique, El Kadiou El Idrissi Abderrafiâ arrive pour la deuxième fois dans la capitale économique ivoirienne. « Nous sommes présents en Côte d’Ivoire et nous fournissons des produits électriques à des partenaires. Cette fois, nous sommes venus prospecter de nouveaux clients, consolider le partenariat sud-sud entre le Maroc et la Côte d’Ivoire », précise El Kadiou.

    Son entreprise fait partie d’une dizaine d’autres réunies au sein de la Fédération nationale de l’électrique, de l’électronique et des énergies renouvelables du Maroc. Elles sont toutes présentes à Abidjan. A leur côté, Llias Lamtaib, directeur associé de Pupitrium, entreprise spécialisée dans la fabrication de tables-bancs modernes, veut se faire une place. « Nous sommes en quête d’un nouveau partenariat local afin de trouver des marchés à notre produit. La Côte d’Ivoire a été notre premier marché, après le Maroc. Nous voulons y poursuivre notre action », soutient Llias Lamtaib.

  • #2
    Surtout que la Cote d'Ivoire est entrain de gagner la bataille juridique contre le Ghana et va probablement devenir producteur de pétrole.

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    • #3
      La cote-d'ivoire recèle un potentiel économique ,c'est pays riche et surtout à construire après la guerre civile , c'est maintenant qu'il faudrait se positionner

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      • #4
        En 2010, selon le Centre marocain de promotion des exportations, le Maroc représentait 0,4 % du commerce extérieur de la Côte d’Ivoire en 2010. En 2013, il était à 0,45 %.
        De là à parler de "prise d'otage marocaine" il n'y a qu'une certaine presse pour sauter le pas et des lecteurs particuliers pour y croire.

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