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MAROC: Les réserves extérieures s’améliorent

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  • MAROC: Les réserves extérieures s’améliorent

    La couverture de 6 mois d’importations à portée
    Plus besoin de puiser dans la LPL
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    Une situation favorable pour le Maroc. Désormais, le Royaume n’aurait même plus besoin de puiser dans la ligne de précaution et de liquidité (LPL). Les réserves internationales nettes affichent bonne mine à fin avril. Chiffrées à 191,2 milliards de DH, leur rythme de progression s’est accéléré de 17,2% par rapport à la même période de l’année précédente. Le taux de couverture des biens et services devrait davantage se renforcer sur les prochains mois. Durant le premier trimestre, les avoirs extérieurs avaient atteint l’équivalent de 5 mois et 13 jours d’importation. L’on devrait dépasser les prévisions de Bank Al-Maghrib qui tablaient sur 6 mois de couverture à fin 2015.

    Il faut dire que depuis 2014, la situation s’est nettement améliorée. L’année passée, le Trésor avait même multiplié les sorties à l’international. La dernière en date a permis d’emprunter 1 milliard d’euros (plus de 11 milliards de DH) sur le marché financier international. Le prêt a été octroyé pour une période de 10 ans, avec un coupon de 3,5%. Un record historique, comparativement à l’opération de 2010 où il était question de 4,5%. En moins de deux ans, le Trésor a effectué quatre opérations pour une levée globale de 30 milliards de DH. C’est plus qu’il n’en a mobilisé sur les dix années précédentes.

    En plus de l’effet positif sur les réserves de change, les emprunts à l’international devraient à la fois contribuer à soulager les finances publiques et réduire l’omniprésence du Trésor sur le marché intérieur. Les besoins du Trésor ressortent en légère baisse par rapport aux mois précédents. Celui-ci devra recourir au marché des adjudications pour un montant se situant entre 10,5 et 11 milliards de DH.

    De même, l’exécution budgétaire, au titre du premier trimestre 2015, fait ressortir un déficit du Trésor en baisse de 15% à 8,5 milliards de DH. Cette évolution résulte d’une diminution des dépenses face à une amélioration des ressources ordinaires. En effet, ces dernières ont enregistré une augmentation, en liaison avec celle du produit des monopoles et participations et, dans une moindre mesure, des recettes fiscales. Les dépenses globales ont, de leur côté, régressé de 4,5% à 74,6 milliards de DH suite à l’allégement des dépenses de compensation de 64,4% à 3,6 milliards de DH. Par ailleurs, le solde des comptes spéciaux du Trésor a été positif de 6,2 milliards de DH contre 1,1 milliard de DH un an auparavant.

    Toujours est-il que la baisse du prix du pétrole représente un coup de pouce aussi bien pour les finances publiques que pour la balance commerciale. La facture énergétique devrait même baisser encore d'un tiers allégeant considérablement la pression sur les importations. Sur les dix derniers mois, le cours du brut s’est établi en moyenne à 60 dollars, alors que la loi de Finances 2015 avait été élaborée sur une hypothèse de 100 dollars. Ce qui laisse entrevoir d’importantes économies sur la facture énergétique si les prix se maintiennent à leur niveau actuel -

    l'économiste
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