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Les réseaux sociaux nous ont donné en pâture deux cas de malades algériens , maltraités par l'incivisme et le manque de responsabilité tant des citoyens que des décideurs dans un régime dictateur et corrompu.La saleté ambiante, les rues transformées en poubelle à ciel ouvert , les Algériens oublient que leurs hôpitaux vivent le même manque d'hygiène avec les risques énormes des infections dites nosocomiales. Tout oeil averti retient d'emblée la literie des hospitalisés. Couvertures chamarrées fournies par la famille avec en prime tous les microbes colportés par les mains sales de ceux qui mal torchés sont venus photographier avec leur téléphone portable couverts de leur salive.
Roumeyssa s'est améliorée, quand elle a été prise en charge par des médecins militaires rigoureux, qui ont commencé à l'isoler dans une chambre aseptique interdite aux visiteurs. Adlane a souffert d'un acte opératoire compliqué d'emblée par une escarre due au manque d'expérience des chirurgiens qui par la suite ont fauté par omission. L'infection installée, le loup dans la bergerie, il devenait impératif de retirer la prothèse.Geste terrible pour l'équipe qui avait médiatisé à outrance l'opération initiale. Pendant quatre années , dans le silence complice des spécialistes algériens et celui des responsables, Adlane a souffert avec sa famille. Devant le buzz des réseaux , l'incompréhension et la solidarité des Algériens, le Ministre de la Santé a préféré passer la main aux Français. A ceux qui n'hésitent pas , pour les progrès de leur médecine à greffer des coeurs artificiels.
Roumeyssa s'est améliorée, quand elle a été prise en charge par des médecins militaires rigoureux, qui ont commencé à l'isoler dans une chambre aseptique interdite aux visiteurs. Adlane a souffert d'un acte opératoire compliqué d'emblée par une escarre due au manque d'expérience des chirurgiens qui par la suite ont fauté par omission. L'infection installée, le loup dans la bergerie, il devenait impératif de retirer la prothèse.Geste terrible pour l'équipe qui avait médiatisé à outrance l'opération initiale. Pendant quatre années , dans le silence complice des spécialistes algériens et celui des responsables, Adlane a souffert avec sa famille. Devant le buzz des réseaux , l'incompréhension et la solidarité des Algériens, le Ministre de la Santé a préféré passer la main aux Français. A ceux qui n'hésitent pas , pour les progrès de leur médecine à greffer des coeurs artificiels.