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Le FFS critique le pouvoir et la CNTLD

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  • Le FFS critique le pouvoir et la CNTLD

    Le FFS a estimé ce samedi à Kherrata (est de Bejaia) que l’Algérie vit « une crise de régime » et non « pas une crise de personne », allusion au président Bouteflika, cible d’attaques d’une partie de l’opposition qui l’accuse de prendre en otage le pays en raison de sa maladie.

    «La maladie est celle d’un régime, pas d’une personne », a déclaré le premier secrétaire du parti, Mohamed Nebbou lors d’un meeting populaire organisé à l’occasion de la célébration des événements du 8 mai 1945.

    Dans son allocution, dont le texte est publié sur le site du parti, Mohamed Nebbou a estimé que la situation en Algérie « n’est pas loin du Yémen, de la Syrie, de la Libye et du Mali ».

    «Ses richesses demeurent la convoitise des colons d’hier et les fabricants d’anarchie d’aujourd’hui. Ses richesses, sa cohésion, son unité et son existence même sont menacés », dit-il.

    «Face à ces menaces, on retrouve un régime têtu qui ignore les dangers, et dont le seul souci est la protection de ses intérêts et de fixer des lignes rouges, quitte à ce que cela conduise à l’anarchie, celle-là fabriquée par le nouvel impérialisme », déplore-t-il. Il ne ménage pas aussi la CNLTD.

    «D’autre part, on retrouve une partie de la classe politique dont le souci est l’élection présidentielle anticipée et la mise en place d’une structure indépendante pour l’organisation de l’élection, comme si le problème est circonscrit à une personne ».

    «Combien de présidents se sont succédés au pouvoir sans qu’aucun d’eux n’ait réussi à sortir l’Algérie de sa situation d’État incapable politiquement, économiquement et socialement », affirme Nebbou.

    Selon le FFS, le consensus demeure l’unique voie pour la « protection de la stabilité, de l’unité et l’existence même » de l’Algérie.

    «Nous avions dit dès le début que cela demande du temps et on prendra le temps qu’il faut. On a tenté de convaincre la classe politique et la société civile de l’inéluctabilité de cet impératif. Il y a ceux qui en sont convaincus, ceux qui hésitent, ceux qui ont fixé des lignes rouges et ceux qui la rejettent.

    « On poursuivra nos efforts pour convaincre les réfractaires, ceux qui refusent et pour lever les lignes rouges, car la question ne concerne pas le parti, ni son avenir, mais concerne l’Algérie, son avenir et son existence», conclut Nebbou.


    TSA

  • #2
    Le FFS fustige le pouvoir, la CLTD et... la France

    El Watan le 09.05.15 | 17h30 8 réactions


    Pour le premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou, l’heure est grave. « L’Algérie n’est pas loin de ce qui se passe au Yémen, en Syrie, en Libye et au Mali. L’Algérie est menacée dans ses richesse, dans son unité et dans son existence », a averti Mohamed Nebbou, ce samedi à Kherrata, à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire des massacres du 8 mai 1945.


    Face à ces menaces on trouve, poursuit-il, « un pouvoir têtu, ignorant ou qui fait semblant d’ignorer ces dangers. Un pouvoir occupé uniquement à préserver ses intérêts et à mettre des lignes rouges au risque de conduire le pays à tomber dans le marécage du chaos créatif, conçu par l’impérialisme ».

    L’orateur n’a pas manqué de tirer des flèches en direction des partis et des personnalités réunis dans le cadre de la CLTD : « Le seul souci d’une partie de la classe politique est d’organiser des élections présidentielles anticipées ( …) comme si le problème réside dans une seule personne ». Et d’ajouter : « la crise, est une crise du système et non d’une personne. La maladie, est la maladie du système et non pas d’une personne ». Il a affirmé que le FFS « poursuivra ses efforts pour convaincre les réticents » à participer dans l’initiative du consensus nationale.

    La France n’a pas été en reste dans le réquisitoire de Mohamed Nebbou. « Comment il vient à la France de demander à la Turquie de reconnaître le génocide arminien sans qu’elle ne reconnaisse ses crimes contre l’humanité ? », s’est interrogé le premier secrétaire du FFS, en parlant des massacres du 8 mai 1945.


    Farouk Djouadi
    Le FFS ne se met pas au niveau des membres du CNLTD, et de personnalités sous jacentes à l'image de Ali Yahia Abdenour ou du véto, qui affirmaient publiquement la collusion du FFS avec le pouvoir, car sur ce terrain des collusions, il y a de quoi écrire plusieurs ouvrages sur chaque membre du CNLTD, et de l'ISCO.

    Mr Nebbou fait bien de souligner que la revendication principale d'une certaine opposition de marionnettes, n'est pas le changement de paradigme politique en Algérie, mais revenir au pouvoir par la fenetre après qu'ils y soient chassés par les actuels tenants du pouvoir...
    Othmane BENZAGHOU

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