Belaïd Abrika, le délégué de la Coordination des Âarchs a été arrêté ainsi que de autres délégués. Les arouchs semblent hostiles au redéploiement de la gendarmerie en Kabylie et le motif invoqué concernant cette arrestation est la détérioration d’une plate-forme construite clandestinement en vue de l’implantation d’une roulotte destinée à accueillir une brigade de la gendarmerie au village Sih Oumedour, à 7 km de Tizi.
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Belaïd Abrika a été arrêté, hier mercredi 29 novembre, à l’intérieur du siège de la CADC vers 10 h du matin par une soixantaine d’éléments de la police suite aux plaintes de l’APC et de la daïra de Tizi-Ouzou ainsi que, semble-t- il, de la gendarmerie contre les arouch pour détérioration d’une plate-forme destinée à accueillir une brigade de la gendarmerie au village Sih Oumedour, à 7 km environ à l’est de Tizi-Ouzou.
Deux autres délégués de la CADC ont été également arrêtés dans la même matinée, il s’agit de Amhmed Amour, délégué de Tizi- Rached, arrêté à l’intérieur du siège de la wilaya où il s’était rendu pour prendre part aux travaux d’une commission et de Hamenad Yougourta, délégué de Mekla, interpellé dans cette dernière localité. Plusieurs autres délégués seraient activement recherchés.
Les arouch, qui ne contestent pas leur hostilité réaffirmée dans une dernière déclaration datée du 27 novembre, au redéploiement de la gendarmerie, affirme que les trois délégués arrêtés n’ont pas pris part à la démolition de la plate-forme de la gendarmerie. Ils justifient leur action par l’engagement de l’Etat à retirer toutes les brigades de la gendarmerie de la Kabylie coupable d’avoir assassiné 121 jeunes manifestants désarmés. On peut lire dans la déclaration du 27 que “les arch, vivement interpellés par les tentatives de redéploiement des gendarmes dans certains endroits de la Kabylie, ont pris les devants pour exprimer dans une déclaration leur position sur la question du retour de la gendarmerie et ont averti des conséquences néfastes que pourraient induire ces manœuvres machiavéliques et dangereuses.
Ce faisant, les délégués accompagnés par des citoyens du village Issiakhem-Oumedour (...) ont procédé dimanche et lundi derniers à la démolition d’une plate-forme construite clandestinement en vue de l’implantation d’une roulotte destinée à accueillir une brigade de la gendarmerie sur une assiette subtilisée à un citoyen du village”, précise-ton dans la déclaration où l’on renouvelle “l’avertissement quant aux dangers de ces provocations contre une population réfractaire au retour des gendarmes et qui demeure toujours attachée à ses revendications, notamment au jugement des auteurs et commanditaires des assassinats des valeureux martyrs du Printemps noir”, souligne-t-on en conclusion. Les autorités ont pris immédiatement les mesures sécuritaires pour prévenir des mouvements éventuels au niveau du chef-lieu de wilaya où l’on attend la présentation des trois interpellés devant le tribunal de Tizi-Ouzou.
Un rassemblement de plusieurs dizaines de personnes est constaté devant le palais de justice depuis 16 h en attendant la présentation des délégués interpellés. Réagissant à ces interpellations, la CADC, dans une déclaration transmise à notre rédaction, estime que “cette logique répressive choisie par le pouvoir central ne peut qu’engendrer des conséquences dangereuses et des dérives incontrôlables”, avant d’affirmer que la CADC “qui revendique et assure pleinement son refus de tout redéploiement de ce corps honni demeure mobilisée et exige la libération des délégués”.
Par Le soir
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Belaïd Abrika a été arrêté, hier mercredi 29 novembre, à l’intérieur du siège de la CADC vers 10 h du matin par une soixantaine d’éléments de la police suite aux plaintes de l’APC et de la daïra de Tizi-Ouzou ainsi que, semble-t- il, de la gendarmerie contre les arouch pour détérioration d’une plate-forme destinée à accueillir une brigade de la gendarmerie au village Sih Oumedour, à 7 km environ à l’est de Tizi-Ouzou.
Deux autres délégués de la CADC ont été également arrêtés dans la même matinée, il s’agit de Amhmed Amour, délégué de Tizi- Rached, arrêté à l’intérieur du siège de la wilaya où il s’était rendu pour prendre part aux travaux d’une commission et de Hamenad Yougourta, délégué de Mekla, interpellé dans cette dernière localité. Plusieurs autres délégués seraient activement recherchés.
Les arouch, qui ne contestent pas leur hostilité réaffirmée dans une dernière déclaration datée du 27 novembre, au redéploiement de la gendarmerie, affirme que les trois délégués arrêtés n’ont pas pris part à la démolition de la plate-forme de la gendarmerie. Ils justifient leur action par l’engagement de l’Etat à retirer toutes les brigades de la gendarmerie de la Kabylie coupable d’avoir assassiné 121 jeunes manifestants désarmés. On peut lire dans la déclaration du 27 que “les arch, vivement interpellés par les tentatives de redéploiement des gendarmes dans certains endroits de la Kabylie, ont pris les devants pour exprimer dans une déclaration leur position sur la question du retour de la gendarmerie et ont averti des conséquences néfastes que pourraient induire ces manœuvres machiavéliques et dangereuses.
Ce faisant, les délégués accompagnés par des citoyens du village Issiakhem-Oumedour (...) ont procédé dimanche et lundi derniers à la démolition d’une plate-forme construite clandestinement en vue de l’implantation d’une roulotte destinée à accueillir une brigade de la gendarmerie sur une assiette subtilisée à un citoyen du village”, précise-ton dans la déclaration où l’on renouvelle “l’avertissement quant aux dangers de ces provocations contre une population réfractaire au retour des gendarmes et qui demeure toujours attachée à ses revendications, notamment au jugement des auteurs et commanditaires des assassinats des valeureux martyrs du Printemps noir”, souligne-t-on en conclusion. Les autorités ont pris immédiatement les mesures sécuritaires pour prévenir des mouvements éventuels au niveau du chef-lieu de wilaya où l’on attend la présentation des trois interpellés devant le tribunal de Tizi-Ouzou.
Un rassemblement de plusieurs dizaines de personnes est constaté devant le palais de justice depuis 16 h en attendant la présentation des délégués interpellés. Réagissant à ces interpellations, la CADC, dans une déclaration transmise à notre rédaction, estime que “cette logique répressive choisie par le pouvoir central ne peut qu’engendrer des conséquences dangereuses et des dérives incontrôlables”, avant d’affirmer que la CADC “qui revendique et assure pleinement son refus de tout redéploiement de ce corps honni demeure mobilisée et exige la libération des délégués”.
Par Le soir
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