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Emigration illégale : Nouvelles mesures

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  • Emigration illégale : Nouvelles mesures

    L'Union européenne est persuadée que l'émigration illégale est encouragée par les réseaux des crimes organisés que la détérioration de la situation sécuritaire en Libye a grandement renforcés.

    Interrogé en marge de la signature du nouveau protocole de coopération avec Care, sur les nouvelles mesures prises par l'UE pour lutter contre l'émigration clandestine, le chef de la délégation de l'UE en Algérie a fait remarquer en premier que «nous sommes confrontés à ce problème depuis longtemps, nous avons des défis à relever avec nos voisins». L'ambassadeur Marek Skolil pense qu'«il est primordial de travailler avec les pays de la rive sud de la Méditerranée, de discuter avec eux pour apporter des solutions à ces difficultés réelles». Il estime que «le plus accablant avant tout est ces tragédies humaines, à tort à raison, ces migrants clandestins risquent leur vie en traversant la Méditerranée pour trouver plus de sécurité, de santé et de bien-être». Il rappelle que le dialogue et la coopération pour régler cet épineux problème ont été lancés dans le cadre du programme Euromed. Il pense que «si l'émigration reste toujours socioéconomique, aujourd'hui, elle s'est modifiée par des déplacements de populations à cause des crises sécuritaires dans les pays d'origine». La Libye en est son parfait exemple où le crime organisé a pris, selon lui, de grandes proportions. «L'UE a été obligée de renforcer ses moyens sécuritaires à cause de la situation sécuritaire qui est devenue très problématique en Libye», affirme-t-il. Il souligne alors que «la réponse n'est pas sur un seul niveau, nous devons mobiliser nos programmes de coopération pour aider les pays d'origine à améliorer les conditions socioéconomiques de leurs populations, mais en parallèle, il faut interrompre et décourager les réseaux des crimes organisés, l'idée est de perturber les réseaux des trafiquants parce que ces flux migratoires sont des flux organisés». Il est persuadé que «le crime organisé prend aujourd'hui l'avantage de la crise sécuritaire au niveau des côtes libyennes». Une situation complexe, dit-il, «doit être gérée par des moyens sécuritaires complexes».

    Dernière mesure à être prise par les 28 membres de l'UE, la constitution d'une force militaire commune navale pour détruire les embarcations qui transportent les migrants clandestins. Les détruire avec ou sans les migrants à bord ? interrogeons-nous. Il tient en premier à préciser que «contrairement à ce qui se dit, ce ne sont pas des forces censées intervenir sur le sol libyen, mais quand on dit détruire, on ne va pas s'amuser à détruire physiquement les embarcations mais nous tenterons de rompre les chaînes du crime organisé». Le Conseil de l'Europe a réuni ses ministres des Affaires étrangères et ceux de la Défense pour arrêter clairement ce qui doit se faire dans ce cadre.

    A propos de la dernière résolution du Parlement européen condamnant le manquement de l'Algérie au respect des droits de l'homme, l'ambassadeur européen répond sans hésiter «je ne connais pas de problème entre l'UE et l'Algérie qui puisse ternir leurs relations, nous avons ouvert tous les chantiers possibles ensemble». Il souligne cependant que «le Parlement européen est un corps élu qui fait partie de l'architecture européenne, ses députés ont des droits, ils les exercent comme ils l'entendent et le sentent».

    par G. O.
    Quotidien d'oran
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