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Relations agricoles algéro-américaines: des échanges sans subventions

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  • Relations agricoles algéro-américaines: des échanges sans subventions

    Michael Fay, attaché régional pour l’Agriculture auprès du département d’Etat américain, en charge de ce secteur reconnaît, que les échanges commerciaux entre l’Algérie et les Etats-Unis sont très faibles. Les Etats-Unis ne «bougent» pas assez pour soutenir les subventions accordées aux pays émergents dans le secteur de l’agriculture.

    Ce qui est en totale rupture par rapport aux relations privilégiées entretenues par les Etats-Unis avec les autres pays, auxquels ils accordent des subventions agricoles à hauteur de 50 %. Au regard de cette position frontale, les Etats-Unis mettent à rude épreuve les relations commerciales avec notre pays.

    Aucune réponse n’a été donnée à l’Algérie quant à une autorisation de subventions, si celle-ci accède à l’OMC. Lors de la conférence animée hier, à Alger, l’intervenant américain a cependant souhaité rehausser le niveau des échanges commerciaux avec l’Algérie, surtout pour les importations de maïs, d’huiles végétales, de grains de soja et de blé.

    Toutefois, il y a lieu de souligner que les prix affichés pour certains produits tels que le blé dur et le blé tendre sont très élevés. A titre d’exemple, l’Algérie importe du blé dur auprès de partenaires privilégiés au prix de 220 à 240 dollars la tonne, alors que les Etats-Unis affichent un prix minimal de 300 dollars.

    De même pour le blé tendre qui avoisine 269 dollars la tonne, alors que l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) le trouve sur d’autres marchés au prix de 180 dollars. S’agissant des autres produits comme les huiles végétales, les Etat-Unis préfèrent négocier avec les opérateurs du secteur privé.

    Ce qui explique qu’ils ne déploient en réalité aucun effort probant pour le soutien de notre secteur agricole par des subventions. Faut-il rappeler que les importations de blé représentent quelque 70 % des besoins de consommation nationale ? C’est dire l’importance des relations commerciales que doivent entretenir les Etat-Unis et l’Algérie.

    Afin de dissiper le flou dans les relations, les Etas-Unis devraient revoir leur stratégie agricole vis-à-vis de l’Algérie, est-t-il souligné. Enfin, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, les Etat-Unis disent vouloir développer avec l’Algérie la coopération et la collaboration agricoles, dans le domaine des échanges scientifiques, de la recherche et de la formation.

    Peut-être un grand saut qualitatif dans l’avenir des relations entre les deux pays ?

    Par Le jeune indépendant
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