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A quelques semaines du mois du Ramadhan, le ministère de la Solidarité nationale s’est penché sur la pauvreté en Algérie. Les chiffres donnent des sueurs froides. Près de 2 millions d’Algériens sont pauvres. Hier, lors d’une conférence de presse à Alger la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, l’a confirmé. «8 milliards de DA seront distribués comme aide à 1,7 million de personnes nécessiteuses», a déclaré la ministre lors d’une rencontre avec les cadres de son secteur.
En effet, le ministère a promis de débloquer une enveloppe financière prévisionnelle de plus de 8 milliards de DA, pour que les 2 millions d’Algériens puissent subsister. Cette somme englobe l’apport de plusieurs parties, notamment le ministère de la Solidarité nationale, les collectivités locales, le Fonds de la zakat, le Croissant-Rouge algérien (CRA) en plus de la contribution des donateurs, explique la ministre en précisant que l’apport du ministère de la Solidarité est de plus de 700 millions de DA. Elle a mis l’accent sur l’importance de la transparence dans la gestion de cette somme, afin que ces aides parviennent et dans les temps à ceux qui sont dans le besoin.
«J’attends de vous et en collaboration avec les commissions de wilayas et les assemblées locales, de prendre toutes les mesures nécessaires, de manière à ce que ces aides arrivent à ceux qui sont dans la nécessité, avant le mois de Ramadhan», a souligné la ministre à l’adresse des responsables centraux et régionaux du secteur. Elle a invité, en outre, les présents à tirer les enseignements des expériences précédentes, afin de corriger les erreurs qui auraient été commises dans le passé dans la distribution des aides aux nécessiteux. La ministre de la Solidarité a apporté des explications par rapport au maintien de la procédure portant sur le «couffin du Ramadhan». Pour elle, il est inadapté «le recours aux chèques postaux, surtout que la majorité de cette frange de nécessiteux ne dispose pas des moyens lui permettant de toucher cette aide par le biais de chèque postal».
Dans le même sillage, elle a relevé que «l’opération dans laquelle seront associés le CRA et les Scouts musulmans algériens (SMA), va être accomplie dans le respect de la dignité des Algériens recevant les aides en question». S’agissant de l’opération de solidarité portant organisation des camps de toile au profit d’enfants issus de familles nécessiteuses, elle a fait savoir que plus de 7000 enfants du sud du pays et des Hauts-Plateaux, seront concernés.
«Nous sommes à l’approche de la saison estivale, durant laquelle nous comptons donner le sourire à plus de 7000 enfants de familles nécessiteuses du Sud et des Hauts-Plateaux», en indiquant que les enfants profiteront des camps de toile installés dans 14 villes du littoral. L’organisation des camps de toile coûte environ 200 millions de DA, émanant du Fonds spécial de la solidarité nationale, selon la ministre.
Concernant la solidarité scolaire, à travers laquelle des trousseaux sont distribués aux écoliers nécessiteux, la même responsable a fait état d’une aide dépassant 800 millions DA, qui est d’ores et déjà réservée pour la rentrée scolaire 2015/2016. Dans un autre chapitre, la ministre de la Solidarité s’est montrée insatisfaite du travail qu’accomplit l’Agence de développement social (ADS), estimant que cette dernière «doit revenir à sa vocation initiale, celle d’élaborer des programmes de développement».
Source: lexpressiondz
En effet, le ministère a promis de débloquer une enveloppe financière prévisionnelle de plus de 8 milliards de DA, pour que les 2 millions d’Algériens puissent subsister. Cette somme englobe l’apport de plusieurs parties, notamment le ministère de la Solidarité nationale, les collectivités locales, le Fonds de la zakat, le Croissant-Rouge algérien (CRA) en plus de la contribution des donateurs, explique la ministre en précisant que l’apport du ministère de la Solidarité est de plus de 700 millions de DA. Elle a mis l’accent sur l’importance de la transparence dans la gestion de cette somme, afin que ces aides parviennent et dans les temps à ceux qui sont dans le besoin.
«J’attends de vous et en collaboration avec les commissions de wilayas et les assemblées locales, de prendre toutes les mesures nécessaires, de manière à ce que ces aides arrivent à ceux qui sont dans la nécessité, avant le mois de Ramadhan», a souligné la ministre à l’adresse des responsables centraux et régionaux du secteur. Elle a invité, en outre, les présents à tirer les enseignements des expériences précédentes, afin de corriger les erreurs qui auraient été commises dans le passé dans la distribution des aides aux nécessiteux. La ministre de la Solidarité a apporté des explications par rapport au maintien de la procédure portant sur le «couffin du Ramadhan». Pour elle, il est inadapté «le recours aux chèques postaux, surtout que la majorité de cette frange de nécessiteux ne dispose pas des moyens lui permettant de toucher cette aide par le biais de chèque postal».
Dans le même sillage, elle a relevé que «l’opération dans laquelle seront associés le CRA et les Scouts musulmans algériens (SMA), va être accomplie dans le respect de la dignité des Algériens recevant les aides en question». S’agissant de l’opération de solidarité portant organisation des camps de toile au profit d’enfants issus de familles nécessiteuses, elle a fait savoir que plus de 7000 enfants du sud du pays et des Hauts-Plateaux, seront concernés.
«Nous sommes à l’approche de la saison estivale, durant laquelle nous comptons donner le sourire à plus de 7000 enfants de familles nécessiteuses du Sud et des Hauts-Plateaux», en indiquant que les enfants profiteront des camps de toile installés dans 14 villes du littoral. L’organisation des camps de toile coûte environ 200 millions de DA, émanant du Fonds spécial de la solidarité nationale, selon la ministre.
Concernant la solidarité scolaire, à travers laquelle des trousseaux sont distribués aux écoliers nécessiteux, la même responsable a fait état d’une aide dépassant 800 millions DA, qui est d’ores et déjà réservée pour la rentrée scolaire 2015/2016. Dans un autre chapitre, la ministre de la Solidarité s’est montrée insatisfaite du travail qu’accomplit l’Agence de développement social (ADS), estimant que cette dernière «doit revenir à sa vocation initiale, celle d’élaborer des programmes de développement».
Source: lexpressiondz
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