Tous les jeunes ont maintenant accès à la technologie. Ce qui les différencie, c’est l’usage qu’ils en font.
Qu’ils soient riches ou pauvres, tous les jeunes sont égaux devant YouTube : ils fréquentent le site avec le même enthousiasme et la même facilité. C’est lorsqu’ils utilisent l’ordinateur à des fins éducatives qu’une fracture apparaît. Les jeunes des milieux défavorisés ont pas mal moins d’habiletés que les premiers, a constaté Simon Collin, chercheur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Montréal.
La «fracture numérique» a longtemps désigné le moins grand accès aux technologies de l’information des plus démunis. Désormais, tous ont accès à un ordinateur et à un branchement Internet haute vitesse. C’est l’usage que les jeunes en font qui creuse le fossé entre milieux favorisés et défavorisés.
«On observe une gradation des usages numériques, selon le profil socioculturel des élèves, dit Simon Collin. Au départ, ils ont tous des usages ludiques, comme YouTube. Et plus ils sont favorisés, plus ils ajoutent des usages, comme la création de contenus (vidéos, blogues) et des usages éducatifs, comme faire leurs devoirs, aller lire sur Wikipédia, chercher la définition d’un mot, etc.» On pourrait appeler cela la fracture numérique de deuxième génération.
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Qu’ils soient riches ou pauvres, tous les jeunes sont égaux devant YouTube : ils fréquentent le site avec le même enthousiasme et la même facilité. C’est lorsqu’ils utilisent l’ordinateur à des fins éducatives qu’une fracture apparaît. Les jeunes des milieux défavorisés ont pas mal moins d’habiletés que les premiers, a constaté Simon Collin, chercheur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Montréal.
La «fracture numérique» a longtemps désigné le moins grand accès aux technologies de l’information des plus démunis. Désormais, tous ont accès à un ordinateur et à un branchement Internet haute vitesse. C’est l’usage que les jeunes en font qui creuse le fossé entre milieux favorisés et défavorisés.
«On observe une gradation des usages numériques, selon le profil socioculturel des élèves, dit Simon Collin. Au départ, ils ont tous des usages ludiques, comme YouTube. Et plus ils sont favorisés, plus ils ajoutent des usages, comme la création de contenus (vidéos, blogues) et des usages éducatifs, comme faire leurs devoirs, aller lire sur Wikipédia, chercher la définition d’un mot, etc.» On pourrait appeler cela la fracture numérique de deuxième génération.
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