Sénégal: L'opinion s'insurge contre l'envoi de soldats au Yémen
Lundi, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur fait face aux députés pour expliquer les raisons de l’envoi de 2100 soldats en Arabie Saoudite. Mais à peine la déclaration de vœux faite, l’opinion sénégalais se rappelant du massacre de plusieurs centaines de soldats pendant la guerre Rechercher guerre du golfe, a manifesté son désaccord d’envoyer des "Diambars" (soldats, ndlr) pour «se faire tuer au Yémen».
Mankeur Ndiaye a déclaré face aux députés que : «Depuis plusieurs mois, des forces terroristes occupent le Yémen, après avoir renversé les institutions légitimes du pays et menacent l'intégrité territoriale de l'Arabie Saoudite. Cette rébellion constitue, à dire vrai, une sérieuse menace à la paix, à la sécurité et à la stabilité de pays frères et amis partenaires traditionnels du Sénégal, avec lesquels nous partageons des valeurs essentielles».
Mais cette déclaration du chef de la diplomatie sénégalais à provoqué une vague d’indignation à travers le Sénégal. C’est dans un premier temps sur internet, avec des pages réseaux sociaux crées spécialement pour un refus, que le "non à l’envoi de soldats sénégalais au Yémen" fut exprimé. Les partis politiques ont ensuite, à leur tour, manifesté leur opposition à cette volonté du Président de la république.
De leur coté des intellectuels se sont lancés dans la production d’écrits pour dire non aux « sacrifices de Diambars Rechercher Diambars à l’opération Tempête décisive » c’est le cas du journaliste et analyste politique Yoro Dia.
Pour lui, le Sénégal na rien à faire au Yémen Rechercher Yémen et il à écrit au Chef de l’Etat pour le lui dire. « Monsieur le Président, ne nous embarquez pas dans ce radeau de la Méduse des arabes. En intervenant au Yémen, on devient une cible légitime pour tous les groupes terroristes qui ont déclaré la guerre Rechercher guerre de l’Arabie Saoudite » peut on lire sur la lettre de Dia.
Le très influant Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, fait partie de ceux qui sont contre l'envoi de 2100 commandos, parachutistes et blindés sénégalais au Yémen.
Dans une interview accordée à “Dakar Life” dont un extrait est publié par “La Tribune”, il déclare : “Je ne pense pas que Macky Sall Rechercher Macky Sall va demander à nos soldats d'entrer au Yémen. C'est un mouroir...”. Cette crise, dit-il, n'entre pas dans le cadre d'une guerre classique.
Sidy Ndao, Dakar
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Les Sénégalais ne comprennent pas l’envoi de 2 100 soldats au Yémen
« Logiquement, l’armée du citoyen et du contribuable sénégalais est nationale avant d’être internationale ». La formule de Babacar Justin Ndiaye, politologue sénégalais et spécialiste des questions militaires, résume un sentiment général dans un pays encore miné par une rébellion en Casamance de plus de trente ans. Mais, paradoxe, le Sénégal est le 7e fournisseur de troupes aux Nations unies.
Arguments légers
Pour le président Macky Sall, l’envoi de militaires « vise (…) à protéger et à sécuriser les lieux saints de l’islam, Médine et La Mecque ». Dans un pays à forte majorité musulmane (plus de 90 % de la population), l’argument était sensé convaincre ou du moins rassurer les plus sceptiques. En vain.
leMonde
Lundi, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur fait face aux députés pour expliquer les raisons de l’envoi de 2100 soldats en Arabie Saoudite. Mais à peine la déclaration de vœux faite, l’opinion sénégalais se rappelant du massacre de plusieurs centaines de soldats pendant la guerre Rechercher guerre du golfe, a manifesté son désaccord d’envoyer des "Diambars" (soldats, ndlr) pour «se faire tuer au Yémen».
Mankeur Ndiaye a déclaré face aux députés que : «Depuis plusieurs mois, des forces terroristes occupent le Yémen, après avoir renversé les institutions légitimes du pays et menacent l'intégrité territoriale de l'Arabie Saoudite. Cette rébellion constitue, à dire vrai, une sérieuse menace à la paix, à la sécurité et à la stabilité de pays frères et amis partenaires traditionnels du Sénégal, avec lesquels nous partageons des valeurs essentielles».
Mais cette déclaration du chef de la diplomatie sénégalais à provoqué une vague d’indignation à travers le Sénégal. C’est dans un premier temps sur internet, avec des pages réseaux sociaux crées spécialement pour un refus, que le "non à l’envoi de soldats sénégalais au Yémen" fut exprimé. Les partis politiques ont ensuite, à leur tour, manifesté leur opposition à cette volonté du Président de la république.
De leur coté des intellectuels se sont lancés dans la production d’écrits pour dire non aux « sacrifices de Diambars Rechercher Diambars à l’opération Tempête décisive » c’est le cas du journaliste et analyste politique Yoro Dia.
Pour lui, le Sénégal na rien à faire au Yémen Rechercher Yémen et il à écrit au Chef de l’Etat pour le lui dire. « Monsieur le Président, ne nous embarquez pas dans ce radeau de la Méduse des arabes. En intervenant au Yémen, on devient une cible légitime pour tous les groupes terroristes qui ont déclaré la guerre Rechercher guerre de l’Arabie Saoudite » peut on lire sur la lettre de Dia.
Le très influant Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, fait partie de ceux qui sont contre l'envoi de 2100 commandos, parachutistes et blindés sénégalais au Yémen.
Dans une interview accordée à “Dakar Life” dont un extrait est publié par “La Tribune”, il déclare : “Je ne pense pas que Macky Sall Rechercher Macky Sall va demander à nos soldats d'entrer au Yémen. C'est un mouroir...”. Cette crise, dit-il, n'entre pas dans le cadre d'une guerre classique.
Sidy Ndao, Dakar
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Les Sénégalais ne comprennent pas l’envoi de 2 100 soldats au Yémen
« Logiquement, l’armée du citoyen et du contribuable sénégalais est nationale avant d’être internationale ». La formule de Babacar Justin Ndiaye, politologue sénégalais et spécialiste des questions militaires, résume un sentiment général dans un pays encore miné par une rébellion en Casamance de plus de trente ans. Mais, paradoxe, le Sénégal est le 7e fournisseur de troupes aux Nations unies.
Arguments légers
Pour le président Macky Sall, l’envoi de militaires « vise (…) à protéger et à sécuriser les lieux saints de l’islam, Médine et La Mecque ». Dans un pays à forte majorité musulmane (plus de 90 % de la population), l’argument était sensé convaincre ou du moins rassurer les plus sceptiques. En vain.
leMonde
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