Né à Ain Defla, Amar Ghoul est ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat du nouveau gouvernement, remanié ce jeudi 14 mai. Indéboulonnable depuis 1999, il a occupé plusieurs postes ministériels : Pêche et des Ressources halieutiques, Travaux Publics, Transports.
Amar Ghoul se définit souvent comme un enfant de la méritocratie. Né le 21 février 1961 dans la wilaya de Ain Defla, il y poursuit sa scolarité jusqu’en 1980, date d’obtention de son baccalauréat Maths à Miliana. Il envisage alors une carrière scientifique et s’engage dans des études de génie civil. Six ans plus tard, étudiant à Alger, le voilà ingénieur d’État. Le jeune Amar Ghoul décide de poursuivre ses études. En trois ans, il obtient son DEA en génie nucléaire option mécanique et saute dans un avion pour la France. Il atterrit à Metz, dans l’est, et assiste, à distance, à l’ouverture de l’Algérie avec l’avènement du multipartisme.
En 1989, à Metz toujours, Amar Ghoul obtient son diplôme d’études spécialisées. Deux ans plus tard, le voilà docteur en génie nucléaire. Il enseigne et se livre à des activités de recherche. Traverse la frontière rhénane, découvre l’Allemagne et les Pays-Bas en covoiturage. Des voyages qu’il raconte encore aujourd’hui avec émotion. Puis vient le temps de rentrer en Algérie.
À son retour, il entame un doctorat d’État en génie mécanique, option construction mécanique, à l’UST Oran. Envisage-t-il à ce moment de devenir ministre ? « Nullement », répond-il quand la question lui est posée. Durant ces années pourtant, Amar Ghoul s’est passionné de politique. Il est même devenu l’un des protégés de Mahfoud Nahnah, le père-fondateur du courant des Frères musulmans algériens. C’est poussé par ce courant qu’il se présente aux législatives partielles de 1997. Elu sous la bannière MSP, il est désigné par ses pairs pour présider le groupe parlementaire. Deux ans plus tard, après l’élection d’Abdelaziz Bouteflika, il entre au gouvernement comme ministre de la Pêche et des Ressource halieutiques. Il ne quittera plus jamais le premier cercle du pouvoir.
Trois ans plus tard, Amar Ghoul est promu : à lui le très stratégique ministère des Travaux publics. C’est sous sa responsabilité qu’est construite l’autoroute Est-Ouest, dont le procès s’ouvrira plus tard, en 2015, avec à la clé des accusations de corruption et de détournement des deniers publics. Lui n’est pas inquiété.
En 2012, lorsque le MSP décide de rompre avec le pouvoir, Amar Ghoul décide lui de rompre avec le parti qui l’a fait roi. Il créé le TAJ, le Rassemblement de l’Espoir de l’Algérie, formation qui regroupe les islamistes qui soutiennent Abdelaziz Bouteflika. Pendant la présidentielle de 2014, il est l’un des sept porte-parole du président-candidat et forme un duo de choc avec le très laïc Amara Benyounès.
Entre temps, en 2013, l’homme est devenu ministre des Transports. Dans son bureau, les visiteurs croisent pêle-mêle des livres religieux, des maquettes d’avions Air Algérie et les diplômes qu’il a reçus au fil des ans. Les fenêtres sont des hublots qui donnent sur le port d’Alger, où les bateaux en rade attendent d’accoster. Le samedi, Amar Ghoul reçoit en tenue civile. Ses visiteurs sont souvent surpris par l’un de ses programmes télévisés fétiches : « C’est pas sorcier », l’émission de vulgarisation scientifique.
Le 14 mai 2015, à la faveur d’un énième remaniement ministériel, Amar Ghoul se voit confier l’aménagement du territoire, le tourisme et l’artisanat. Les esprits taquins notent que son recul dans le rang protocolaire coïncide avec l’épilogue judiciaire de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest.
DOMAINE D’ACTIVITÉ :
Politique
PRÉCÉDENTES ACTIVITÉS :
Universitaire
ÉTUDES :
Génie mécanique et nucléaire
SES GRANDES DATES :
1961 : naissance dans la wilaya de Ain Defla
1980 : obtention du baccalauréat Maths à Miliana
1997 : première élection à l’Assemblée populaire nationale
1999 : entrée au gouvernement, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques
2002 : promotion comme ministre des Travaux publics
2012 : création du TADJ, après avoir quitté le MSP
2013 : Nommé comme ministre des Transports
2015 : Nommé comme ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat
VIE PRIVÉE :
Amar Ghoul et marié et père de deux enfants
CITATION :
« Le mandat parlementaire n’est pas un registre de commerce qui appartient à un parti politique »
TSA
Amar Ghoul se définit souvent comme un enfant de la méritocratie. Né le 21 février 1961 dans la wilaya de Ain Defla, il y poursuit sa scolarité jusqu’en 1980, date d’obtention de son baccalauréat Maths à Miliana. Il envisage alors une carrière scientifique et s’engage dans des études de génie civil. Six ans plus tard, étudiant à Alger, le voilà ingénieur d’État. Le jeune Amar Ghoul décide de poursuivre ses études. En trois ans, il obtient son DEA en génie nucléaire option mécanique et saute dans un avion pour la France. Il atterrit à Metz, dans l’est, et assiste, à distance, à l’ouverture de l’Algérie avec l’avènement du multipartisme.
En 1989, à Metz toujours, Amar Ghoul obtient son diplôme d’études spécialisées. Deux ans plus tard, le voilà docteur en génie nucléaire. Il enseigne et se livre à des activités de recherche. Traverse la frontière rhénane, découvre l’Allemagne et les Pays-Bas en covoiturage. Des voyages qu’il raconte encore aujourd’hui avec émotion. Puis vient le temps de rentrer en Algérie.
À son retour, il entame un doctorat d’État en génie mécanique, option construction mécanique, à l’UST Oran. Envisage-t-il à ce moment de devenir ministre ? « Nullement », répond-il quand la question lui est posée. Durant ces années pourtant, Amar Ghoul s’est passionné de politique. Il est même devenu l’un des protégés de Mahfoud Nahnah, le père-fondateur du courant des Frères musulmans algériens. C’est poussé par ce courant qu’il se présente aux législatives partielles de 1997. Elu sous la bannière MSP, il est désigné par ses pairs pour présider le groupe parlementaire. Deux ans plus tard, après l’élection d’Abdelaziz Bouteflika, il entre au gouvernement comme ministre de la Pêche et des Ressource halieutiques. Il ne quittera plus jamais le premier cercle du pouvoir.
Trois ans plus tard, Amar Ghoul est promu : à lui le très stratégique ministère des Travaux publics. C’est sous sa responsabilité qu’est construite l’autoroute Est-Ouest, dont le procès s’ouvrira plus tard, en 2015, avec à la clé des accusations de corruption et de détournement des deniers publics. Lui n’est pas inquiété.
En 2012, lorsque le MSP décide de rompre avec le pouvoir, Amar Ghoul décide lui de rompre avec le parti qui l’a fait roi. Il créé le TAJ, le Rassemblement de l’Espoir de l’Algérie, formation qui regroupe les islamistes qui soutiennent Abdelaziz Bouteflika. Pendant la présidentielle de 2014, il est l’un des sept porte-parole du président-candidat et forme un duo de choc avec le très laïc Amara Benyounès.
Entre temps, en 2013, l’homme est devenu ministre des Transports. Dans son bureau, les visiteurs croisent pêle-mêle des livres religieux, des maquettes d’avions Air Algérie et les diplômes qu’il a reçus au fil des ans. Les fenêtres sont des hublots qui donnent sur le port d’Alger, où les bateaux en rade attendent d’accoster. Le samedi, Amar Ghoul reçoit en tenue civile. Ses visiteurs sont souvent surpris par l’un de ses programmes télévisés fétiches : « C’est pas sorcier », l’émission de vulgarisation scientifique.
Le 14 mai 2015, à la faveur d’un énième remaniement ministériel, Amar Ghoul se voit confier l’aménagement du territoire, le tourisme et l’artisanat. Les esprits taquins notent que son recul dans le rang protocolaire coïncide avec l’épilogue judiciaire de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest.
DOMAINE D’ACTIVITÉ :
Politique
PRÉCÉDENTES ACTIVITÉS :
Universitaire
ÉTUDES :
Génie mécanique et nucléaire
SES GRANDES DATES :
1961 : naissance dans la wilaya de Ain Defla
1980 : obtention du baccalauréat Maths à Miliana
1997 : première élection à l’Assemblée populaire nationale
1999 : entrée au gouvernement, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques
2002 : promotion comme ministre des Travaux publics
2012 : création du TADJ, après avoir quitté le MSP
2013 : Nommé comme ministre des Transports
2015 : Nommé comme ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat
VIE PRIVÉE :
Amar Ghoul et marié et père de deux enfants
CITATION :
« Le mandat parlementaire n’est pas un registre de commerce qui appartient à un parti politique »
TSA
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