Le général Godefroid Niyombaré, ex-chef des renseignements burundais, a annoncé, mercredi, la destitution du président Pierre Nkurunziza. La tension est montée d'un cran dans la capitale du Burundi. Suivez la situation en direct.
Le général Godefroid Niyombaré a annoncé, mercredi 13 mai, la destitution du président burundais Pierre Nkurunziza. ce dernier est en déplacement à Dar es Salaam, en Tanzanie, pour un sommet consacré à la crise ouverte par sa volonté de briguer un troisième mandat au Burundi.
"Le président Pierre Nkurunziza est destitué de ses fonctions, le gouvernement est dissous", a annoncé, sur les ondes de la radio privée Insaganiro, le général Niyombaré, ancien chef des renseignements. Celui-ci a été limogé en février après avoir déconseillé au chef de l'État de briguer un troisième mandat jugé inconstitutionnel par ses adversaires politiques.
Thaïs Brouck, envoyé spécial de France 24, a constaté sur place qu'une cinquantaine de militaires, qui refusent de s'exprimer, ont pris position autour des bâtiments de la Radio-Télévision nationale burundaise (RTNB).
Toute la matinée, la police avait tenté d'empêcher des petits groupes de manifestants de se regrouper dans la capitale. Depuis le 26 avril, la police bloque les opposants dans les quartiers périphériques de la capitale Bujumbura pour éviter qu'ils ne convergent vers le centre-ville.
France24
Le général Godefroid Niyombaré a annoncé, mercredi 13 mai, la destitution du président burundais Pierre Nkurunziza. ce dernier est en déplacement à Dar es Salaam, en Tanzanie, pour un sommet consacré à la crise ouverte par sa volonté de briguer un troisième mandat au Burundi.
"Le président Pierre Nkurunziza est destitué de ses fonctions, le gouvernement est dissous", a annoncé, sur les ondes de la radio privée Insaganiro, le général Niyombaré, ancien chef des renseignements. Celui-ci a été limogé en février après avoir déconseillé au chef de l'État de briguer un troisième mandat jugé inconstitutionnel par ses adversaires politiques.
Thaïs Brouck, envoyé spécial de France 24, a constaté sur place qu'une cinquantaine de militaires, qui refusent de s'exprimer, ont pris position autour des bâtiments de la Radio-Télévision nationale burundaise (RTNB).
Toute la matinée, la police avait tenté d'empêcher des petits groupes de manifestants de se regrouper dans la capitale. Depuis le 26 avril, la police bloque les opposants dans les quartiers périphériques de la capitale Bujumbura pour éviter qu'ils ne convergent vers le centre-ville.
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