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Souvent frappés par le sida dans leur propre lit

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  • Souvent frappés par le sida dans leur propre lit

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    Les personnes récemment infectées par le virus du sida en Suisse l'ont été dans près de la moitié des cas par leur partenaire habituel, selon une étude publiée jeudi.

    Cette recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique révèle que les femmes surtout en font les frais.


    Cette étude, intitulée CHAT (CH-Aids-Transmission), a été réalisée par l'unité d'infectiologie de l'hôpital de St-Gall. Pendant une année, des personnes présentant un nouveau diagnostic VIH ont été interrogées sur les circonstances et le moment de leur contamination.

    Près de la moitié des personnes interrogées pensent avoir été contaminées par leur partenaire habituel – actuel ou antérieur. C'est très souvent le cas pour les femmes, un peu moins pour les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes, a indiqué l'hôpital de St-Gall dans un communiqué.


    Drogue et alcool en cause

    Une partie des personnes concernées avaient acquis des stratégies de protection efficaces. Mais l'application de cette stratégie a échoué lors du contact à l'origine de leur infection. Plusieurs facteurs sont en cause, comme la drogue, l'alcool ou la confiance accordé au partenaire.

    Une partie des personnes interrogées se fiaient à des stratégies inadéquates, comme de juger une personne sur les apparences. Une autre partie des personnes n'avaient acquis aucune stratégie de protection contre le VIH, en croyant par exemple faire partie d'un groupe de population n'ayant pas à se soucier du virus.

    S'agissant des personnes infectées lors de rapports hétérosexuels, la part d'infections récentes s'est révélée plus élevée chez les Suisses et les étrangers résidant en Suisse depuis plus de dix ans (37%). C'est bien plus rarement le cas (12 %) parmi les étrangers résidant depuis moins longtemps en Suisse.


    Conséquences pour la prévention

    La prévention auprès de la population établie de longue date doit par conséquent garder son objectif actuel, à savoir qu'un minimum de personnes contractent une infection VIH, relève l'étude. Pour les personnes issues de l'immigration ou les étrangers venant de régions à forte endémicité, il faut miser sur l'offre de tests volontaires.

    Un autre volet pour cette population consiste à renforcer l'encadrement, pour améliorer ou tout au moins stabiliser son état de santé.

    Selon les résultats de l'enquête, les patients présentant un diagnostic récent de VIH souhaitent apprendre où ils ont pu être infectés. Il ne s'agit de jeter la pierre sur qui que ce soit, mais d'identifier le cas échéant les autres personnes porteuses du VIH et de les informer pour éviter de nouvelles infections.

    swissinfo et les agences
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