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L'Arabie saoudite sent son influence menacée par l'Iran partout au Moyen-Orient

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  • L'Arabie saoudite sent son influence menacée par l'Iran partout au Moyen-Orient

    Alors que s'ouvre mercredi à Washington un sommet des pays du Golfe, le roi saoudien a fait savoir qu'il ne fera pas le déplacement. Ce geste a été interprété comme une défiance vis-à-vis de l'allié et protecteur américain. Pour Denis Bauchard, spécialiste du Moyen-Orient à l'IFRI et ancien ambassadeur de France en Jordanie, il faut néanmoins se garder de toutes interprétations car l'alliance entre les deux pays reste forte. Et ce, malgré leurs nombreuses divergences stratégiques

    Le roi Salman d'Arabie saoudite a signifié qu'il ne sera pas présent au sommet du Golfe à Washington. Est-ce la traduction d'un nouveau refroidissement des relations entre l'Arabie saoudite et les Etats-Unis ?

    Il faut nuancer cette information qui peut effectivement être interprétée comme telle. Cette absence peut également être justifiée pour des raisons de santé. Mais l'Arabie saoudite sera représentée à très haut-niveau à Washington puisque le prince héritier s'y rendra accompagné du vice-prince héritier, c'est à dire les deux hommes forts de la monarchie. C'est donc le signe que l'Arabie saoudite accorde encore de l'importance à ses relations avec les Etats-Unis, et ce malgré les griefs qui sont néanmoins réels. On peut cependant noter que parmi les six souverains et chefs d'attendus, seuls deux seront présents : l'émir du Qatar et celui de Koweït.

    Quelles sont les motifs des tensions entre ces deux pays pourtant alliés ?

    Il y a effectivement de nombreuses sources au mécontentement saoudien et qui durent depuis plusieurs années. C'est d'abord la complaisance des Etats-Unis à l'égard d'Israël qui n'exercent pas sur celui-ci des pressions réelles pour trouver un accord de paix et régler le conflit israélo-palestinien. Ce problème s'est accentué ces dernières années. Il y a également la gestion du printemps arabe. Les Saoudiens ont mal perçu la façon dont les Américains ont lâché Hosni Moubarak (ancien président Egyptien, ndlr). Ryad a jugé que la promotion de la démocratie durant cette période a surtout été source de déstabilisation au Moyen-Orient. Sur le dossier Syrien, l'Arabie saoudite s'attendait à ce que Washington intervienne comme il l'avait promis en cas de franchissement de la ligne rouge, à savoir l'utilisation de gaz militaires contre les civils. Le royaume voudrait renverser le pouvoir de Bachar el-Assad et ainsi briser une alliance vieille de plus de quarante entre la Syrie et l'Iran. Enfin, la politique de Barack Obama avec l'Iran a suscité, dès le départ, le mécontentement des Saoudiens. Ils craignent un basculement des alliances dans la région, alors que je ne pense pas que ce soit la volonté des américains. Ces derniers veulent plutôt rétablir la politique des deux piliers, qui était en vigueur à l'époque du Shah d'Iran. Mais pour l'Arabie saoudite, un accord sur le nucléaire est un moyen de renforcer l'influence de l'Iran à travers le monde arabe.

    L'Arabie saoudite est-elle à ce point menacée par l'Iran ?

    Ryad s'est toujours senti menacé par l'Iran en raison de sa position géographique mais également à cause du déséquilibre démographique. L'Iran pèse près de 80 millions d'habitants, contre une trentaine pour l'Arabie saoudite. Par ailleurs, l'Iran dispose d'une armée beaucoup plus opérationnelle que sa rivale. Le pays a deux armées : une armée régulière et les gardiens de la révolution dont on constate encore la force aujourd'hui en Irak contre Daesh. Enfin, Téhéran n'a pas renoncé à sa volonté d'étendre son influence au Moyen-Orient, c'est là que réside la plus grande crainte de Ryad. Que ce soit au Liban, en Syrie, en Irak ou au Yémen, l'Arabie saoudite sent son influence menacée partout dans la région... D'ailleurs, les deux pays se battent déjà militairement par procuration en Syrie ou au Yémen.

    Est-ce que l'Arabie saoudite aurait joué la carte de l'Etat Islamique pour déstabiliser l'Irak par exemple dirigé par un gouvernement chiite proche de l'Iran ?

    Aujourd'hui non, car Daesh apparait clairement comme une menace à la sécurité de l'Arabie saoudite. Avant juin 2014 lors de l'avènement du « califat » entre la Syrie et l'Irak, cette organisation a probablement reçu des financements en provenance de pays du Golfe, pas nécessairement à l'initiative des Etats, mais avec leur complaisance comme l'a souligné encore récemment le sous-secrétaire américain au Trésor.

    Côté américain, n'y-a-t-il pas une méfiance à l'endroit de l'Arabie saoudite également ?

    Effectivement, les griefs existent aussi de ce côté. Avant cela, il faut comprendre qu'il n'y a pas de volonté d'abandonner le Moyen-Orient mais plutôt un désengagement approuvé par l'opinion publique américaine de ce qui apparait de plus en plus comme un bourbier. Il n'est pas dit que Washington serait intervenu en Irak si Daesh n'avait pas décapité un journaliste américain. Mais, l'alliance avec l'Arabie saoudite ne va plus de soit à Washington. Il y a un courant « arabiesaouditophobe » depuis le 11 septembre 2001 : en effet 15 des 19 terroristes étaient saoudiens. Ce pays est perçu comme un promoteur d'un islam intolérant, rigoriste et violent.

    Qu'est ce qui retient les Américains en Arabie saoudite ? Le pétrole ?

    Les Etats-Unis vont, comme chacun sait, vers l'autosuffisance pétrolière. Mais le Golfe reste une région stratégique sensible où d'autres puissances ont également des intérêts comme la Russie ou la Chine. L'Arabie saoudite est également le seul pays au monde à pouvoir agir sur les prix grâce à l'ampleur de sa production et sa position de swing producer qui lui permet de réduire ou d'augmenter très rapidement ses exportations

    Pensez-vous que l'Arabie saoudite mise d'ores et déjà sur l'après-Obama ?

    Non, car les problèmes existaient déjà avant lui, et continueront probablement après lui. Sous Bush fils, l'intervention en Irak ou le soutien à Israel étaient des griefs importants. Il est vrai que si une administration républicaine devait succéder à Obama, l'attitude vis-à-vis de l'Iran serait plus conforme aux attentes du Royaume. Mais Barack Obama travaille à rendre l'accord avec l'Iran irréversible.

    la tribune fr

  • #2
    on peut ne pas être d'acord avec l'arabie saoudite
    mais c'est pas une raison pour souhaiter la bienvenue à l'Iran

    l'Iran demeure un régime théocratique autoritaire liberticide
    il ne faut pas l'oublier
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      Alors que s'ouvre mercredi à Washington un sommet des pays du Golfe, le roi saoudien a fait savoir qu'il ne fera pas le déplacement. Ce geste a été interprété comme une défiance vis-à-vis de l'allié et protecteur américain.
      toute la presse française parle d'affront, tension, Coup de froid , .....et s'accorde pour dire que ça ne va plus mais ne parlent pas de

      أوباما والملك سلمان يناقشان هاتفيا تحضيرات كامب ديفيد

      الرياض - وكالات - الثلاثاء, 12 مايو 2015
      قال البيت الأبيض ان العاهل السعودي الملك سلمان بن عبد العزيز أجرى اتصالا هاتفيا بالرئيس الأميركي باراك اوباما "ليعبر عن أسفه" للغياب عن قمة في البيت الأبيض وكامب ديفيد هذا الاسبوع وان الزعيمين استعرضا جدول أعمال الاجتماع الذي سيعقده اوباما مع زعماء خليجيين.

      واضاف البيت الابيض ان اوباما والملك سلمان اتفقا على الحاجة الي العمل مع الدول الخليجية الأخرى "لبناء قدرات جماعية للتصدي بشكل اكثر فعالية للتهديدات التي تواجه المنطقة وتسوية الصراعات في المنطقة" مشيرا الي ان الزعيمين اتفقا ايضا على الحاجة الي مساعدات انسانية عاجلة في اليمن.

      وقالت وكالة الانباء السعودية الرسمية ان العاهل السعودي اوضح لأوباما ان غيابه عن القمة يرجع الي "انشغاله بالهدنة الانسانية في اليمن وافتتاحه لمركز الملك سلمان للاغاثة والأعمال الانسانية".


      واضافت الوكالة ان الزعيمين أكدا تطلعهما الي تحقيق "نتائج ايجابية" في القمة وأن تؤدي الي "نقلة نوعية" في العلاقات بين دول مجلس التعاون الخليجي والولايات المتحدة.

      وقالت الوكالة ان الرئيس الأميركي والعاهل السعودي عبرا عن أملهما في أن تؤدي المحادثات بين القوى الست الكبرى وايران الى "منع" طهران من الحصول على سلاح نووي.

      واضافت الوكالة ان اوباما "جدد التزام الولايات المتحدة بالدفاع عن أمن السعودية من أي اعتداء خارجي".

      وقالت ان الزعيمين أبديا "تطلعهما للاجتماع في وقت قريب من اجل التشاور والتنسيق حيال الامور ذات الاهتمام المشترك".

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      • #4
        Pour moi l'arabie saoudite est pire que l'Iran
        tous les maux que subisse le monde musulman provient de ce pays et son idiologie wahhabite
        ce n'est pas eux qui creer le jihadisme en Afghanistan et ces consequences nefasteq
        ce n'est eux qui ont creer le nouveau concept de descrimination entre chiite et sunnite

        Commentaire


        • #5
          @Pihman

          on peut ne pas être d'acord avec l'arabie saoudite
          mais c'est pas une raison pour souhaiter la bienvenue à l'Iran

          l'Iran demeure un régime théocratique autoritaire liberticide
          il ne faut pas l'oublier
          et l'arabie saoudite est tout le contraire de ce que tu dénonces. n'est ce pas ?

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          • #6
            GETULE
            et l'arabie saoudite est tout le contraire de ce que tu dénonces. n'est ce pas ?
            ne me fait dire ce que je n’ai pas dit

            Je dit seulement qu’il ne faut presenter l’Iran comme un liberateur progressiste avec qui la vie sera belle

            Choisir entre l’iran et l’arabie, c’est choisir entre la peste et le cholera
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              liran qui oblige les femme a se voile elle interdit des coupe de cheveux ........................
              et cette meme iran demande de louverture et de la tolerance

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              • #8
                samii @ Pour moi l'arabie saoudite est pire que l'Iran
                tous les maux que subisse le monde musulman provient de ce pays et son idiologie wahhabite
                ce n'est pas eux qui creer le jihadisme en Afghanistan et ces consequences nefasteq
                ce n'est eux qui ont creer le nouveau concept de descrimination entre chiite et sunnite
                Totalement d'accord avec cette analyse

                liran qui oblige les femme a se voile elle interdit des coupe de cheveux ........................
                et cette meme iran demande de louverture et de la tolerance
                J'ai des amies qui sont allez, ils m'ont montré tout le contraire de ce que tu dit voici un article d'el watan


                Le pays des Ayatollahs loin des clichés

                le 13.05.15





                Le premier contact avec la ville de Téhéran et ses habitants suffit, il est vrai, à réduire en cendres le gros des préjugés qui collent comme une sangsue à la peau des Iraniens. La découverte de l’Iran après avoir été abreuvé pendant des années par les médias déstabilise… ébranle même.


                Tassé dans le fauteuil de son petit bureau aménagé au dernier étage du multiplex cinématographique high-tech Mellat ayant accueilli, du 25 avril au 2 mai 2015, la 33e édition du Festival international du cinéma de Téhéran, Arash Amini, le responsable des affaires internationales au ministère iranien de la Culture et de la guidance islamique, ne cache pas sa satisfaction.

                Bien que l’événement est encore loin d’avoir acquis la renommée du Festival de Cannes, de Berlin ou de Locarno, Fajr Film Festival a tout de même fini par s’imposer dans le paysage cinématographique international comme un rendez-vous à ne pas manquer. Il est particulièrement prisé par les professionnels du Moyen-Orient et d’Asie. Et pour cette année encore, ils ont été nombreux à être venus présenter leurs productions. Près de 200 films y ont été projetés.

                A lui seul, le constat aurait pu suffire, en effet, à réjouir les autorités iraniennes. Mais celles-ci ne s’en contentent pas. Si Téhéran mise beaucoup aussi sur la diplomatie publique pour sortir l’Iran de l’isolement politique et culturel auquel il est soumis depuis le renversement, un certain 16 janvier 1979, de Mohammad Reza Pahlavi, le shah d’Iran, par l’ayatollah Khomeiny, il reste que les Iraniens ont beaucoup d’ambitions.

                Le cinéma iranien dont la qualité n’est plus à démontrer — en témoignent les nombreuses distinctions remportées par le cinéaste et réalisateur Abbas Kiarostami — projette ainsi de grignoter des parts du marché mondial de la production de contenus. Pour se donner toutes les chances d’y parvenir, le ministère iranien de la Culture a conclu, à l’occasion de cette 33e édition du Fajr Film Festival, des contrats de coproduction avec des firmes chinoises pour la production de films d’action concurrentiels. Le choix des Chinois est loin d’être anodin, surtout lorsque l’on sait que Iron man 3 est une coproduction sino-américaine.

                Le 7e art, une religion

                Contrairement aux idées reçues, les Iraniens sont nombreux à fréquenter les salles obscures. L’Iran n’est ni l’Arabie Saoudite, encore moins l’Afghanistan. Rien à voir même. La théocratie iranienne est nettement plus sophistiquée…plus savante. En 2013, ils étaient déjà 32 millions (le pays compte 77 millions d’habitants) à être allés voir au moins un film en salle. Avec la modernisation des 300 salles de cinéma qu’il gère, le ministère iranien de la Culture escompte porter ce nombre à 52 millions.

                Et tout ce beau monde ne va pas au cinéma que pour voir des films religieux ou les derniers prêches anti-américains de l’ayatollah Ali Khamenei. Autant dire que le cinéma est bien parti pour devenir la seconde religion en Iran... après l’Islam. «C’est vrai que des événements comme Fajr film festival nous aident à réhabiliter l’image de l’Iran. Mais tout n’est pas forcément lié à l’embargo ou au nucléaire. Nous travaillons aussi à la promotion de notre cinéma, car nous ambitionnons de l’exporter», explique Arash Amini d’une voix timide…presque blanche.

                Et c’est à partir de l’Asie et de l’Afrique du Nord que les Iraniens projettent de partir à la conquête du cinéma mondial. Mais la priorité des décideurs culturels iraniens reste, avant tout, de (re)conquérir les cinéphiles iraniens car, comme partout dans le monde musulman, il y a ici un réel engouement pour les superproductions hollywoodiennes et les programmes occidentaux de manière générale… en témoignent d’ailleurs les paraboles qui fleurissent sur les balcons des immeubles de Téhéran. Des paraboles pourtant officiellement interdites.

                Malgré son apparente timidité, notre interlocuteur est une personnalité importante dans le monde du cinéma iranien. Il a le droit de vie ou de mort sur tous les contenus qui rentrent en Iran. Pourtant, il ne correspond pas du tout au profil habituel du fonctionnaire iranien. Il ne s’est montré fermé à aucun sujet. Même tabou. Grand gaillard d’une quarantaine d’années tout au plus, Arash Amini aurait pu lui aussi être acteur de cinéma ou présentateur vedette d’une émission de télévision.

                Les cheveux noirs mi-longs jetés en arrière à la façon de Mickey Rourke et vêtu à l’occidentale, ce parfait trilingue (en plus du farsi, il parle couramment anglais et français) renvoie l’image d’un Iran situé aux antipodes de la caricature façonnée ces 10 dernières années par les médias occidentaux. Une image qui veut que l’Iran est une république moyenâgeuse où il n’y a de place pour rien. En tout cas pas pour la culture et les arts. La réalité, bien sûr, est tout autre. Les Iraniens sont raffinés et ne ratent aucune occasion de célébrer leurs poètes, y compris les plus subversifs comme Omar Khayyam.

                Propagande occidentale

                L’Iran victime de la machine de propagande occidentale ? Tous ceux qui ont récemment visité le pays pensent effectivement que le pays a été diabolisé à l’extrême. Les images qui passent en boucle sur les grands networks montrant, sur fond de prêches religieux, d’énormes missiles balistiques fumants prêts à décoller ont assurément provoqué d’énormes dégâts dans l’opinion. «Je suis littéralement stupéfaite… scotchée même. Je ne m’attendais pas à trouver des gens aussi modernes... les femmes fument au volant… avec parfois la musique de leur autoradio à fond et circulent librement le soir.

                Nous sommes quand même loin des clichés colportés sur ce pays», s’exclame Nadine, une touriste française d’une trentaine d’années rencontrée sur la terrasse du café du verdoyant Parc Mellat situé dans le nord de Téhéran. Elle marque un temps d’arrêt. Après avoir bu une petite gorgée de son jus de melon, notre touriste poursuit : «Vous vous attendiez, vous, à rencontrer des couples marcher bras dessus, bras dessous ? Moi non ! Et puis, côté vestimentaire, je ne retrouve pas la rigueur dont on parle en Europe. Même si le foulard est de rigueur, les femmes en tchador je n’en ai pas vu beaucoup».

                Le premier contact avec la ville de Téhéran et ses habitants suffit, il est vrai, à réduire en cendres le gros des préjugés qui collent comme une sangsue à la peau des Iraniens. La découverte de l’Iran après avoir été abreuvé pendant des années par les médias déstabilise…ébranle même. La capitale iranienne avec ses 11 millions d’habitants est une ville qui est à la fois bouillonnante, sereine et fascinante. A l’inverse de beaucoup de villes de la région caractérisées par un indescriptible chaos urbain, Téhéran est propre et fonctionnelle...malgré ses interminables bouchons.

                Quid des gardiens du temple de la religion ? Seuls les foulards colorés des iraniennes, généralement coquettement vêtues, et quelques portraits géants du guide suprême Ali Khamenei rappellent qu’une révolution islamique est passée par là. A part cela, c’est la firme sud-coréenne Samsung et les banques qui monopolisent le gros des espaces publicitaires. Le poids de la religion n’y est pas aussi pesant que dans le reste des pays musulmans. Rien d’excessif ou d’oppressant. Du moins en apparence. Même l’appel à la prière des muezzins est un moment d’enchantement. Résultat d’un subtil mariage entre Orient et Occident, la ville ne se couche par contre, pour ainsi dire, presque pas.

                Téhéran la noctambule

                Pas étonnant ! En plus d’être un important pôle culturel, la province de Téhéran accueille près de la moitié de l’activité industrielle du pays. La ville et son légendaire bazar sont par ailleurs la plaque tournante de commercialisation des tapis et meubles produits dans l’ensemble du pays. Malgré effectivement les sanctions économiques auxquelles il est soumis depuis des années, la croissance économique et le développement du pays n’ont pas connu d’arrêt.

                Ce n’est point un secret pour personne, les Iraniens ne comptent pas sur leur pétrole et leurs immenses champs gaziers pour exister. Ils fabriquent tout, ou presque tout ce qu’ils consomment. Cela va du cure-dent au satellite en passant par les voitures et l’électronique de pointe. Ce compter sur soi a permis à l’Iran d’avoir une classe moyenne solide, et surtout de devenir autonome. «Au début, l’embargo nous a grandement pénalisés. Mais au fond, nous avons vite compris qu’il était une aubaine. Il nous a appris à ne compter que sur nous-mêmes.

                Voyez aujourd’hui le résultat. Nous n’avons jamais été aussi inventifs et créatifs», confesse Amir, un cadre du ministère iranien des Affaires étrangères. Du coup, il ne sera pas aisé pour les nombreuses multinationales — qui n’attendent que la signature de l’accord sur le nucléaire iranien pour s’installer — de percer sur un marché aussi concurrentiel. C’est que, comme au temps de la Perse, l’Iran joue déjà dans la cour des grands.

                Zine Cherfaoui

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                • #9
                  @Pihman
                  Choisir entre l’iran et l’arabie, c’est choisir entre la peste et le cholera
                  Je ne suis pas d'accord avec ce que tu affirmes qui reste sans fondements.
                  L'Iran est un pays dont l'histoire est multi-millénaire. L'idéologie qui régit son régime repose sur une forme de démocratie qui recueille tout de même la participation de la grande majorité du peuple ou des peuples de ce pays.
                  En dépit de tout ce que l'on raconte, les chiites sont moins violents que les sunnites d'obédience salafistes dont l'idéologie est distillée comme un poison dans les esprits par les universités, les mosquées et le régime de l'AS.
                  Il n'a jamais menacé l'Algérie comme le fait actuellement l'Arabie Saoudite ou le Qatar.
                  Une alliance avec ce pays serait hautement stratégique pour verrouiller les nuisances des pays du golf qui ont déjà occasionné trop de dégâts.
                  Sur un seul point je pourrais être d'accord avec toi car moi aussi je suis contre tout prosélytisme de quelque nature qu'il soit !
                  Le hadith du prophète QLSDDSSL est on ne peut plus vrai lorsqu'il disait que "الأعراب أشد نفاقا و كفرا".
                  Dernière modification par Gétule, 14 mai 2015, 11h00.

                  Commentaire


                  • #10
                    Je pense que Gétule a bien résumé, on a intérêt à s'allier avec les iraniens plutôt que les bédouins qui financent le salafisme, AQMI etc...

                    Commentaire


                    • #11
                      akinator
                      tu dit nimporte quoi
                      bien sur ils obligent les femme a porter le voile

                      Commentaire


                      • #12
                        Salut,
                        Envoyé par Pihman
                        on peut ne pas être d'acord avec l'arabie saoudite
                        mais c'est pas une raison pour souhaiter la bienvenue à l'Iran

                        l'Iran demeure un régime théocratique autoritaire liberticide
                        il ne faut pas l'oublier
                        je pense que tu pose la mauvaise question, il ne s'agit pas de "à qui souhaiter la bienvenue", mais "à qui doit on fermer sa porte".

                        on ne peut pas dire qu'il y ait autant de bonne raisons pour l'iran comme on peut en aligner pour le cas saoudien, algeriennement parlant bien sur, et dé-confessionnellement.
                        ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

                        Commentaire


                        • #13
                          Prenons le cas algérien. L'Algérie a suspendu ses relations avec l'Iran en 97 pour soutien aux groupes terroristes.

                          Ouyahia et Nezzar accusaient l'Iran de soutenir les attentats suicides.

                          Nezzar va plus loin, il dit que l'Arabie Saoudite a soutenu l'Algérie pour sa lutte contre le terrorisme.

                          Donc , pour qui fermer la porte?!

                          Commentaire


                          • #14
                            wahabos et si tu arrete de flooder?

                            Commentaire


                            • #15
                              Salam Alikoum tout le monde...GLP...WAHABOU et AURASSIEN compris...

                              Je vous avertis de prime abord, que je ne suis pas ni un donneur de leçons , ni quelqu'un qui a raté une telle vocation...

                              ceci dit, je me contente seulement de me glisser cordialement parmi vous, pour dire mon amble avis sur la question Iranienne...

                              Vous avez tous remarqué ces derniers temps les petits pas de la diplomatie Américaine faire les yeux doux à l'endroit des hommes forts de Téhéran...
                              Je veux bien croire à la théorie de la fumée sans feu, mais à celle du soleil qui éclaire sans réchauffer, je préfère réfléchir avant d'obtempérer...

                              Des signes avant coureurs...n'annoncent pas seulement un réchauffement entre les USA et l'Iran...ils prédestinent aussi la perspective de voir le pays de Khomeiny devenir le nouvel et plus proche allié des Yankee's dans la région...

                              I) L'Iran aura sa bombe et même de quoi arroser au plutonium tout ses alentours...

                              II) les Américains toujours fidèles à leur manie d'embrasser les mains qu'ils ne peuvent mordre, ne bougeront pas le petit doigt...cela a déjà fait "jurisprudence" avec l exemple Pakistanais...donc, qui a bu boira...

                              III) L'Iran étant un des rares pays de la région à avoir deux ouvertures stratégiques sur la mer....Golfe persique au sud et mer Caspienne au nord...Et cela n'est pas rien quand on pose le regard sur cette
                              étendue Marine bordée d'états Islamiques opaques et étanches... dont le sens de l'humour est loin d'être la tasse de the.

                              IV) L'Amérique, n'ignore pas les capacités militaires Iranienne à étrangler (vite et bien...) le détroit d'Ormuz reliant le golfe persique au golfe d'Oman...rien que dans chef lieu de...Bandar abbas qui lui fait face... la puissance de feu qui s'y trouve est d'une écrasante supériorité à toutes les autres forces environnantes.

                              voila pourquoi , l'Iran est le futur allié des USA....et comme l'expérience humaine nous a déjà démontré à maintes reprises que même l'utopie n'est qu'une réalité prématurée...qui vivra verra...

                              salam Alikoum...
                              Dernière modification par tayeb el Ouatani, 17 mai 2015, 19h13.
                              "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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