Dans un exposé sur les activités de la Cour des comptes marocaine présenté devant le Parlement, le président de la Cour des comptes Driss Jettou, a fait état d'une hausse des dépenses de la dette publique du Trésor durant l'année dernière, car "le gouvernement a eu recours à l'emprunt, qui a porté la dette du Trésor à 586 milliards de dirhams à fin 2014, pour représenter 63,9% du PIB".
Et d'ajouter que la dette publique globale est passée de 678 milliards de dirhams en 2013 à 743 milliards de dirhams en 2014, soit 81% du PIB.
Selon e président de la Cour des comptes, l'amélioration des indicateurs financiers publics nécessite entre autre un contrôle des dépenses ordinaires, l'amélioration des recettes et la poursuite des réformes nécessaires.
Le président de la Cour des Comptes a indiqué que d'importants efforts ont été consentis en vue d'améliorer la dette, dont l'élargissement du délai de la dette interne, qui est passé de 4 ans et cinq mois en 2013 à 5 ans et 9 mois à fin 2014.
Le compte courant a également connu une amélioration par rapport à 2013, en se rétractant à 5,8%, a-t-il ajouté, expliquant cette performance positive par la rétraction du déficit commercial suite à la baisse de la facture énergétique, l'amélioration des transferts bruts et des investissements étrangers, la bonne performance des exportations et la hausse du chiffre d'affaires du groupe OCP.
Après avoir évoqué les difficultés ayant marqué l'année 2012 (hausse de la masse salariale, aggravation du déficit budgétaire, la hausse des dépenses de compensation à 54,9 milliards), Jettou a relevé que face à cette situation, plusieurs mesures d'urgence ont été adoptées en 2013, dont le contrôle du volume des dépenses publiques, la suspension des engagements des dépenses publiques au cours des deux derniers mois de l'année et l'application progressive du système d'indexation sur les prix des produits pétrolier.
Par ailleurs, e président de la Cour des comptes a indiqué que l'entrée en vigueur de l'indexation partielle des produits pétroliers depuis le 16 octobre 2013, ainsi que la levée progressive des subventions sur les carburants liquides à partir de janvier 2014 ont contribué à la réduction des dépenses de compensation à 32,6 milliards.
Pour Jettou, la concurrence à laquelle fait face l'économie nationale dans les domaines de l'export, du tourisme et d'attraction des investissements devient de plus en plus rude, ne se limitant pas aux concurrents traditionnels du Maroc, mais concerne aussi des pays d'Asie, d'Afrique et même d'Europe, d'où l'impératif de redoubler d'efforts pour accroître la compétitivité et l'attractivité du produit marocain.
Ecofin/H24
Et d'ajouter que la dette publique globale est passée de 678 milliards de dirhams en 2013 à 743 milliards de dirhams en 2014, soit 81% du PIB.
Selon e président de la Cour des comptes, l'amélioration des indicateurs financiers publics nécessite entre autre un contrôle des dépenses ordinaires, l'amélioration des recettes et la poursuite des réformes nécessaires.
Le président de la Cour des Comptes a indiqué que d'importants efforts ont été consentis en vue d'améliorer la dette, dont l'élargissement du délai de la dette interne, qui est passé de 4 ans et cinq mois en 2013 à 5 ans et 9 mois à fin 2014.
Le compte courant a également connu une amélioration par rapport à 2013, en se rétractant à 5,8%, a-t-il ajouté, expliquant cette performance positive par la rétraction du déficit commercial suite à la baisse de la facture énergétique, l'amélioration des transferts bruts et des investissements étrangers, la bonne performance des exportations et la hausse du chiffre d'affaires du groupe OCP.
Après avoir évoqué les difficultés ayant marqué l'année 2012 (hausse de la masse salariale, aggravation du déficit budgétaire, la hausse des dépenses de compensation à 54,9 milliards), Jettou a relevé que face à cette situation, plusieurs mesures d'urgence ont été adoptées en 2013, dont le contrôle du volume des dépenses publiques, la suspension des engagements des dépenses publiques au cours des deux derniers mois de l'année et l'application progressive du système d'indexation sur les prix des produits pétrolier.
Par ailleurs, e président de la Cour des comptes a indiqué que l'entrée en vigueur de l'indexation partielle des produits pétroliers depuis le 16 octobre 2013, ainsi que la levée progressive des subventions sur les carburants liquides à partir de janvier 2014 ont contribué à la réduction des dépenses de compensation à 32,6 milliards.
Pour Jettou, la concurrence à laquelle fait face l'économie nationale dans les domaines de l'export, du tourisme et d'attraction des investissements devient de plus en plus rude, ne se limitant pas aux concurrents traditionnels du Maroc, mais concerne aussi des pays d'Asie, d'Afrique et même d'Europe, d'où l'impératif de redoubler d'efforts pour accroître la compétitivité et l'attractivité du produit marocain.
Ecofin/H24
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