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France Info par Gilbert Chevalier mercredi 13 mai 2015
Henri Proglio annonce dans une interview publiée par le quotidien Le Monde renoncer à la présidence du Conseil d'administration du groupe d'électronique et de défense Thalès et il accuse le ministère de l'Economie de mener "une campagne" contre lui.
Thalès est un groupe francais d'électronique spécialisé dans la défense, l’aéronautique, l’espace, le transport et la sécurité. C'est aujourd'hui l'un des leaders mondiaux des équipements à destination de l'aéronautique et de la défense. Thalès est donc l'un des fleurons du complexe militaro-industriel français. Le groupe sous ce nom est né à la fin des années 90 de la réunion des activités militaires d'Alcatel, de Dassault Électronique et Thomson CSF. Thalès a donc herité d'une longue histoire, celle de Thomson née il y a plus d'un siècle.
Thaleè emploie aujourd'hui plus de 60.000 personnes. Dont 25 mille ingénieurs et chercheurs. 34 mille personnes travaillent pour Thalès en France sur différents sites en région parisienne mais aussi à Pessac, Le Haillan en Gironde, Toulouse, Nice ou encore Brest. L'État français et Dassault Aviation sont les deux principaux actionnaires de Thalès avec respectivement plus de 26 % et plus de 25 %.
Et, concrètement, Thalès fabrique quoi ?
Des sytèmes électroniques embarqués dans les Rafales par exemple. Thalès participe à hauteur de 25 % à la fabrication de l'avion de chasse. Le groupe fabrique les équipements radio des troupes de l’OTAN, des drones et des réseaux de communication securisés. Les technologies de Thalès s’imposent dans la plupart des équipements militaires français ou vendu par la France . En 2013, l’électronicien a reçu de l’État pour un milliard et demi d’euros de commandes, juste derrière Airbus 1,9 milliard et la DCNS, le groupe industriel français spécialisé dans l'industrie navale militaire pour 1,8 milliard.
Thalès est également un grand bénéficiaire des financements à l’innovation pour préparer les équipements des armées de demain. Son activité est donc majoritairement tourné vers les équipements militaires mais pas seulement. Thalès se porte aujoud'hui plutôt pas mal. Avec un chiffre d'affaire de près de 15 milliards d'euros. Mais le danger pour Thalès aujourd'hui c'est la réduction de la plupart des budgets militaires des pays occidentaux. Thalès veut donc développer ses activités civiles. Aujourd'hui, Thalès tire son activité à 55% de la défense et 45% du civil.
Henri Proglio annonce dans une interview publiée par le quotidien Le Monde renoncer à la présidence du Conseil d'administration du groupe d'électronique et de défense Thalès et il accuse le ministère de l'Economie de mener "une campagne" contre lui.
Thalès est un groupe francais d'électronique spécialisé dans la défense, l’aéronautique, l’espace, le transport et la sécurité. C'est aujourd'hui l'un des leaders mondiaux des équipements à destination de l'aéronautique et de la défense. Thalès est donc l'un des fleurons du complexe militaro-industriel français. Le groupe sous ce nom est né à la fin des années 90 de la réunion des activités militaires d'Alcatel, de Dassault Électronique et Thomson CSF. Thalès a donc herité d'une longue histoire, celle de Thomson née il y a plus d'un siècle.
Thaleè emploie aujourd'hui plus de 60.000 personnes. Dont 25 mille ingénieurs et chercheurs. 34 mille personnes travaillent pour Thalès en France sur différents sites en région parisienne mais aussi à Pessac, Le Haillan en Gironde, Toulouse, Nice ou encore Brest. L'État français et Dassault Aviation sont les deux principaux actionnaires de Thalès avec respectivement plus de 26 % et plus de 25 %.
Et, concrètement, Thalès fabrique quoi ?
Des sytèmes électroniques embarqués dans les Rafales par exemple. Thalès participe à hauteur de 25 % à la fabrication de l'avion de chasse. Le groupe fabrique les équipements radio des troupes de l’OTAN, des drones et des réseaux de communication securisés. Les technologies de Thalès s’imposent dans la plupart des équipements militaires français ou vendu par la France . En 2013, l’électronicien a reçu de l’État pour un milliard et demi d’euros de commandes, juste derrière Airbus 1,9 milliard et la DCNS, le groupe industriel français spécialisé dans l'industrie navale militaire pour 1,8 milliard.
Thalès est également un grand bénéficiaire des financements à l’innovation pour préparer les équipements des armées de demain. Son activité est donc majoritairement tourné vers les équipements militaires mais pas seulement. Thalès se porte aujoud'hui plutôt pas mal. Avec un chiffre d'affaire de près de 15 milliards d'euros. Mais le danger pour Thalès aujourd'hui c'est la réduction de la plupart des budgets militaires des pays occidentaux. Thalès veut donc développer ses activités civiles. Aujourd'hui, Thalès tire son activité à 55% de la défense et 45% du civil.