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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est livré mercredi à une attaque en règle de la politique étrangère du président George W. Bush, suggérant notamment un retrait des troupes américaines d'Irak, dans une lettre sans précédent au peuple américain.
Dans cette missive de cinq pages adressée aux «Nobles Américains», le président iranien s'efforce de souligner les points communs entre eux et son propre peuple, «craignant Dieu, amoureux de la vérité et avide de justice», pour mieux tirer à boulets rouges sur M. Bush et son administration.
«Maintenant que l'Irak a une Constitution et un gouvernement et une assemblée indépendants, ne serait-il pas plus bénéfique à long terme de ramener à la maison les officiers et les soldats américains et de réorienter les sommes astronomiques consacrées aux dépenses militaires en Irak vers le bien-être et la prospérité du peuple américain ?», demande M. Ahmadinejad, dans cette lettre rendue publique par l'ambassade d'Iran à l'ONU.
«Bien que Saddam ait été renversé et que le peuple en soit satisfait, la douleur et la souffrance du peuple irakien ont persisté et se sont même aggravées», dit-il. Evoquant les pertes subies par les militaires américains en Irak, M. Ahmadinejad estime «très improbable» que le peuple américain «consente aux milliards de dollars de dépenses annuelles du Trésor américain pour cette mésaventure militaire».
Il s'en prend également violemment à Israël, désigné uniquement comme «le régime sioniste», l'accusant d'«agression persistante» contre le peuple palestinien, «propriétaire légitime de la terre de Palestine», avec la complicité de Washington.
«Vous savez bien que l'administration américaine a apporté de manière constante un soutien aveugle et total au régime sioniste, l'a enhardi pour poursuivre ses crimes et a empêché le Conseil de sécurité des Nations unies de le condamner», écrit-il.
«Aucun peuple ne souhaite prendre le parti d'oppresseurs, ajoute-t-il. Mais malheureusement, l'administration américaine ignore sa propre opinion publique et demeure à la tête de ceux qui soutiennent la violation des droits du peuple palestinien».
«La légitimité, la puissance et l'influence d'un gouvernement, affirme-t-il encore, n'émanent pas de son arsenal de chars, d'avions de combat, de missiles ou d'armes nucléaires. Elles résident dans la saine logique, la quête de justice, de compassion et de sympathie pour toute l'Humanité».
«La position globale des États-Unis est selon toute probabilité affaiblie, parce que l'administration a continué à recourir à la force, à cacher la vérité et à tromper le peuple américain sur ses politiques et ses pratiques», ajoute-t-il.
«N'y a-t-il pas de meilleure approche de la gouvernance ?, n'est-il pas possible de mettre la richesse et la puissance au service de la paix, de la stabilité, de la prospérité et du bonheur des peuples en servant la justice et en respectant les droits de toutes les Nations, au lieu d'utiliser l'agression et la guerre ?», demande M. Ahmadinejad.
Le président iranien conclut en affirmant qu'il est «possible de gouverner selon une approche différente de celle de la coercition, de la force et de l'injustice».
«Je suis confiant dans le fait que vous, peuple américain, jouerez un rôle important dans l'instauration de la justice et de la spiritualité à travers le monde», dit-il, mettant en même temps en garde les autorités américaines contre le choix de «voies sans issue», les prophètes ayant enseigné que «l'injustice et la transgression ne peuvent amener que le déclin et la mort».
En mai 2006, alors qu'un bras de fer opposait déjà l'Iran aux pays occidentaux sur le dossier du nucléaire iranien, Mahmoud Ahmadinejad avait adressé à George W. Bush une lettre critiquant la politique américaine et lui suggérant de revenir au respect des principes religieux pour rétablir la confiance entre les deux pays.
Dans cette missive de cinq pages adressée aux «Nobles Américains», le président iranien s'efforce de souligner les points communs entre eux et son propre peuple, «craignant Dieu, amoureux de la vérité et avide de justice», pour mieux tirer à boulets rouges sur M. Bush et son administration.
«Maintenant que l'Irak a une Constitution et un gouvernement et une assemblée indépendants, ne serait-il pas plus bénéfique à long terme de ramener à la maison les officiers et les soldats américains et de réorienter les sommes astronomiques consacrées aux dépenses militaires en Irak vers le bien-être et la prospérité du peuple américain ?», demande M. Ahmadinejad, dans cette lettre rendue publique par l'ambassade d'Iran à l'ONU.
«Bien que Saddam ait été renversé et que le peuple en soit satisfait, la douleur et la souffrance du peuple irakien ont persisté et se sont même aggravées», dit-il. Evoquant les pertes subies par les militaires américains en Irak, M. Ahmadinejad estime «très improbable» que le peuple américain «consente aux milliards de dollars de dépenses annuelles du Trésor américain pour cette mésaventure militaire».
Il s'en prend également violemment à Israël, désigné uniquement comme «le régime sioniste», l'accusant d'«agression persistante» contre le peuple palestinien, «propriétaire légitime de la terre de Palestine», avec la complicité de Washington.
«Vous savez bien que l'administration américaine a apporté de manière constante un soutien aveugle et total au régime sioniste, l'a enhardi pour poursuivre ses crimes et a empêché le Conseil de sécurité des Nations unies de le condamner», écrit-il.
«Aucun peuple ne souhaite prendre le parti d'oppresseurs, ajoute-t-il. Mais malheureusement, l'administration américaine ignore sa propre opinion publique et demeure à la tête de ceux qui soutiennent la violation des droits du peuple palestinien».
«La légitimité, la puissance et l'influence d'un gouvernement, affirme-t-il encore, n'émanent pas de son arsenal de chars, d'avions de combat, de missiles ou d'armes nucléaires. Elles résident dans la saine logique, la quête de justice, de compassion et de sympathie pour toute l'Humanité».
«La position globale des États-Unis est selon toute probabilité affaiblie, parce que l'administration a continué à recourir à la force, à cacher la vérité et à tromper le peuple américain sur ses politiques et ses pratiques», ajoute-t-il.
«N'y a-t-il pas de meilleure approche de la gouvernance ?, n'est-il pas possible de mettre la richesse et la puissance au service de la paix, de la stabilité, de la prospérité et du bonheur des peuples en servant la justice et en respectant les droits de toutes les Nations, au lieu d'utiliser l'agression et la guerre ?», demande M. Ahmadinejad.
Le président iranien conclut en affirmant qu'il est «possible de gouverner selon une approche différente de celle de la coercition, de la force et de l'injustice».
«Je suis confiant dans le fait que vous, peuple américain, jouerez un rôle important dans l'instauration de la justice et de la spiritualité à travers le monde», dit-il, mettant en même temps en garde les autorités américaines contre le choix de «voies sans issue», les prophètes ayant enseigné que «l'injustice et la transgression ne peuvent amener que le déclin et la mort».
En mai 2006, alors qu'un bras de fer opposait déjà l'Iran aux pays occidentaux sur le dossier du nucléaire iranien, Mahmoud Ahmadinejad avait adressé à George W. Bush une lettre critiquant la politique américaine et lui suggérant de revenir au respect des principes religieux pour rétablir la confiance entre les deux pays.
, je me souviens bien de cette lettre, il a meme dit à buch que c'est une lettre d'un homme de religion vers un homme de religion, c t trop marrant
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