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Mali: Ménaka et Diré: Le MNLA et ses supporteurs français démasqués

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  • Mali: Ménaka et Diré: Le MNLA et ses supporteurs français démasqués


    Depuis la déculottée du samedi à Diré, le MNLA et ses supporteurs français sont bouches cousues. C’est le silence total sur la voix du MNLA depuis le dimanche. La RFI, jadis RFO (Radio France d’Outre Mer) ne donne plus de la voix au sujet du Mali. Certains auditeurs très avisés de cette radio partisane commencent à donner de la voix sur les réelles intentions de la France à l’égard du Mali. « Qu’est-ce que les services secrets français sont en train de mijoter encore contre le Mali pour laver l’humiliation que le GATIA a fait subir à leurs poulains du MNLA à Ménaka, le lundi dernier ? Il y a de quoi s’interroger. Les gesticulations de l’Ambassadeur français à l’ONU demandant le départ sans condition du GATIA de Ménaka en dit long sur leur motivation. Car, la débâcle de Ménaka lève le voile sur non seulement la capacité militaire réelle de leurs protégés, mais surtout le manque popularité de ce groupe armé dans le septentrion malien, contrairement à la propagande faite par RFI.


    A présent, ce qui nous paraissait comme flou et pas si sûr transparaît au grand jour. Il n’est plus exclu de croire que les forces spéciales françaises acheminées quelques jours plus tôt à Kidal, aient combattu aux côtés des rebelles du MNLA pour vaincre les forces armées maliennes, lors de la bataille du 21 mai 2014. En tous les cas, les rebelles du MNLA ont bénéficié d’un coup de main décisif, d’une force étrangère à un moment où les militaires maliens s’y attendaient le moins, qui a changé le cours des événements, qui étaient nettement à l’avantage du Mali. Les événements du lundi dernier à Ménaka attestent clairement de l’appui obtenu de quelque part. Et pour cause, la plus part des hommes qui ont combattu sous le drapeau national ce jour-là à Kidal venaient de terminer une formation de haut niveau suivi avec les militaires européens de l’EUTUM, les esprits étaient donc frais encore, d’où la rapidité de l’opération. Selon des témoins, à moins de deux heures de combat, nos hommes avaient pris Kidal des mains du MNLA. Exceptée, l’entrée sud-Est et la route de l’aéroport, toutes les autres issues de la ville étaient contrôlées par les FAMa. Les deux côtés restés libres sont jusque-là occupés par la MINUSMA et Barkhane, jadis Serval au moment des événements.

    Selon les militaires qui ont pris part au combat, la surprise est venue des zones contrôlées les forces amies. Surtout après la montée dans le ciel d’un hélico de Serval, officiellement pour évaluer le combat, mais officieusement c’était pour détecter les positions exactes des armes lourdes des FAMa. Ce qui semble plausible. Car, le survol des positions des FAMa a été suivi de la pluie d’obus tirés sur nos véhicules transportant des armes lourdes. En moins d’une heure, ces tireurs ennemis embusqués ont changé le cours des événements. Un autre détail très important à retenir, c’est la brouille du système de communication entre les différentes unités. Ce que le gouvernement a qualifié en son temps de problème de coordination. Selon les militaires rencontrés, le réseau de communication marchait parfaitement jusqu’au survol de nos positions par l’hélico de Serval. La confusion généralisée, qui a suivi et le matraquage médiatique de l’opposition, n’ont pas permis d’établir avec exactitude le coup de main donné au MNLA. Rappelons qu’en son temps, au lieu de soutenir la République, qui a été humiliée sur son sol par des forces censées être amies, l’opposition malienne s’est lancée dans un combat de positionnement politico-politique fragilisant davantage les Autorités du pays. Jusque-là, elle maintient ses accusations contre le Premier ministre d’alors, Moussa Mara à l’origine des affrontements, le qualifiant de provocateur renforçant le MNLA dans sa défiance à l’égard du Mali et de la Communauté internationale.

    Aujourd’hui, les Maliens ont suffisamment compris qu’ils ont à faire plutôt à la France qu’au MNLA, qui n’est qu’une simple coquille vide. La preuve, les récents revers essuyés à Goundam, Léré et Diré. D’ailleurs, contrairement à la nouvelle propagée par RFI (la voix du MNLA), c’est plutôt à leurs domiciles que le chef de peloton de la garde nationale de Goundam désarmé, son enfant et son adjoint ont été froidement abattus à côté d’une position de l’armée qu’ils ont pris soin d’esquiver sans réveiller leur soupçon. Celle-ci n’a été informée qu’après le forfait accompli.

    Le revers à Diré a été plus cuisant. Selon des sources contactées sur place, la bataille a été fatale pour les combattants du MNLA, qui ont appris à leur dépens, le nouveau visage de l’armée malienne. C’est dire que le MNLA ne tient que par la seule volonté des services secrets français, qui sont plus puissants que les politiques en France. Or, il se trouve que les espions français sont à la solde des milieux d’affaires. Mais, autant ces lobbys font et défont la politique en France, autant les renseignements font et défont la politique à Washington. Aujourd’hui, les américains ont décidé de sortir du bois pour jouer pleinement leur rôle dans la commission de médiation, une situation qui dérange fortement les français, selon des sources bien informées. C’est pour cette raison, qu’elle s’active pour que le MNLA puisse obtenir l’autonomie, comme cela, elle prendra en charge le volet sécurité en exclusivité, boutant hors du Sahara les services secrets américains. Un jeu démasqué par les américains, qui commencent à faire barrage à la tactique française. C’est pourquoi à l’ONU, leur ambassadeur n’a pu obtenir l’évacuation de la ville de Ménaka par le GATIA au profit du MNLA. Les Nations Unies sont restées sourdes à cette invective. D’où l’appel au renfort des 80 véhicules en provenance du sud libyen. Sinon, Barkhane est en position à la frontière nigéro-libyenne. Pourquoi, n’intervient-elle pas pour stopper « le soutien » du MNLA ? Si ce n’est d’ailleurs des militaires français des forces spéciales à nouveau, qui ont été déployés à Kidal sous le couvert des djihadistes ? Le temps en jugera. Mais, en attendant, il convient de rappeler les visées militaires de la France sur le Sahara malien. Sous ATT, ils avaient tenté d’installer des appareils d’écoute au camp militaire de Sévaré, où ils avaient établi leur quartier général dans le cadre d’une formation des militaires maliens dans la lutte contre le terrorisme. Une attitude qui a irrité ATT, lequel leur avait gentiment demandé de faire leur valise. Chassé mani-militari comme en 1961 par Modibo Kéïta, ils n’ont jamais pardonné cette attitude de défiance à ATT. Dès lors, le Mali n’a plus eu la paix. La rébellion de janvier 2012 participerait de cette leçon de punition infligée au Mali d’ATT.
    A suivre donc.

    Mohamed A. Diakité
    Source: Tjikan
    5
    Signera
    40,00%
    2
    Ne signera pas
    60,00%
    3

    Ce sondage a expiré.


  • #2
    il manque la mention :je ne sais pas , dieu seul le sait
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Envoyé par xenon Voir le message
      il manque la mention :je ne sais pas , dieu seul le sait
      ça nous eviterait du 100% de "dieu seul le sait";

      moi, le crois savoir

      Commentaire


      • #4
        voila j'ai qammar,
        signera (inchalah )
        المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

        Commentaire


        • #5
          alors je suis d'humeur positive ,sans grande conviction , j'ai voté "signera",inchallah ,pour le bien être et la paix au Mali et dans l'azawad..
          mais bon j'y crois pas trop , on renonce pas facilement à ses rêves ..
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            Mali: Les differents groupes de la CMA veulent marquer leur « territoire » avant la signature



            Selon une source de sécurité de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma), ces violences qui menacent la signature sont liées à l'échéance du 15 mai et visent à la fois à adresser un message au gouvernement et la communauté internationale, mais aussi, pour chaque groupe de la CMA, à "marquer son territoire"
            Selon une source de sécurité de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), ces violences qui menacent la signature sont liées à l’échéance du 15 mai et visent à la fois à adresser un message au gouvernement et la communauté internationale, mais aussi, pour chaque groupe de la CMA, à « marquer son territoire »
            Malgré les violations répétées du cessez-le-feu au Mali depuis deux semaines, la communauté internationale tente d’arracher la signature d’une partie au moins de la rébellion à dominante touareg sur un accord de paix vendredi afin de revendiquer un succès, selon des experts.
            Les ministres français et algérien des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Ramtane Lamamra, ont appelé mardi à Alger toutes les parties à signer vendredi à Bamako l’accord paraphé le 1er mars dans la capitale algérienne par le camp gouvernemental, mais pas par la rébellion.

            Des délégations des groupes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion), se rendront mercredi à Alger pour parapher « en principe » cet accord, ont indiqué à l’AFP un responsable rebelle et une source de sécurité régionale.
            « Demain, les groupes armés de la CMA partiront de Ouagadougou (Burkina Faso) et de Kidal (nord-est du Mali) pour en principe parapher l’accord de paix », a déclaré ce responsable, Almou Ag Mohamed, porte-parole du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

            « Attendons le paraphe d’Alger », a ajouté M. Ag Mohamed, interrogé sur une éventuelle signature au Mali. « Nous voir à Bamako en train de signer vendredi relèverait du miracle », avait-il affirmé quelques heures auparavant, excluant une signature du document en l’état.

            Une source sécuritaire régionale basée dans le bastion rebelle de Kidal a confirmé à l’AFP cette réunion, estimant que « sauf surprise de dernière minute, l’accord sera paraphé à Alger lorsque tous les délégués seront sur place mercredi ».

            Le cessez-le-feu est battu en brèche depuis la prise le 27 avril par des groupes pro-gouvernementaux des positions rebelles à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.

            La rébellion, invoquant la « légitime défense » contre l’armée et ses « milices affiliées », a répliqué par une série d’attaques, avec de nombreux morts de part et d’autre, dont une embuscade lundi qui a fait neuf tués et 14 blessés parmi les militaires.

            ‘Phase d’évaluation’
            Selon une source de sécurité de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), ces violences qui menacent la signature sont liées à l’échéance du 15 mai et visent à la fois à adresser un message au gouvernement et la communauté internationale, mais aussi, pour chaque groupe de la CMA, à « marquer son territoire ».

            Ainsi, face au HCUA, dont Kidal est le quartier général, la branche rebelle du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) a fait parler d’elle dans l’assaut de lundi, mené par un de ses officiers, tandis qu’une précédente série d’attaques aux environs était l’oeuvre du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), selon cette source.
            Les pressions se concentrent désormais sur les différents groupes de la CMA, qui ne « parle plus de l’intérieur d’une même voix », selon un document de la médiation consulté par l’AFP, alors que le chef de la Minusma Mongi Hamdi a indiqué la semaine dernière qu’il serait possible de signer séparément après le 15 mai.

            « Vendredi, la locomotive va démarrer », affirme le sociologue malien Mamadou Samaké. « Maintenant, il y a des gares d’arrêt. Les acteurs pourront rentrer dans les wagons. Mais l’important, c’est de partir, de montrer qu’on avance », ajoute-t-il.
            Une vision partagée par un très proche du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, selon lequel « on ne peut plus reculer, il faut démarrer, nos frères viendront ».

            « Mais vendredi, nous aurons probablement une bonne surprise, de voir de gros calibres de la CMA signer le document », a indiqué ce proche sous couvert d’anonymat.

            Selon un diplomate africain en poste à Bamako, si au moins le HCUA signait, « la cérémonie de vendredi serait considérée comme un mini-succès ».

            Outre le le MNLA, le HCUA et une branche du MAA tous deux « en phase d’évaluation », la CMA comprend deux autres groupes qui pourraient signer vendredi, estime une source proche de la médiation internationale.
            Selon Yvan Guichaoua, spécialiste du Sahel, « le paradoxe est que la médiation voulait que cette coalition (rebelle) soit forte, pour ouvrir les discussions d’Alger. Mais maintenant elle la souhaite faible, pour obtenir une signature ».

            Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

            Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle du pouvoir central.

            La redaction

            maliactu.net

            alors signera? signera pas?

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