La villégiature des présidents américains de Camp David a connu sommets plus historiques. En conviant, jeudi 14 mai, les souverains du Conseil de coopération du Golfe (CCG) dans cette retraite du Maryland qu’il goûte peu, le président Barack Obama entendait convaincre que les tractations en cours avec l’Iran pour conclure un accord définitif fin juin sur son programme nucléaire controversé ne fragiliseront pas les six pays de la rive occidentale du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Oman).
Comme prévu, M. Obama a assuré ses alliés de la présence indéfectible des États-Unis à leurs côtés. Le président des États-Unis, qui a pointé les « activités déstabilisatrices » de la République islamique dans la région, a annoncé une coopération renforcée en matière de sécurité afin d’aider les membres du CCG à faire face à une série de menaces, des livraisons d’armes aux obligés de Téhéran, à la cybercriminalité en passant par les missiles conventionnels.
Mais Washington, contrairement aux attentes de ses alliés, ne leur a pas proposé un traité les liant aussi fortement que celui qui solidarise les membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord. M. Obama a d’ailleurs insisté sur le fait que cette coopération renforcée ne visait pas à maintenir l’endiguement iranien, progressivement mis en place par les États-Unis après la Révolution islamique, en 1979. Il est peu probable, cependant, que les pays du CCG s’attendent à ce que les relations « de bon voisinage » souhaitées par le président s’imposent d’elles-mêmes du jour au lendemain.
Le roi Salman ben Abdelaziz Al-Saoud, nouveau souverain d’une Arabie saoudite qui est le chef de file incontesté du CCG depuis sa création, avait-il anticipé ces conclusions minimalistes ? Il avait décidé à la dernière minute de ne pas honorer l’invitation, dépêchant à sa place les nouveaux hommes forts du royaume, le prince héritier et son propre fils, second dans l’ordre de succession. Le communiqué final n’a pas dû lui donner matière à regret.
Soure: Le Monde.fr
Comme prévu, M. Obama a assuré ses alliés de la présence indéfectible des États-Unis à leurs côtés. Le président des États-Unis, qui a pointé les « activités déstabilisatrices » de la République islamique dans la région, a annoncé une coopération renforcée en matière de sécurité afin d’aider les membres du CCG à faire face à une série de menaces, des livraisons d’armes aux obligés de Téhéran, à la cybercriminalité en passant par les missiles conventionnels.
Mais Washington, contrairement aux attentes de ses alliés, ne leur a pas proposé un traité les liant aussi fortement que celui qui solidarise les membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord. M. Obama a d’ailleurs insisté sur le fait que cette coopération renforcée ne visait pas à maintenir l’endiguement iranien, progressivement mis en place par les États-Unis après la Révolution islamique, en 1979. Il est peu probable, cependant, que les pays du CCG s’attendent à ce que les relations « de bon voisinage » souhaitées par le président s’imposent d’elles-mêmes du jour au lendemain.
Le roi Salman ben Abdelaziz Al-Saoud, nouveau souverain d’une Arabie saoudite qui est le chef de file incontesté du CCG depuis sa création, avait-il anticipé ces conclusions minimalistes ? Il avait décidé à la dernière minute de ne pas honorer l’invitation, dépêchant à sa place les nouveaux hommes forts du royaume, le prince héritier et son propre fils, second dans l’ordre de succession. Le communiqué final n’a pas dû lui donner matière à regret.
Soure: Le Monde.fr
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