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Abderrahmane Benkhalfa : «Il faut dévaluer le dinar et assécher le marché informel des devises»

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  • Abderrahmane Benkhalfa : «Il faut dévaluer le dinar et assécher le marché informel des devises»

    Abderrahmane Benkhalfa : «Il faut dévaluer le dinar et assécher le marché informel des devises»
    AP | 15. MAI 2015 - 16:22

    En nommant Abderrahmane Benkhalfa à la tête du ministère des Finances, le gouvernement d’Abdelmalek Sellal semble décidé à jouer pleinement la carte de la rigueur budgétaire. Cet éminent expert en finances est bien connu dans le monde économique pour ses idées et ses recommandations pour une meilleure maîtrise des dépenses, une juste valeur du dinar et une révision de la gestion du marché des devises. Abderrahmane Benkhalfa s’est distingué ces dernières années par ses propositions qui visent à améliorer le marché financier et à mieux maîtriser l’inflation. L’une de ses idées phares qu’il n’a cessé de défendre ces derniers mois, c’est la valeur du dinar. Lors d’une interview qu’il a accordée en janvier dernier à Radio M, cet ancien délégué général de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef) a affirmé que le dinar était surévalué. Abderrahmane Benkhalfa a suggéré, à l’époque, le traitement de la question de la parité du dinar. Pour lui, on ne peut pas rester les bras croisés face à une situation anormale qui est due au marché parallèle des devises. Cet expert financier, désormais ministre des Finances, considère ce marché parallèle des devises comme une sérieuse menace pour la stabilité de l’économie nationale. Il a préconisé la mise en place de plusieurs mesures pour limiter la dérive du dinar face à l’euro, en appelant à sa dévaluation. Mais pas seulement. Abderrahmane Benkhalfa a proposé d’accompagner cette dévaluation par des mesures d’assèchement du marché informel des devises en mettant en place des «paniers» de parité ou plutôt des taux de change multiples. Ainsi, la banque doit fournir la devise à des taux suivant la qualité du demandeur ou le but du voyage ou de la transaction. Car ce qui renforce le marché parallèle de la devise, c’est à la fois la différence importante du taux de change (106 dinars pour un euro en banque et 160 dinars pour un euro sur le marché parallèle) et le montant ridicule de l’allocation voyage (130 euros par an). Il ne faut surtout pas, pour lui, laisser l’écart entre le taux de change officiel et celui qui s’effectue au niveau du marché informel. Cet expert en finances a relevé également la nécessité de revoir l’allocation voyage pour la ramener à un niveau plutôt réaliste et éviter, de ce fait, que les citoyens aient recours au marché informel. Abderrahmane Benkhalfa va-t-il pouvoir mettre en pratique sa vision du secteur et apporter les ajustements nécessaires ? Va-t-il demander à la Banque d’Algérie de changer sa politique sur le dinar en cessant de le surévaluer ? On le saura bientôt. Abderrahmane Benkhalfa est également très attendu sur le terrain de la dépense publique effrénée. Avec la chute du prix du pétrole, qui s’inscrit dans la durée, le gouvernement n’a pas d’autre choix que de revoir à la fois le train de vie de l’Etat et le plan de l’investissement public. Abderrahmane Benkhalfa aura du pain sur la planche, surtout que la loi de finances complémentaire n’est pas encore finalisée.
    Rafik Meddour
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il semble que l'arrivé de ce ministre présage d'un glissement plus sérieux du dinars, sous l'objectif affiché d'assécher le marché parallèle des devises. Le risque des devises comme valeur refuge, dans un environnement monétaire qui se dégrade va vraisemblablement, bien au contraire alimenter la demande en devises, face à une masse monétaire fiduciaire aussi importante.

    La dévaluation va aussi pénaliser les importations, ce qui en soit est souhaitable, au delà des mesures réglementaires prises. Mais elle engendrera un risque d'inflation qui semble inéluctable, et qui risque de pénaliser les plus faibles.

    Cette dévaluation va surtout gonfler la fiscalité pétrolière. Avec un dollars à 80 DZD, base de la loi de finance 2015, à un dollar à 97 ou 100 DZD aujourd'hui, la baisse du prix du pétrole qui a perdu 50% de sa valeur, ne pénaliserait la fiscalité que de 35%, et le budget de 20%. Ce ministre avait parlé d'un dollar à 130 DZD, ce qui ne pénaliserait la fiscalité pétrolière de 20% et le budget national que de 10%.

    Il semble que les arbitrages avenirs risquent d'etre douloureux...
    Dernière modification par ott, 17 mai 2015, 15h32.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      DEVALUATION ET MISE A NU !

      bonjour tout le monde...

      vous me voyez bien rebondir (presque bêtement je le conçois) sur cet article concernant l'éventualité d'une énième dévaluation du dinar Algérien...

      c'est vrai qu'en matière de calculs et arithmétiques, la meilleur note que j'ai eu à l'école, était un 3/10...et j'ai triché en plus....rire

      cependant , il n'en demeure pas moins qu'aux alentours il me semble avoir acquis la prudence à ne pas prendre pour argent comptant toutes les élucubrations dites économistes...de tout ces commis de l'état en col blanc qui viennent à flots continus , nous apprendre qu'au bout de chaque rue il y'a un croisement , et un dinar à devaluer !...

      Je crois qu'il est grand temps que les pseudo argentiers du FLN...arrêtent d'insulter l'intelligence Algérienne ...et par ricochet son pouvoir d'achat qui s'est déjà rétrécie comme une peau de chagrin...

      - Au lieu de dévaluer encore et encore le dinar algérien...(jusqu'à ce qu'il n arrive à ne rien valoir ) pourquoi ne pas arrêter la planche à billets et créer le nouveau Dinar , comme a fait la France avec l'ancien franc ???

      Cela nous permettra , d'avoir eu au moins une idée, en plus du petrole...Non ?

      et surtout...

      ca nous évitera à devoir acheter une brouette pour transporter matin et soir, les billets nécessaires à l'achat d'un kilo de pomme de terres...
      Je n'ai rien contre nos usines d'emboutissages de brouettes mais...j'aurai quand même mieux fait de me taire...

      Salutations...
      Dernière modification par tayeb el Ouatani, 24 mai 2015, 20h43.
      "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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      • #4
        La valeur d'une monnaie ne se calcul pas en nombre de zéros qu'elle nécessite face aux devises. Le Yen est une monnaie forte, avec plusieurs zéros. L’intérêt d'un nouveau dinar semble celui d’assécher les circuits parallèles, en obligeant les quantités énormes de billets en circulation, de devoir repasser parla banque...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Benkhalfa a fait tilt avec ses bons mots à l'endroit de Bouteflika, Saïd a illico décidé de lui faire appel.
          Je reste sur mes gardes envers quelqu'un qui affiche ses amitiés avec les responsables de la banque Wafa ettijari marocaine ... propriété de M6.
          Quant à la dévaluation du Dinar elle parait aller à contre sens du bon sens, s'agit-il d'un crack ou d'un charlatan ? j’espère que ses pairs nous éclairent le tableau.
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            Les relations de l'ancien délégué de l'ABEF avec des banques maghrebines fait parti de son mandat. Ce ministre a publiquement fait des propositions, pour réformer le système bancaire et financier algérien. Ceux qui ont décidé de le nommer ministre ont ainsi fait le choix des réformes qu'il préconise. Un bras de fer avec le gouverneur de la banque centrale est prévisible, au vu de ses positions passées. Sortir de l'orthodoxie financière, pour ne pas parler d'immobilisme, au risque de bouger les lignes des grands équilibres est souhaitable, à condition de le faire avec prudence et maitrise, car tout le monde convient que la situation du système financier, bancaire et monétaire est passablement figée, pour ne pas dire dangeureuse, dans un environnement en plein mutations, où le role des banques dans le financement de l'économie devrait prendre une place plus "normale"...

            Certains sont plus sensibles aux lectures politiciennes, seuls centres d'intéret pour ceux qui sont atteints par une quasi maladie en Algérie...
            Dernière modification par ott, 17 mai 2015, 18h40.
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Salam alikoum Si OKBA...


              J'ai vraiment du mal à me joindre à ton espoir de voir ses pairs( comme tu dis ) nous éclairer le tableau...

              Encore faut-il que ce ne sois pas un autre miroir aux alouettes qui viendra s'ajouter à tout ceux qui nous ont déjà fait prendre les vessies pour des lanternes...
              En plus ...à la lumière de toutes les complaisantes et populistes belles phrases que l'on a entendu de leurs bouches sur vitaminées sur le sujet,

              je persiste à croire qu'ils avaient vraiment arrêté la crise économique aux frontières et que leur refus de lui accorder un visa d'entrée chez nous est aussi catégorique que la parole définitive d'Allah...

              Sinon...

              Plaise au grand et divin sauveur , nous apporter une plus value en matière d'endurance dans les jours à venir...

              Il a les moyens...

              salutations...
              Dernière modification par tayeb el Ouatani, 17 mai 2015, 21h43.
              "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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              • #8
                Benkhalfa a fait tilt avec ses bons mots à l'endroit de Bouteflika, Saïd a illico décidé de lui faire appel.
                en ésperre que ceni pas un just slougon pour arréver jusqua l'an 2019... la question es que l'algerie est perte pour cette phase ..la stabilisation monitiares ..?
                dz(0000/1111)dz

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                • #9
                  Salam si Tayeb,
                  Les bons mots à l'endroit de Bouteflika n'inspirent pas confiance.
                  Drôle tout de même de laisser le mal (Saïd, Ghoul, ...) à coté d'un nouveau ministre des finances. Benkhalfa a t-il pour mission d'atténuer la fièvre et enrayer les symptômes afin de donner cette impression que tout roule pour le bien?
                  وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                  • #10
                    Dépréciation du dinar : les explications de la Banque d'Algérie

                    El Watan le 20.05.15 | 15h55 Réagissez


                    zoom | © Photo Lyes H. El Watan

                    La Banque d'Algérie "doit choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations".



                    La dépréciation de la monnaie nationale, depuis ces derniers mois, est due essentiellement à la baisse des prix de pétrole, a indiqué à l'APS un responsable auprès de la Banque d'Algérie, rappelant que le taux de change du dinar est soumis exclusivement au régime flottant dirigé.

                    Depuis juin 2014, le dinar s'est déprécié, accentuant ses pertes face au dollar suite à la chute de prix de pétrole. Selon les chiffres de la Banque centrale, le taux de change moyen du dinar par rapport au dollar s'établissait à 93,24 DA à la fin mars 2015 contre 77,9 DA une année auparavant.

                    La Banque d'Algérie ajuste le taux de change nominal du dinar de façon à ce que le taux de change réel soit à son niveau d'équilibre qui est déterminé par les fondamentaux de l'économie nationale que sont le prix de pétrole, le différentiel de l'inflation et de la productivité entre l'Algérie et ses partenaires étrangers, explique la même source. D'ailleurs, le FMI relève que la Banque d'Algérie a réussi, depuis 2003, à situer le taux de change de la monnaie nationale à son niveau d'équilibre.

                    Interrogé sur la différence entre une dépréciation et une dévaluation, le même responsable explique qu'il est "insensé" de parler de dévaluation du dinar du moment que le taux de change de ce dernier est soumis au régime flottant dirigé. Autrement dit, le régime flottant dirigé ne peut "cohabiter" avec la dévaluation.

                    "Il y a confusion de concepts. Dans un régime de change flottant, il s'agit de l'appréciation ou de la dépréciation d'une monnaie. Il ne peut être opéré une dévaluation ou une réévaluation que dans un régime à taux fixe", affirme-t-il. Qui plus est, poursuit-il, il n'est pas dans l'intérêt de l'Etat de procéder à une dévaluation du dinar du fait qu'une telle opération aurait alourdi les dépenses publiques et accentué l'inflation importée.

                    Une dévaluation du dinar aurait engendré, selon lui, une hausse des prix de produits de première nécessité importés, qui sont soutenus par l'Etat tels les céréales et le lait, et donc une "explosion" de la facture des subventions. "La Banque d'Algérie cherche l'équilibre entre deux objectifs contradictoires: Freiner les importations et préserver le pouvoir d'achat des citoyens", souligne la même source qui relève la difficulté de cet arbitrage pour la Banque centrale.

                    La Banque d'Algérie "doit choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations", note-t-il.

                    Pour lui, la dépréciation est le résultat des conditions économiques du pays, caractérisées par une baisse drastique des cours de pétrole qui est le déterminant le plus important dans l'établissement de la valeur de la monnaie nationale: "Lorsque le prix de pétrole chute, il faut s'attendre à ce que le dinar se déprécie".

                    En outre, explique-t-il, les banques centrales, de par le monde, recourent à la dévaluation de leur monnaie dans le but de rendre leurs exportations moins chères et, donc, plus attractives. "Or, l'Algérie, qui n'exporte que des hydrocarbures, n'est pas dans ce cas de figure. Pour dévaluer, il faut en tirer profit comme celui d'encourager les exportations, mais nous n'exportons presque rien en dehors des hydrocarbures", précise-t-il.


                    APS
                    Le bras de fer avec la BA semble bien engagé...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      ben il faut bien que la banque Central paie les connerie des politiciens...
                      شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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