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Ville antique classée en 2013 par l’Unesco sur la liste des sites historiques en péril, les médias syriens et internationaux rapportaient hier que des groupes armés affiliés à l’organisation Etat islamique, déjà tenue pour responsable de la destruction du site de Nimroud (Irak) ou du Musée de Mossoul en février dernier, avaient pris position hier à moins de deux kilomètres du site de Palmyre.
Une situation faisant craindre, au-delà des morts que causerait la chute de Tadmor ou son aéroport visé en priorité par les groupes terroristes, la destruction d’un site archéologique relevant du patrimoine universel. La directrice de l’Unesco, Mme Irina Bokova, a déclaré dans se sens à l’AFP : « Les dernières informations sont extrêmement alarmantes. (…) Il faut absolument éviter qu’un tel site de l’époque romaine soit détruit. (…) Il faut mobiliser toute l’opinion publique mondiale pour sa protection. » Le même constat est également fait par Maamoun Abdulkarim, directeur syrien des antiquités : « Il faut que la communauté internationale se mobilise avant et non après les destructions, comme ce fut le cas jusqu’à présent. (…) Vous pouvez cacher des objets, mais comment voulez-vous protéger l’architecture antique ? » et groupe terroriste officiellement bombardé en Irak et en Syrie par une coalition internationale, sa dernière avancée vers Tadmor n’est dans les faits combattue que par l’armée syrienne, qui aurait fait parvenir des renforts sur place. Les médias de la région rapportaient hier que les combats en périphérie de la ville avaient déjà fait plus d’une centaine de morts des deux côtés.
Par ailleurs, il est fait état de l’assassinat par les groupes terroristes de 26 civils, bien que ces chiffres donnés par une ONG partisane basée à Londres restent sujet à confirmation. Site touristique déjà endommagé par les combats au début de la crise syrienne et abritant l’un des plus importants musées du pays, il est situé à l’ouest de la ville moderne de Tadmor, un important carrefour de communication comptant à l’heure actuelle 35 000 habitants et réfugiés, selon le gouverneur de la province de Homs. Egalement considéré comme l’un des symboles de la riche histoire de la région, du bassin méditerranéen, mais aussi de l’empire romain, Palmyre fut, en effet, la capitale de l’empire palmyrien que dirigea la légendaire reine Zénobie et qui engloba au IIIe siècle un territoire allant de l’Egypte à l’actuelle Turquie.
par Nadir Kadi
le reportiers dz
Une situation faisant craindre, au-delà des morts que causerait la chute de Tadmor ou son aéroport visé en priorité par les groupes terroristes, la destruction d’un site archéologique relevant du patrimoine universel. La directrice de l’Unesco, Mme Irina Bokova, a déclaré dans se sens à l’AFP : « Les dernières informations sont extrêmement alarmantes. (…) Il faut absolument éviter qu’un tel site de l’époque romaine soit détruit. (…) Il faut mobiliser toute l’opinion publique mondiale pour sa protection. » Le même constat est également fait par Maamoun Abdulkarim, directeur syrien des antiquités : « Il faut que la communauté internationale se mobilise avant et non après les destructions, comme ce fut le cas jusqu’à présent. (…) Vous pouvez cacher des objets, mais comment voulez-vous protéger l’architecture antique ? » et groupe terroriste officiellement bombardé en Irak et en Syrie par une coalition internationale, sa dernière avancée vers Tadmor n’est dans les faits combattue que par l’armée syrienne, qui aurait fait parvenir des renforts sur place. Les médias de la région rapportaient hier que les combats en périphérie de la ville avaient déjà fait plus d’une centaine de morts des deux côtés.
Par ailleurs, il est fait état de l’assassinat par les groupes terroristes de 26 civils, bien que ces chiffres donnés par une ONG partisane basée à Londres restent sujet à confirmation. Site touristique déjà endommagé par les combats au début de la crise syrienne et abritant l’un des plus importants musées du pays, il est situé à l’ouest de la ville moderne de Tadmor, un important carrefour de communication comptant à l’heure actuelle 35 000 habitants et réfugiés, selon le gouverneur de la province de Homs. Egalement considéré comme l’un des symboles de la riche histoire de la région, du bassin méditerranéen, mais aussi de l’empire romain, Palmyre fut, en effet, la capitale de l’empire palmyrien que dirigea la légendaire reine Zénobie et qui engloba au IIIe siècle un territoire allant de l’Egypte à l’actuelle Turquie.
par Nadir Kadi
le reportiers dz